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Naissance du mythe gaulliste

Référence : 45033
11 avis
Date de parution : 27 août 2020
EAN 13 : 9782851902702
Nb de pages : 656
38.00
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Description

"Je suis la France" affirmait De Gaulle s'identifiant à l'Etat français... "L'Etat, le plus froid des monstres froids" selon Nietzsche.
Ch. De Gaulle était en conséquence prêt à tout pour exercer ses droits "légitimes" à la couronne de France.
- Tout ! Ce fut dès juin 1941 la recherche de "l'alliance privilégiée" avec Moscou "pour le présent et pour l'avenir" et l'aide salvatrice et décisive apportée au P.C.F.
- La guerre franco-française et le démantèlement des structures de l'Empire vont engendrer sa désagrégation précipitée.
- La "terreur verte" et les tribunaux d'exception, l'élimination brutale de tous les opposants meurtrissent et déchirent durablement la France.
- En harmonie avec Moscou et son P.C.F., De Gaulle combat le plan Marshall, l'Europe militaire et politique et sabote l'O.T.A.N.
- Enfin il ouvre la voie à l'emprise stérilisante de l'Etat, son Etat, sur les Français, et inocule à la France le virus de l'inflation avec le concours de son fidèle et pâle Pleven.
Les années 80 que vivent les Français restent dominées, obérées, par les initiatives du grand "Homme d'Etat"... et son nom sévit sur les murs et les places des villes et des villages de France.
Né en 1905 dans le Nord de la France, il sort de Saint-Cyr en 1925. L'armistice le trouve dans le Sud tunisien. En congé de l'armée, ouvrier à Constantine, il participe à la formation de l'Armée de la Revanche.
Après le débarquement américain au Maroc et en Algérie en 1942, il rejoint notre armée d'A.F.N. qui, pauvrement équipée, va bloquer les chars allemands rapidement parvenus en Tunisie. En Italie, cavalier à quatre galons, il obtient le commandement d'une simple compagnie fer de lance du 8e Tirailleurs Marocains, seule unité qui cassera la position allemande incluant Cassino et couvrant Rome.
La France le verra en de rudes actions à la tête d'un groupe de Commandos parachutistes. Il démissionne en 1947, exerce onze métiers allant de la banque à des reportages en Amérique du Sud (correspondant du
 "Monde" et du "Correo de Manha" argentin) et de la fabrication d'usines en Algérie à celle de chaussures en France. Enfin, ce sont les premières années de liberté : sept années consacrées aux Eskimos du Grand Nord canadien et aux populations souffrantes du Sahel Sénégalais.
Aujourd'hui, il vous apporte des témoignages sur le grand homme d'État et sa fallacieuse légende. Henri de Foucaucourt est décédé en 1996.

TitreNaissance du mythe gaulliste
Auteur FOUCAUCOURT (Henri de)
ÉditeurCHIRE (EDITIONS DE)
Date de parution27 août 2020
Nb de pages656
EAN 139782851902702
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)25
Largeur (en mm)160
Hauteur (en mm)220
Poids (en Kg)0.71
Biographie
Henri de FOUCAUCOURT (1906-1996)
Henri de FOUCAUCOURT (1906-1996) Le baron Henri Morel de Foucaucourt, officier, aventurier et banquier français, est né au château de Belloy-en-Santerre le 21 avril 1906 et il est décédé le 23 novembre 1996. Voir plus
Critique du libraire
Cet ouvrage est un témoignage. Celui d’un officier français engagé, après la défaite de 1940, dans le combat pour la libération de sa patrie et confronté au sectarisme des combattants gaullistes, consubstantiel au mythe du même nom et gros des divisions qui accablent notre France.Un des livres anti-gaullistes parmi les plus incisifs. Son contenu est "dévastateur pour la légende du général". L'histoire de l'irrésistible ascension de De Gaulle vers le pouvoir (1939-1946). L'auteur montre comment le général a utilisé tous les moyens (y compris les plus sordides) pour parvenir à ses fins et de multiples actes aux conséquences que nous subissons encore aujourd'hui ! 3e édition. Nouvelle édition revue et recomposée d'après celle de 1984 (2e édition : 2010 ; 1ère édition 1984) et augmentée d'un index des noms cités. Hors-texte photo de 16 pages.
