Jacques PLONCARD D´ASSAC (1910-2005)
est né en 1910 à Chalon-sur-Saône. Il collabore avant guerre comme chroniqueur de politique étrangère à la grande presse parisienne. Il adhère à la politique du Maréchal dont il reçoit la Francisque. Après la guerre, il s'établit au Portugal où il devient un conseiller écouté du Président Salazar dont il écrira la biographie. Il mûrit au Portugal une œuvre de doctrine et de critique historique importante. A partir de 1959 il publie une vingtaine de volumes sur les grands problèmes de l'heure: le nationalisme, le colonialisme, le progressisme chrétien et le communisme, que la critique remarque. « Ploncard d'Assac jouit aujourd'hui d'une réputation internationale, comme écrivain et commentateur politique, mais encore plus comme penseur dont l'opinion est écoutée et suivie par une élite» (Diaro da Manha, Lisbonne). « Un des maîtres à penser de notre temps» (Nouvelles de Chrétienté). « Un auteur qu'il faut mettre très haut» (Pierre Dominique, Rivarol « Un esprit aiguisé et lucide» (Xavier Vallat, Aspects de la France). « Un érudit au parler net et à l'esprit aigu» (Minute), etc. Parlant de l'œuvre de Ploncard d'Assac, le cardinal Cerejeira souhaitera « que ces paroles claires contribuent dans la grande confusion des jours présents à apporter la lumière et la paix ».
A collaboré aux Cahiers de Chiré n° 1 à 19.
En savoir plusEtienne COUVERT (1927 - )
Né le 30 juillet 1927, à Lyon, Etienne COUVERT a été professeur de Lettres classiques pendant plus de 30 ans. Cofondateur, avec Jean Vaquié, de la Société Augustin Barruel, dont les travaux sur la crise de l'Eglise sont remarquables. Philosophie chrétienne et histoire religieuse sont deux domaines dans lesquels il excelle. Toutes ses études, ses recherches, n'ont pour but que de servir ces deux disciplines et ont donné naissance à six ouvrages, dont le dernier vient de paraître, parfaitement documentés, accessibles à tous (et ce, malgré la complexité du thème abordé). Leur lecture est primordiale pour comprendre notre monde.
A collaboré aux Cahiers de Chiré n° 1, 2, 4, 6, 8, 9, 18 et 20
En savoir plusAndré FIGUERAS (1924-2002)
Né le 8 janvier 1924, décédé le 15 mars 2002, André Figueras a traversé (et parfois participé à) quelques-uns des événements majeurs de notre histoire contemporaine. Résistant, soldat dans l'armée qui libéra le territoire national, gendre de Pierre Brossolette, journaliste, écrivain, témoin de l'aventure de l'Algérie française, et converti, il a rencontré bien des hommes qui ont fait notre époque, et parfois oubliés des manuels qui "font" l'histoire : le duc d'Anjou, le colonel Bastien-Thiry, Georges Bidault, De Gaulle, Mgr Ducaud-Bourget, Virgil Gheorghiu, Giscard d'Estaing, Mgr Lefebvre, Jean-Marie Le Pen, Jean Madiran, François Mitterrand, le général Salan, Gustave Thibon, Vladimir Volkoff..
Il a publié une petite centaine d'ouvrages dont vous trouverez ci-dessous les principaux titres. Il fut très lié à notre maison, participant à la rédaction des revues Lecture et Tradition et Lectures Françaises et animant des débats ou des conférences à l'occasion des Journées Chouannes du 1er dimanche de Septembre.
A collaboré aux Cahiers de Chiré n° 1, 2, 4, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 14, 15 et 17
Le numéro 540 de Lectures Françaises a publié la liste, que nous pensons complète, de ses oeuvres .Cette liste a été reproduite sur la fiche de ce numéro ici, voir ci-dessous :
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15 mars 2002 : décès d'André Figueras, ardent anti-gaulliste et défenseur du maréchal Pétain par Redaction Jeune Nation le 15 mars 2023 (https://jeune-nation.com/ ) :
André Figueras, né à Paris, le 8 janvier 1924.
Engagé dans la résistance en 1941, à l'âge de 17 ans, il termine la guerre dans les commando-parachutistes de l'Armée d'Afrique recevant la croix de Guerre et la Médaille de la Résistance.
Il a été un éditeur, écrivain et journaliste français connu pour son activité de pamphlétaire, toujours ardent défenseur du maréchal Pétain, vainqueur de Verdun et chef de l'État français.
Après guerre, il commence une carrière dans la presse dans le journal L'Essor aux côtés de Maurice Clavel et épouse en premières noces la fille de Pierre Brossolette et de Gilberte Bruel, dont il divorcera peu après. Il se remariera par la suite à deux reprises. La guerre d'Algérie et l'abandon de l'Algérie française par Charles de Gaulle vont contribuer à faire de lui un adversaire très résolu du gaullisme.
En mai 1977, il signe un appel demandant l'arrêt de poursuites en cours contre le Groupe union défense (Le Monde, 21 février 1977).
Grand pamphlétaire, il publie un grand nombre d'ouvrages dont plusieurs auront à subir la censure gaullienne et seront interdits, notamment Le Général mourra ou Charles le Dérisoire. Il est également l'auteur d'un roman sur la France de la Seconde Guerre mondiale, assez cynique et subversif : Pas de champagne pour les vaincus, qui fit sensation notamment pour sa description réaliste et effrayante du lynchage mortel d'une prostituée par les comités d'épuration de la « Libération ».
Il s'associa plusieurs fois au caricaturiste Pierre Pinatel pour l'écriture de satires de la vie politique française, notamment Le Cirque socialiste.
En écrivant Ce Canaille de D.., il se range du côté des antidreyfusards, contestant la réhabilitation du capitaine au début du XXe siècle.
Proche du catholicisme traditionnel de Monseigneur Marcel Lefebvre et des mouvements pour la Vie, il n'en conserve pas moins des amitiés avec des anti-conformistes de gauche comme Jean-Edern Hallier ou Maurice Clavel.
À partir des années 1980, il soutient le Front National et Jean-Marie Le Pen.
En 1992, il fait partie du comité de parrainage de la bibliothèque privée Jeanne d'Arc, sise à Paris, consacrée entre autres à des études sur la maçonnerie, la question juive, la libre-recherche historique ou l'État français.
En 2001, il présente sa candidature à l'Académie française, au fauteuil de Jacques Laurent, sans succès.
André Figueras décède à Paris le 15 mars 2002.
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