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Ils l´ont découronné

Référence : 47634
2 avis
Date de parution : 26 juin 2023
Éditeur : CLOVIS (EDITIONS)
EAN 13 : 9782350051437
Nb de pages : 288
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Description
Les années 1960-1970 représentent un tournant majeur dans l'Église au XXe siècle. Les bouleversements se multiplient : catéchismes mis au goût du jour, soutanes jetées aux orties, messes en français... Au-delà de ces variations apparaît un changement plus radical dans la façon d'aborder deux choses : les autres religions ; le pouvoir politique.
Les autres religions étaient jusqu'alors vues comme des voies égarant, de soi, hors du salut. L'État devait se proclamer catholique, s'associer à l'Église en gardant une juste autonomie, et prohiber - sauf si les circonstances conseillaient une tolérance contraire - l'exercice public de toute religion autre que celle de Jésu s-Christ. Tel était l'enseignement de l'Église, depuis sa fondation jusqu'à Pie XII. Telle était la pratique de la royauté française, sous l'ancien Régime.
Cependant, influencés par une théologie imprégnée des philosophies idéalistes et existentialistes, les papes, ayant décidé de ne pas faire jouer le privilège de leur infaillibilité, font demi-tour lors du concile Vatican II. Les fausses religions sont désormais vues favorablement. On proclame pour elles un droit à la liberté de culte. Rome presse les chefs d'États chrétiens, éberlués, de laïciser leurs constitutions. Ce qui était dénoncé devient enseigné. Et quiconque reste attaché à la doctrine de toujours, se voit condamné.
Mgr Marcel Lefebvre (1905-1991) a préféré conserver la foi, quitte à subir des blâmes incessants. Ce prélat, auquel l'Église avait confié de très grandes responsabilités, s'est même résolu à fonder une Fraternité pour maintenir un sacerdoce fidèle. Dans les entretiens que voici, il dénoue le noeud de la crise actuelle. Fort de la parole de Jésus-Christ et de la papauté de vingt siècles, il aborde avec clarté et énergie les thèmes de la vérité, de la liberté, de la démocratie et de la Révolution. Ces pages, simples, fortes et concrètes, révèlent le vrai problème entre Rome et Écône. Ce n'est en réalité que le problème de la Rome d'aujourd'hui lorsqu'elle se repent de la Rome d'hier.
TitreIls l´ont découronné
Auteur LEFEBVRE (Mgr Marcel)
ÉditeurCLOVIS (EDITIONS)
Date de parution26 juin 2023
Nb de pages288
EAN 139782350051437
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)17
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)215
Poids (en Kg)0.41
Critique du libraire
Texte fondamental de Mgr Lefebvre sur le combat à mener contre les idées nouvelles et pernicieuses. Synthèse destinée à éclairer les intelligences sur l´erreur la plus grave et la plus nocive des temps modernes permettant de porter un jugement conforme à la vérité et à la foi sur toutes les conséquences et manifestations du libéralisme athée et du catholicisme libéral. Les catholiques libéraux véhiculent leurs erreurs à l´intérieur de l´Eglise et dans les sociétés encore quelque peu catholiques. Il est très instructif de relire les enseignements des papes à leur sujet et de constater la vigueur de leurs condamnations. 4è édition (réimpression revue et corrigée de celle de 1987). + cahier central d'illustrations. Edition précédente : 25.02.2017
Les avis clients
Du libéralisme à l'apostasie La tragédie conciliaire .