Les avis clients
Remarquable, tous apprendront beaucoup...
5/5 ROC
.----. L'AUTEUR : Officier d'active, il commanda notamment en 1944 la campagne du 4ème R.T.M. qui percera les lignes allemandes lors de la bataille du Garigliano. Tout ce qui est écrit sur la "naissance du mythe gaulliste" a été en grande partie vécu par l'auteur. L'OEUVRE : L'histoire est celle de la dernière guerre en France de 1940 à 1945. Mais alors que la plupart des Français, notamment des soldats comme l'auteur, n'ont qu'un objectif : la revanche contre l'envahisseur allemand, De Gaulle, nous dit Foucaucourt, a un but différent : la prise du pouvoir. Ce qui, dans le gaullisme, est mythique, nous dit l'auteur, c'est la croyance que ces deux buts ont pu coÏncider voire converger, alors qu'en réalité ce fut presque toujours le contraire. Les faits cités sont aussi incontestables qu'accablants. Ce livre remarquable, mais certes partisan, va inévitablement irriter les gaullistes inconditionnels, mais il irritera aussi les adversaires du gaullisme, qui comprendront encore plus mal, après sa lecture, que l'on puisse demeurer gaulliste et s'énerveront de voir si souvent l'auteur donner la parole à des gaullistes, alors que le témoignage des faits les plus irréfutables ne parvient pas à les ébranler. Bref un ouvrage qui jettera de l'huile sur le feu. Mais tous, même ceux qui croient bien connaître cette période, apprendront beaucoup à sa lecture. [ Signé Charles Bourdic dans ROC 14/86 ]
La fierté d'être français
5/5 AFS
.----. Seconde lecture. Quand la violence fait irruption dans la vie paisible des hommes, son visage flamboie d’arrogance. (…) Mais la violence vieillit vite et pour se maintenir, pour faire bonne conscience, elle recherche obligatoirement l’alliance du mensonge elle n’exige de nous que notre obéissance au mensonge, que notre participation quotidienne au mensonge et c’est tout ce qu’elle attend de ses loyaux sujets. Et c’est là justement que se trouve la clef de notre libération : le refus de participer personnellement au mensonge ! Qu’importe si le mensonge recouvre tout, s’il devient maître de tout, soyons intraitables au moins sur ce point qu’il ne le devienne pas par moi[2]. Ce texte de Soljénitsyne pourrait servir d’exergue au très beau livre de Foucaucourt, Naissance du mythe gaulliste, retraçant l’action du général De Gaulle dans les six années tragiques de mai 1940 à janvier 1946. Il s’agit là d’années dont l’histoire a été scandaleusement falsifiée. Il est bon, il est salutaire que des anciens qui ont vécu ces événements manifestent leur désaccord avec les mensonges de l’histoire officielle, démystifient les légendes, rétablissent la vérité, montrent sous un jour exact les principaux acteurs de la scène politique et militaire. Un certain nombre de livres de qualité – trop peu connus – ont déjà été consacrés à une telle opération de désintoxication[3]. Henri de Foucaucourt vient apporter sa pierre à l’œuvre commune. Grâce à sa clarté, grâce à la justesse de ses jugements, sa contribution est de toute première qualité. L’un des mérites de son livre est de donner à ceux qui connaissent mal l’histoire de la dernière guerre et tout spécialement aux plus jeunes générations des faits d’armes et des hommes à admirer. Des faits d’armes ? Ceux de la campagne d’Italie, la plus grande victoire militaire française des temps modernes. Des hommes ? Ceux qui ont servi le pays à des postes-clefs et qu’on a voulu trop souvent présenter comme des traîtres. Pétain, Weygand, Darlan, Noguès, Boisson. En rendant justice à ces hommes de haute stature, en détruisant les calomnies dont ils ont été, et sont toujours, victimes, Henri de Foucaucourt nous restitue un peu la fierté d’être français. Ce motif et beaucoup d’autres font de Naissance du mythe gaulliste une œuvre positive au premier chef qui mérite le plus grand succès. <p align="right">Arnaud de Lassus AFS N° 272 Décembre 2020 <a href= https://www.afs.ovh/action-familiale-et-scolaire/ target=_blank>www.afs.ovh/action-familiale-et-scolaire</a>/
