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Le vent et la voile - La terre, elle, ne ment pas...

Référence : 27383
2 avis
Date de parution : 1 mai 2010
EAN 13 : 9782357910195
Nb de pages : 174
18.00
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Description
Cyprien Jeannerot, viticulteur rapatrié, contraint de se réinstaller dans une région qu'il ne connaît pas, se bat contre une modernité qui a programmé la mort de l'agriculture traditionnelle. Il s'aperçoit que le mal ne touche pas seulement toutes les catégories d'agriculteurs mais l'homme dans son universalité, dans sa nature, dans son existence. Il entreprend un dur combat pour remonter le courant et sauver ce qui peut être sauvé. Ce roman contemporain mêle fiction, analyse de la société et interrogation sur son avenir. Même si le lecteur ne partage pas toutes ses analyses et les partis pris de l'auteur, le livre mérite d'être lu pour les vérités qu'il lance, parce qu'il tente de sortir les Français d'un laxisme et d'un sommeil qui risquent de nous mener à un naufrage.   

Romancier catholique, Louis Pozzo di Borgo vit à Montbéliard depuis 1963. Il a publié quatre romans qui, à travers le destin de familles bien implantées dans le monde contemporain, s'efforcent de répondre aux questions que l'homme se pose sur son avenir et celui de la civilisation à laquelle il appartient. 
TitreLe vent et la voile - La terre, elle, ne ment pas...
Auteur POZZO DI BORGO (Louis)
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution1 mai 2010
Nb de pages174
EAN 139782357910195
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)13
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.21
Critique du libraire
Cyprien Jeannerot, viticulteur rapatrié, contraint de se réinstaller dans une région qu´il ne connaît pas, se bat contre une modernité qui a programmé la mort de l´agriculture traditionnelle. Il s´aperçoit que le mal ne touche pas seulement son milieu professionnel mais l´homme dans sa nature et son existence. Ce roman contemporain mêle fiction, analyse de la société et interrogation sur son avenir.
Les avis clients
Pour une France « catholique et royale »
5/5 La Lorraine Royaliste .
.----. Encore un très beau roman de notre ami. Il est sous titré « La terre, elle, ne ment pas... » Le titre est inspiré d'une citation de Saint Augustin : « Dieu souffle le vent, l'homme dresse la voile afin qu'elle gonfle et pousse la nef de l'esprit dans la direction souhaitée. » Dans ce livre, c'est le titre d'un « blog » réalisé par un vigneron du Jura, ancien vigneron dans notre ancienne province d'Algérie, un « pied-noir ». On reconnaît là une constance dans les romans de notre ami « Pozzo ». Le héros de l'histoire se bat .pour une France « catholique et royale » Il la voit s'effondrer sous l'effet d'une propagande officielle anti Française et anti Catholique, ce que l'on voit aujourd'hui. L'Eglise elle-même semble complice. Mais il ne faut pas désespérer : un nouveau Pape, des Français qui soutiennent le héros de l'histoire et puis... Mais je n'en dis pas plus pour ne pas déflorer la fin qui plaira à tous. Un livre très bien écrit, qui se lit d'une traite, à commander et lire de suite. [ La Lorraine royaliste, n° 279, juin 2010 ]
Utopies , vers la ruine ?
5/5 Altaïr .
.----. Avec ce roman sous-titré « La terre, elle, ne ment pas », notre collaborateur a encore frappé un grand coup. Il nous raconte l’histoire d’un viticulteur pied-noir, chassé de ses terres, et qui trouve refuge en Franche-Comté. S’il retrouve, grâce à un héritage, des vignobles à exploiter, il ne tarde pas à entrer en conflit avec les tenants d’une modernité qui a programmé la mort de l’agriculture traditionnelle. Il se lance alors dans l’action syndicale, puis politique par le moyen d’un « blog » sur internet. Le roman se mue alors en politique-fiction, puisqu’il se termine à la restauration de la monarchie et l’abandon des cruelles utopies qui mènent notre monde à la ruine. Ce roman se caractérise par les plaidoyers anti-conformistes de certains protagonistes qui ne font franchement pas dans le « politiquement correct ». Ainsi, on lit p. 47 : « L’agriculture française meurt parce qu’on l’assassine. On l’assassine parce que l’on veut avant tout la disparition de la classe paysanne en raison de son attachement à la famille, aux coutumes ancestrales, à la religion. Pour y parvenir, nos politiciens aveuglés par leur haine jacobine conjuguent l’emploi de deux implacables stratégies: l’une vise les hommes, l’autre les structures, l’appauvrissement, la pollution des sols, enfin l’écoulement des récoltes tributaire de celles en provenance de pays voisins. Ne me dites pas que vous n’avez jamais été traité d’affreux conservateur? De dinosaure échappé de la préhistoire? N’avez-vous jamais eu à vous défendre de l’accusation généralisée de fraude au détriment du fisc, comme si les professions libérales, les artisans, les commerçants, les industriels ne s’y adonnaient pas tout autant que vous et moi. » Et un peu plus loin : « Pour ces gens issus des cénacles intellectuels qui conçoivent l’agriculture à travers leur concept de la modernité, défendre les paysans s’entend former les esprits à l’inéluctabilité des idées nouvelles, transformer les mentalités. Leur but ? Procéder à la mutation d’une activité primaire, fondée sur le travail de la nature avec des moyens naturels, en activité secondaire, c’est-à-dire environnementale, industrielle et de transformation. Pourquoi ? Pour augmenter les rendements et parvenir à une consommation de masse internationale, capable de satisfaire la demande ses supermarchés. Ceux d’entre nous qui n’ont pas encore atteint l’âge de la retraite, qui ont résisté aux avantages matériels, pécuniaires, sociaux du travail dans les usines, qui s’interrogent enfin sur l’avenir de leur exploitation, parce que leurs enfants diplômés s’installent dans les villes et préfèrent l’air vicié d’un bureau climatisé à celui ventilé et pur de la campagne, ceux-là sont devenus, par l’entraînement d’un fatalisme non fondé économiquement, dépendants des “lobbies” d’importation et d’exportation, qui fixent les prix d’achat à leur place, les plus souvent au plus bas niveau, les réduisant de la sorte à la sombre condition du prolétariat. Combien de temps résisteront-ils aux assauts de la tempête qui les secoue? Combien de temps résisterons-nous, vous et moi, nos enfants, à la concurrence libre et souvent déloyale des vins étrangers à notre porte? Comprenez-vous pourquoi j’ose employer les mots complot, assassinat ? » On aura compris que ce roman est tout sauf innocent. Nous ne pouvons que le recommander très chaleureusement. [ Revue Altaïr, n° 1346, Noël 2010 ]