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Le titre de cette note figurait sur la couverture de l'édition de 1987 ( Fidéliter ) . "L'enseignement ne doit avoir pour objet que des choses vraies". Ainsi parlait Léon XIII. On ne peut mieux trouver pour donner le fil d'Ariane qui relie un chapitre à l'autre et développe ce beau sujet de la vérité en toutes choses . Entendez par enseignement, qu'il y a une vérité en tous domaines - et des erreurs -. L'auteur décrit ce qu'est le libéralisme qui met sur le même pied la vérité et l'erreur et en développe toutes les conséquences dans les domaines divers qui font une société . "Le catholicisme libéral" qui s'est répandu comme un cancer et jusque sur les plus hautes marches de l'Eglise, nous est intelligemment disséqué . Ce livre, clair, direct, riche, passionnant et concis ne fait pas seulement une analyse, il apporte la solution : "Tout restaurer dans le Christ". La conclusion est extraite d'un texte écrit par le Cardinal OTTAVIANI : "Ces principes (ceux qui régissent les rapports entre l'Eglise et la Cité) en effet reposent sur les droits absolument fermes de Dieu, sur la constitution et la mission immuables de l'Eglise, sur la nature sociale aussi de l'homme, laquelle, demeurant toujours la même, à travers les siècles, détermine la fin essentielle de la Société civile elle-même, nonobstant la diversité des régimes politiques et les autres vicissitudes de l'histoire . [ " Plaisir de Lire " , numéro 77 , Automne 1987 ]
Extrait :y a-t-il un sens de l’Histoire ?
5/5 Bibliothèque de combat
.----. L'Histoire est tout ordonnée à une personne, qui est le centre de l'histoire, et qui est Notre Seigneur Jésus-Christ, parce que, comme le révèle saint Paul : « en Lui ont été fondées toutes choses au ciel et sur la terre, les choses visibles et les invisibles, les trônes, les dominations, les principautés, les puissances, tout a été créé par Lui et en Lui, et Lui-même est avant tout, et toutes choses ont en Lui leur consistance. Il est la tête du corps qu'est l'Eglise, Lui qui est le principe (...) afin qu'en toutes choses Il tienne la première place. Car Dieu a voulu que toute la plénitude habitât en Lui ; Il a voulu réconcilier par Lui toutes choses avec Lui-même, celles qui sont sur la terre et celles qui sont dans les cieux, en faisant la paix par le sang de Sa croix » (Col, I, 17-21). Jésus-Christ est donc le pôle de l'Histoire. L'Histoire n'a qu'une seule loi : « II faut qu’Il règne » (I Cor. XV, 25), s'Il règne, règnent aussi le vrai progrès et la prospérité, qui sont des biens davantage spirituels que matériels ! S'Il ne règne pas, c'est la décadence, la déchéance, l'esclavage sous toutes ses formes, le règne du Malin. C'est ce que promet encore l'Ecriture Sainte : « La nation et le royaume qui ne Vous serviront pas périront, ces nations-là seront entièrement détruites » (Isa. LX, 12). On a écrit des livres par ailleurs excellents sur la philosophie de l'Histoire, mais je vous avoue ma surprise et mon impatience à constater qu'on y omet ce principe absolument capital ou qu'on ne le met pas à la place qui lui revient. Or c'est le principe de la philosophie de l'Histoire et, qui plus est, c'est une vérité de foi, un véritable dogme révélé et cent fois vérifié par les faits ! Voici donc la réponse à la question posée : quel est le sens de l'Histoire ? - Eh bien l'Histoire n'a aucun sens, aucune direction immanente. Il n'y a pas de sens de l'Histoire, il y a un but de l'Histoire, un but transcendant, c'est la « récapitulation de toutes choses dans le Christ », c'est la soumission de tout l'ordre temporel à Son œuvre rédemptrice, c'est l'emprise de l'Eglise militante sur la cité temporelle, qui prépare le règne éternel de l'Eglise triomphante du ciel. Par conséquent, la foi nous l'affirme, et les faits le montrent, l'Histoire a un premier pôle : l'Incarnation, la Croix, la Pentecôte, elle a eu son plein épanouissement dans la cité catholique, que ce soit l'empire de Charlemagne, ou la république de Garcia Moreno, et elle aura son terme, elle atteindra son pôle final, quand le nombre des élus sera complet, après le temps de la grande apostasie (II The, II, 3) ; ne sommes-nous pas en train de la vivre ?