Comment le comportement du général est étudié
5/5 AFS
.----. La réédition de cet ouvrage, paru en 1984, est un remarquable complément à la parution, également chez Chiré du livre de Gérard Bedel, Le gaullisme, maladie sénile de la droite. Une double recension en avait été faite par Henri Perrachon et Arnaud de Lassus dans le numéro 57, il y a 35 ans. Henri de Foucaucourt, officier de carrière, raconte les tragiques événements qu’ont vécus les Français, et la France, depuis la défaite de 1940 jusqu’à la Libération et à ses suites. À travers ce récit, il observe le comportement du général De Gaulle : il le voit, à la faveur des circonstances, se tailler une réputation d’homme d’État, se forger une "légitimité", et parvenir, à force de volonté, au gouvernement de la France libérée. À cette conquête acharnée du pouvoir, De Gaulle sacrifie bien des principes de l’honnêteté politique, voire de l’honnêteté tout court, n’hésitant même pas à compromettre volontairement le sort des armes françaises et alliées, lorsque leur succès aurait paru naître en dehors de son impulsion. Foucaucourt, qui fut avant tout un soldat, et un soldat héroïque, a vécu avec indignation les péripéties de la guerre franco-française, dont les combattants faisaient les premiers frais. Son récit est passionné... et passionnant, surtout lorsqu’il s’agit d’épisodes où il a personnellement joué un rôle. Je pense en particulier à la bataille d’Italie et à la rupture du front allemand à Cassino. Il est bon qu’à l’encontre de l’histoire officielle, soit dit et écrit une bonne fois pour toutes, au prix de quelles injustices, de quelles bassesses, allons jusqu’à dire de quelles trahisons, le mythe gaulliste s’est édifié. Le signataire de ces lignes, qui a vécu plusieurs des tragédies racontées par Foucaucourt, peut confirmer la réalité des faits et de l’ambiance qu’il décrit. Cependant, 40 ans ont passé. Ne serait-il pas opportun de clore cette querelle, qui après tant d’autres, divise les Français et alimente les polémiques politiciennes. La réhabilitation de Jeanne d’Arc s’est faite 25 ans après sa condamnation. L’affaire Dreyfus a cessé de déchirer les Français 20 ans après la découverte du « bordereau ». Il serait temps de laisser aux historiens le jugement final sur le drame gaulliste, maintenant que les principaux acteurs ont disparu ou sont au bord de la tombe, et que toutes les sources écrites peuvent être consultées. Certes, il y a un préalable à cet apaisement, c’est la révision du procès du maréchal Pétain. Elle n’est pas aujourd’hui inimaginable. Elle permettrait de reconnaître qu’il fallait une autorité française dans les deux camps, que ce fut une chance pour la France dans son malheur d’avoir le maréchal pour la représenter dans le camp de la collaboration et non un quelconque Quisling et d’avoir le général De Gaulle dans le camp de la résistance, et non un quelconque Pleven ou Le Troquer. Il faudra reconnaître aussi que la passion du général pour l’État et pour la Patrie n’était pas, quels que soient les moyens employés, sans une farouche grandeur. Cette reconnaissance du service rendu à la Patrie par ces deux grands hommes était, à la Libération, le vœu secret de bien des Français. Comme Churchill, ils eussent désiré que De Gaulle invitât le maréchal Pétain à descendre avec lui les Champs-Élysées, le 26 août 1944. De Gaulle a terni son image historique en éconduisant l’amiral Auphan venu lui proposer au nom du maréchal un grand geste de réconciliation patriotique. Toute l’épuration en aurait été transformée et avec elle notre histoire politique actuelle. La jeunesse de France doit connaître l’histoire de son pays. Mais racontons-lui, de préférence, la geste de ses héros et de ses saints, plutôt que des polémiques à retardement où les deux partis, tous les deux Français, se trouvent rabaissés et salis. <p align="right">Henri Perrachon AFS N° 272 Décembre 2020 <a href= https://www.afs.ovh/action-familiale-et-scolaire/ target=_blank>www.afs.ovh/action-familiale-et-scolaire</a>/
