Le premier tome expose : L'Antiquité chrétienne ; a) De la Fondation à l'Édit de Milan (313) ; b) De l'Édit de Milan au Concile de Trullo (692).
Le deuxième tome expose : Le Moyen-âge : Ière époque ; a) Fin du VIIè siècle à Grégoire VII (1073) ; b) De 1073 à Innocent III (1294).
Le troisième tome expose : Le Moyen-âge : IIè époque ; Du siècle d'Innocent III à la fin du Moyen-âge (1517).
Le quatrième tome expose : Les Temps Modernes ; Ière Période : L'Eglise et la Réforme (1517-1598) ; IIè Période : Jansénisme et Gallicanisme ; IIIè Période : Le XVIIIè siècle ; IVè Période : L'Eglise face à la Révolution.
A la suite de l'attentat satanique de 1905 qui avait ruiné les éditeurs, vidé bibliothèques et les librairies, les peuples se trouvaient empêchés de tout retour aux sources et peu à peu conduits à perdre le sensus Fidei. La victoire des maçons philanthropes ne pouvait laisser les savants, clercs et laïqs, sans réaction. L'abbé E. Barbier est l'un de ceux-là ; il reprend l'oeuvre immense de l'abbé Doublet, de Rohrbacher ou de l'abbé Darras (Histoire générale de l'Église, 42 vol., Éd. Saint-Remi, 2004). Il y a Histoire parce qu'il y a conflit entre deux ordres, entre deux théologies : l' ordre divin d'une part, d'autre part l'ordre du Démon.
"Je suis la vigne, vous êtes les branches... Vous ne pouvez rien faire sans moi", dit le Maître unique, le Roi et Chef unique, le Médiateur unique. Écoutons l'abbé Barbier :
"Or, l'Église est humaine, et, par conséquent, tributaire des épreuves de l'humanité ; mais elle est divine, et, à cause de cela, plus forte dans sa faiblesse que toutes les forces du monde. L'Église est humaine : chacun de ses membres demeure soumis aux lois de cette humanité déchue, enclin aux passions, exposé aux assauts de l'enfer, capable des plus grandes fautes, mais aussi, aidé de la grâce, faire bon usage de sa volonté.
D'autre part l'Église est divine, et voilà pourquoi l'indignité d'une partie de ses membres ne pourra jamais corrompre le principe de vie qui est en elle et a toujours été couverte par de nouvelles et admirables floraisons de sainteté. Les tares humaines et individuelles, où plusieurs voient un motif de douter d'elle, devraient bien plutôt les convaincre de son caractère divin, car si elle n'était qu'humaine, toute espérance devrait être abandonnée."
