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Une soeur de Louis XVI, Madame Elisabeth

Référence : 29435
3 avis
Date de parution : 1 janvier 1989
EAN 13 : 9782723302142
Nb de pages : 144
13.50
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Description
Voici un voyage poignant à travers le Palais de Versailles où meurt avec élégance la société la plus raffinée que la France ait connue ; le château des Tuileries, grande geôle dorée, où l'angoisse croît de jour en jour et le sombre donjon du Temple où une interminable agonie conduit à l'échafaud.
Voici la courte existence de la petite Princesse de France accompagnant la famille royale jusqu'au coeur du Drame, Madame Elisabeth, petite-fille de la fille de Dauphin, soeur de Louis XVI. Enfant, elle avait couru sous les arbres de Trianon et de Montreuil, mais un autre destin l'attendait, qui s'accomplira dans l'offrande suprême : elle souffrira les terribles journées d'octobre 89, partagera les espoirs et déceptions de Varennes, supportera sans trembler les émeutes sanglantes de la Révolution parisienne. En prison, elle aidera un roi et une reine à se préparer à la mort, elle subira le froid, la faim et la solitude pour finalement, à 30 ans, gravir l'échelle de Sanson.
Toujours sereine dans un destin si tragique, toujours entièrement abandonnée à la Providence de Dieu, Elisabeth trace un sillon de lumière dans cette patrie déchirée qu'elle a tant aimée ; sa robe blanche n'est éclaboussée ni par le libertinage des courtisans, ni par la grossièreté sinistre des Tape-dur et des Bonnets rouges. Cette fille de France humblement héroïque, impose le respect.
"Madame Elisabeth, cet ange !" murmuraient les personnes qui avaient eu le bonheur de l'approcher.
TitreUne soeur de Louis XVI, Madame Elisabeth
Auteur DESTREMAU (Noëlle)
ÉditeurNOUVELLES EDITIONS LATINES (NEL EDITIONS)
Date de parution1 janvier 1989
Nb de pages144
EAN 139782723302142
Épaisseur (en mm)11
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)225
Poids (en Kg)0.22
Critique du libraire
Noëlle Destremau (1910-2012), agrégée de Lettres, a consacré sa vie et l'ensemble de ses recherches à la « sainte Geneviève des Tuileries » qu'elle compare à sainte Jeanne d'Arc ! coll. "Autour des dynasties françaises" III
Les avis clients
Un livre dense, se lit d'un trait !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. "Je me nomme Elisabeth de France, sœur de votre roi Louis XVI", déclare à ses juges la jeune princesse dont le portrait orne la jaquette du livre . Petite fille de Louis XV, sœur de Louis XVI, Louis XVIII et Charles X, de la bienheureuse Clotilde reine de Piémont et Sardaigne, tante de Louis XVII et de Madame Royale, Elisabeth est un personnage peu évoqué et méconnu même des grands historiens . Attirée par cette jeune fille qu'elle compare à Jeanne d'Arc, l'auteur, agrégée de l'Université de Paris, lui consacre trois causeries en principe destinées à ses proches . Mais voici que la conférencière est sollicitée de toutes parts par des publics très différents, auprès desquels elle remporte un égal succès qui aboutit à une publication de ses trois conférences en un volume élégamment broché, clairement imprimé, agréablement illustré de portraits de la famille royale et de gravures malheureusement un peu édulcorées . Il se termine par une ample bibliographie "non exhaustive" précise l'auteur . Orpheline à trois ans, volontaire, intrépide, la petite princesse révèle au fil des pages une nature très riche : intelligente, cultivée, étonnamment lucide, passionnément attachée à la France et à sa famille, charitable et pieuse au point d'être surnommée par les dames de la Halle "La Sainte Geneviève des Tuileries" . Sa foi ne cesse de croître dans l'épreuve et elle monte sur l'échafaud heureuse de n'avoir à faire que le sacrifice de sa vie et non celui de ses croyances . Autour de ce personnage attachant, l'auteur brosse d'un trait précis et sûr, le portrait de ceux avec qui Elisabeth a passé ses "années heureuses" , avec qui elle a partagé le drame de la Fuite à Varennes, la captivité et la mort, dans les décors successifs de Versailles déclinant, des Tuileries transformées en prison, du Temple où agonise dans une simple et tragique grandeur, une famille très unie . Remarquable par le classicisme de son vocabulaire et de sa syntaxe, le style est dépourvu de fioritures et d'emphase . Sans proscrire l'émotion, il évite le piège de la sensiblerie . L'humour est sous-jacent même dans les pages les plus tragiques . Un livre dense qui se lit d'un trait, puis se relit lentement . Accessible à de jeunes adolescents pour peu qu'ils aient une certaine culture, il a été choisi par une école catholique comme base de devoirs de vacances en fin de troisième . Une seule critique pourrait être formulée : l'auteur a laissé publier ses conférences telles quelles, sans profiter de l'ampleur de son érudition et de sa documentation, qu'elle laisse seulement entrevoir, pour livrer à ses lecteurs un volume plus fourni . [ " Plaisir de Lire " , numéro 65 , automne 1984 ]
Belle âme, dévotion au Sacré-Coeur
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Pour ceux qui ne connaissent pas Madame Elisabeth -- nous pensons surtout aux jeunes hommes et jeunes filles -- voilà un livre qui leur apprendra quelle belle âme était cette Princesse de France -- un ange comme l'appelaient ceux qui l'ont bien connue ! Rappelons la grande dévotion de cette princesse au Sacré-cœur. Elle a en quelque sorte racheté l'incompréhensible refus de cette dévotion, pourtant demandée par Notre-Seigneur Jésus-Christ, à Louis XIV, son ancêtre, par l'intermédiaire de sainte Marguerite-Marie... Nous n'en voulons pour preuve que l'autel du Sacré-cœur, édifié à la demande de Madame Elisabeth, à la Chapelle Royale de Versailles. ( numéro 3, février 1984 ).
Dévotion pour son héroine.
5/5 Revue des cercles d'études d'Angers
.----. Monsieur Merveilleux du Vignaux nous révèle dans sa préface que ce livre est le résultat d'entretiens de l'auteur avec un groupe d'amis. C'est ce qui fait sa simplicité, son charme et qu'il soit si vivant. Noëlle Destremau ne fait pas œuvre d'érudition. Elle fait passer dans son auditoire sa dévotion pour son héroïne, avec délicatesse. Ce qui ne l'empêche pas de suivre de près l'Histoire et surtout de la respecter. ( suite... ).