Une belle analyse
5/5 Franck Abed
.----. Henri de Foucaucourt est né en 1905 dans le Nord de la France. Il sort de Saint-Cyr en 1925. Quand l’armistice du 22 juin 1940 est signé, il se trouve dans le Sud tunisien. En congé de l’armée, ouvrier à Constantine, il participe alors à la formation de l’Armée de la Revanche. Avec cet ouvrage dont le titre ne laisse planer aucun doute concernant son avis sur Charles de Gaulle, l’auteur apporte un regard critique et des analyses solidement argumentées pour dénoncer « le mythe gaulliste ». Il décèdera en 1996 sans jamais avoir renié ses idées. Il paraît difficile de s’attaquer à une légende comme celle qui entoure le Général, tant celui-ci semble intouchable. Souvent copié, toujours remis au goût du jour, De Gaulle reste encore en 2020 un modèle pour l’ensemble du corps politique officiel. Cependant, les admirateurs du premier président de la Cinquième République connaissent-ils vraiment son histoire ? L’auteur écrit : « Bien des Français se détournent de l’histoire récente, ils ont le sentiment qu’une orientation partisane lui est imprimée par les divers pouvoirs qui dominent leur pays, à l’instar des informations quotidiennes dont ils sont gavés ». Le propos se veut implacable et se poursuit ainsi : « Une fort contestable page d’histoire a été incorporée au patrimoine national et incrustée dans la mémoire collective des Français ». Sans compter que depuis sa mort survenue en 1970, il existe maintenant des lois qui répriment la liberté de recherche historique et d’expression. Tous les ans, au 18 juin, les médias et les politiques encensent le chef de la France libre. Mais ce concert de louanges est-il mérité ou spontané ? Foucaucourt écrit : « La Grande légende de Charles De Gaulle, en France tous en sont abondamment instruits ; dans le monde, les chefs politiques ainsi que bien d’autres hommes en ont eu connaissance. Elle est illustrée et fixée par des plaques apposées aux murs des villes, des villages de France et même de la plus belle place de Paris ». De fait, l’ambition de l’auteur est clairement exprimée : « Avant de vivre les faits à travers lesquels De Gaulle est parvenu à la célébrité, il semble opportun d’évoquer des éléments qui ont cristallisé sur sa personnalité l’attente et l’admiration des Français ». L’auteur cite Romain Gary qui estimait que « De Gaulle s’est créé comme Balzac créait ses personnages ». Il convoque aussi Olivier Guichard, un baron du gaullisme, qui écrivait au sujet de De Gaulle : « celui-ci a trouvé son équilibre dans une sorte de dédoublement de sa personnalité ». Ainsi, Foucaucourt précise sa pensée : « Je n’ai jamais été pétainiste, je n’ai jamais été gaulliste, restant réfractaire à ces embrigadements en iste et au culte de toute personnalité célèbre ou peu connue ». Il explique également ce qui suit : « Je souhaite, m’écartant des acteurs et de la politique, présenter les faits minimes ou déterminants, révélateurs dans leurs effets des entreprises guerrières du Général. En réaction aux écrits plus ou moins flagorneurs, je revendique le droit d’exprimer, sans détour, ma pensée sur les thèmes de l’honneur et du courage manifestés, méconnus ou escroqués ». Des gaullistes pourraient rétorquer : cet individu est-il légitime pour commettre ce genre de livres ? Il leur a déjà répondu dans la première partie de son étude : « Mon pedigree d’homme et de soldat m’y autorise. Je dois donc en dire quelques mots, j’aurais voulu l’éviter […] En novembre 1942, j’ai mené, avec une unité algérienne à peine équipée, de pénibles et meurtriers combats en Tunisie. Puis j’ai été engagé dans les dures attaques de la sanglante campagne d’Italie avec des tirailleurs ». Il fut notamment présent à Cassino, puis participa à la libération du territoire national. Avant de se livrer à son réquisitoire, l’auteur dresse le bilan humain et politique de la Première Guerre mondiale en rappelant que « la France, en 1939, reste meurtrie et diminuée par les formidables destructions et les pertes humaines que lui a coûtées sa victoire en 1918 ». Ensuite, il explique la genèse de la Deuxième Guerre mondiale et revient sur la montée en puissance du IIIème Reich qui aurait pu être stoppé en 1933 et à plus forte raison en 1936, quand l’armée allemande, ou plus exactement des unités armées allemandes occupent la Rhénanie. Foucaucourt analyse ainsi le comportement de notre allié anglais : « Une réaction vigoureuse des Franco-Britanniques aurait porté un rude coup à la dictature naissante de Hitler et sans doute évité le désastre de 1940 ». Tout le monde sait aujourd’hui qu’en 1936, et Hitler l’avait lui-même reconnu, les Allemands n’auraient pu s’opposer à eux : « Si les Français avaient pénétré en Rhénanie, nous aurions été contraints de nous retirer car nos ressources milliaires étaient alors incapables de leur offrir la moindre résistance ». L’auteur critique et condamne le pacifisme de Chamberlain et des autorités politiques françaises. Puis viennent la débâcle et l’effondrement de notre armée en quelques semaines. Les politiques et les militaires se divisent en deux camps : ceux qui veulent continuer les combats car la France doit « demeurer dans la guerre », ceux qui pensent que les combats doivent immédiatement cesser. De Gaulle opte pour la première option, Pétain pour la seconde : « Le vieux soldat est hanté par le malheur de ses enfants, par la souffrance des familles fuyant sur les routes, des soldats peinant et tombant dans une lutte inégale et sans espoir ». Cette opposition politique majeure permit à De Gaulle de ne pas être considéré comme un défaitiste et de s’imposer comme l’un des chefs des futurs combats qui s’annonçaient. Foucaucourt présente de nombreux arguments pour expliquer que la France ne pouvait poursuivre la guerre. La continuer, selon lui, serait revenu à exposer notre pays à des destructions massives et à des souffrances bien plus grandes encore pour les Français. L’auteur estime que De Gaulle fut prêt à tout pour recevoir « la couronne », quitte à poignarder ses anciens camarades militaires ou politiques. Il lui reproche la « recherche de l’alliance privilégiée » avec Moscou « pour préserver le présent et l’avenir », ainsi que l’aide apportée au Parti communiste français. Il n’approuve pas non plus la guerre franco-française ainsi que le démantèlement des structures de l’Empire. Foucaucourt regrette les tribunaux d’exception et l’élimination brutale des opposants politiques qui selon lui « déchirent durablement la France ». Sur le temps long, il pense que De Gaulle « ouvre la voie à l’emprise stérilisante de l’Etat sur les Français, en inoculant à la France le virus de l’inflation avec le concours de son fidèle et pâle Pleven ». Foucaucourt soulève la question suivante : « Doit-on admirer sans réserve la prodigieuse stature de ce grand homme d’Etat ? » A titre personnel, nous ne le pensons pas. L’auteur répond à sa propre interrogation rhétorique de la manière suivante : « De Gaulle écrase sans hésitations – apparentes – tout ce qui s’oppose à lui, il fascine les pygmées du monde politique ». Cinquante ans après sa mort, toute la classe politique lui rend encore hommage. Ces mêmes politiques qui continuent de détruire la France par leurs trahisons, leurs compromissions et leurs lâchetés. Un adage enseigne qu’un peuple a les chefs qu’il mérite. En guise de conclusion, nous écrivons qu’un chef a également les soutiens qu’il mérite… <p align="right">Franck Abed <a href= http://franckabed.unblog.fr/2020/11/12/naissance-du-mythe-gaulliste-par-henri-de-foucaucourt-franck-abed/ target=_blank>http://franckabed.unblog.fr/2020/11/12/naissance-du-mythe-gaulliste-par-henri-de-foucaucourt-franck-abed/</a>
Grande valeur historique, civique, sociale ...
5/5 Plaisir de Lire .
.----. "Le Général De Gaulle me paraît plus remarquable par ce qu'il était que par ce qu'il a fait." Cette citation de F. Mitterand que reprend Henri de Foucaucourt exprime l'idée directrice de son livre : Naissance du mythe gaulliste . L'auteur analyse avec une entière lucidité ce qui, tout au long de la guerre, a contribué à imposer à la face de la France et du monde entier l'image du "Libérateur" De Gaulle, avec toutes ses conséquences .H. de Foucaucourt nous fait ainsi revivre toute une page d'histoire, sans crainte de rétablir des faits enterrés peu scrupuleusement au profit de manœuvres politiques . Ce qu'il veut avant tout, c'est être juste . Aussi il n'hésite pas à se référer aux écrits de "gaullistes" convaincus qui, d'ailleurs, connaissent eux-mêmes l'étonnante emprise exercée par l'extraordinaire personnalité gaullienne . S'il lui est possible d'aborder sans haine ces pages d'histoire qu'il a vécu en tant que soldat et où il s'est illustré par une conduite exemplaire, c'est qu'H. de Foucaucourt se réfère à un critère qui n'est fondé "ni sur l'intérêt, ni même sur l'ambition" . Il revendique le droit d'exprimer, sans détours, sa pensée sur les thèmes de l'honneur et du courage manifestes, méconnus, ou escroqués . D'une grande valeur historique par son impartialité, ce livre est aussi d'une grande valeur civique et sociale, humaine . Quant au style qui laisse apparaître le soldat, il porte une vigueur qui nous tient en haleine jusqu'à ce que la dernière page soit tournée . [ " Plaisir de Lire " , numéro 68 , Grandes vacances 1985 ]
Tout est ici très bien examiné !
5/5 L'appel des pins .
.----. Cet ouvrage est l'histoire de l'irrésistible ascension du Général à deux étoiles vers le pouvoir (1939-1946) ; l'auteur montre comment tous les moyens (y compris les plus sordides) ont été utilisés pour parvenir à ses fins : la recherche de " l'alliance privilégiée " avec Moscou " pour le présent et l'avenir " et l'aide salvatrice et décisive au parti communiste, la guerre franco-française, le démantèlement de l'Empire, la Résistance amenant la terreur, les tribunaux d'exception et les exécutions sommaires des opposants, l'ignoble condamnation du Maréchal Pétain, l'emprise stérilisante de l'Etat inoculant l'inflation et la socialisation, etc... Tout est, ici, très bien examiné, documents à l'appui... [ Numéro 63 - avril 1985 de " L'appel des pins ", bulletin trimestriel des " Amis de Garabandal " , directeur-gérant : Abbé Jehan de Bailliancourt ]
Indispensable .
5/5 Gilles Sibillat .
.----. Il faut absolument lire l'indispensable " Naissance du mythe gaulliste ", édité par Chiré et écrit par de Foucaucourt, héros de Cassino. (Gilles Sibillat dans son livre : " Ebauche d'un dessein national . Contribution à l'analyse critique de la mentalité, de l'histoire et du consensus révolutionnaires ".) Une seule observation amicale : dans De Gaulle le " De " n'est pas une particule mais le " De " flamand, donc il s'écrit avec une majuscule !
De Gaulle et les communistes.
5/5 Jean, Saumur, 49.
On le savait depuis le début, il avait déclaré le 20 janvier1942, à la radio de Londres : " Il n'est pas un bon Français qui n'acclame la victoire de la Russie... C'est avec enthousiasme que le peuple français salue les succès et l'ascension du peuple russe. Car la libération et la vengeance deviennent de ce coup pour la France de douces probabilités... L'apparition certaine de la Russie au premier rang des vainqueurs de demain apporte à l'Europe et au monde une garantie d'équilibre dont aucune puissance n'a autant que la France de bonnes raisons de se féliciter... " Et on parle encore d'un grand catholique Vengeance ???.
Sur l'auteur
5/5 xavier.
Savez vous que la fille de l'auteur Madame Christine jordis a écrit un livre sur son père sous forme d'un roman dans lequel elle ne dit pas qu'elle est sa fille et ou elle parle de son père en disant rarement "Foucaucourt" et le plus souvent "mon amis" !!!!! Il est indispensable de lire les "je donne mon avis" sur ce livre pour bien savoir ce qu'il en est. Voir ci-dessous"vous aimerez aussi"
naissance du mythe gaulliste
5/5 rene
ancien de le 1ere armee du General de LATTRE je comprend mieux aujoudhui la marche des évenements d'alors et les stratégies utilisées. UN GRAND MERCI à L'AUTEUR