Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Ils sont morts pour leur foi

Référence : 24738
1 avis
Date de parution : 1 octobre 2002
Éditeur : MAME/PLON
Collection : MP/LITTERATURE
EAN 13 : 9782259193153
Nb de pages : 456
26.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Epuisé chez l'Editeur
Voir la disponibilité en magasin

Description
Ce livre est une fresque immense. Celle de toutes les communautés chrétiennes, de quelque confession que ce soit, qui ont été victimes de persécutions au XXe siècle. Il ne s'agit pas de quelques chrétiens courageux au destin exceptionnel, mais bien de plus de trois millions de croyants, persécutés, torturés, exécutés partout dans le monde, la plupart dans l'anonymat. Morts parce qu'ils étaient chrétiens. Du génocide arménien aux violences communistes en Europe comme en Asie, des assassinats par les dictatures d'Amérique latine aux tragédies africaines, de l'oppression exercée par l'Islam intégriste aux crimes de la mafia, le tableau est terrifiant.
L'auteur a eu accès, pour la première fois, aux archives du Vatican, dans lesquelles il a pu dépouiller lettres et mémoires parvenus à Rome en provenance du monde entier : neuf mille dossiers, des milliers de pages relatant, tout au long du siècle, les histoires le plus souvent simples, mais terribles et édifiantes, d'hommes et de femmes de notre temps, victimes de leurs convictions religieuses, dont Andrea Riccardi établit un bilan monstrueux. 
Andrea Riccardi est professeur d'histoire contemporaine à l'université de Rome, et président de la Communauté de Saint-Gilles, nominée plusieurs fois pour le prix Nobel de la Paix.
TitreIls sont morts pour leur foi
Auteur RICCARDI (Andrea)
ÉditeurMAME/PLON
Date de parution1 octobre 2002
Nb de pages456
CollectionMP/LITTERATURE
EAN 139782259193153
PrésentationRelié
Épaisseur (en mm)37
Largeur (en mm)154
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.71
Critique du libraire
La persécution des chrétiens au XXe siècle : les archives du Vatican parlent : 4 millions de morts pour leur foi.
Les avis clients
Croire tue
5/5 Philippe
"Je n'avais pas vu de croix. À la place d'honneur il y avait un portrait de Mao, des drapeaux rouges et des phrases écrites sur les murs. Cette église m'a paru être le symbole des tribulations des chrétiens de Chine." Cet extrait emblématique (page 262) tiré du livre écrit par Andréa Riccardi "Ils sont morts pour leur foi, la persécution des chrétiens au XX ème siècle" explique à lui tout seul la portée du problème des rapports conflictuels entre le christianisme et le vingtième siècle. Il s'agit de remplacer le spirituel par un matérialisme athée, ce que des pays comme l'Albanie ont réussi pleinement, puisque c'est le premier État athée du monde. Qu'un criminel paye pour ses crimes, on peut le comprendre. Tous ces missionnaires, ces religieux et religieuses, ces laïcs, ces évêques, ces prêtres et ces pasteurs, ces moines et ces nonnes, quels crimes ont-ils commis ? Absolument aucun. Leur seul tort est d'être chrétiens. Leur seule tare est d'opposer leur force spirituelle, leur croyance en Jésus-Christ, en ses principes de tolérance, de compassion, de bonté et de don de soi pour les plus déshérités, à la capacité d'anéantissement barbare des idéologies païennes et sataniques. Page 352 : "Il faut extirper ces gens. l'Eglise doit être arrachée de notre terre, à partir de ses racines." "Tuer Dieu, s'il existe, à la chaleur de la révolution... est une mesure très naturelle et très humaine." La volonté de destruction d'idéologies comme le communisme, le nazisme, ou le stalinisme, ne fait guère de doute. Comme le disait monseigneur Romero archevêque latino-américain assassiné comme tant d'autres, "Ces idéologies détruisent les sentiments et les valeurs humaines." Tout doit être passé à la machine à broyer. On s'attaque à tout ce qui représente le Christ, les églises, les monastères, les oeuvres d'arts comme lors de la guerre civile espagnole, où il y eut des pertes inestimables. Mais les plus grandes pertes, sont les vies humaines. De l'Europe à l'Asie, de l'Afrique à l'Amérique du Sud, les chrétiens ont payé un lourd tribut. Il suffisait d'être chrétien, de s'opposer à la barbarie ambiante, de vouloir simplement aider son prochain en suivant l'exemple de Jésus, pour être éliminé. Les victimes chrétiennes se comptent par milliers tout au long du vingtième siècle et sur tous les continents. Il faut rendre hommage à toutes ces personnes, car jamais elles n'ont renié leur foi, même sous les pires tortures, même au milieu des pires conditions inhumaines de détention. Leur foi, c'est leur force. Ces gens là savaient ce que "aimer son prochain" veut dire. C'était tellement fort, qu'ils étaient prêt à sacrifier leur propre vie, avec comme modèle Jésus-Christ. On peut détruire, mutiler, déshumaniser, anéantir le corps, Dieu reste, il survit à toutes les horreurs. Le triomphe de Satan n'est que temporaire. Cet acharnement à vouloir détruire ce qui est bon et humain, est effroyable. On peut se demander si le diable n'est pas déchaîné depuis quelques siècles, particulièrement depuis la révolution française, et plus spécialement au vingtième siècle. Le livre est parfois difficile à lire, tellement l'effroi est grand, l'antinomie entre christianisme et idéologies, viscérale. L'auteur explique le contexte social et politique préalable aux persécutions, ensuite il fait un sinistre recensement des personnes qui ont donné leur vie pour leur foi. Prises dans leur ensemble, ces persécutions revêtent un caractère apocalyptique pour la foi chrétienne. Parler de génocide, n'est pas vain, surtout si l'on considère le cas de l'Arménie, ou les innombrables victimes du communisme. Seul bémol pour ma part, le livre est trop imprégné de l'esprit Vatican II. Je m'interroge sur la notion de martyre. Par exemple, l'histoire des moines du Mont Atlas en Algérie, est frappante. Pourquoi ne sont-ils pas partis, se sachant en danger ? Qui va s'occuper des âmes en déshérence ? Ils étaient plus utiles vivants ! Ils auraient pu revenir, une fois la guerre civile terminée. Un autre exemple : un religieux refuse de donner le nom d'un chef musulman d'une organisation. Il est tué, laissant une veuve et des orphelins ! Le rapport entre les chrétiens et les musulmans est ambigu. l'Islam a t-il également cette notion de charité, de don de soi, cette faculté de donner sa vie pour les pauvres et les damnés de la terre sans distinction de race et de religion ? J'en doute ! Je ne crois pas à l'esprit de tolérance de l'islam. Le martyre a t-il la même signification en Islam que dans le christianisme ? L'un semble tuer, l'autre sauve. C'est pourquoi, je ne comprends pas cette proximité des chrétiens avec cette religion qui a toutes les apparences d'une idéologie totalitaire. C'est comme si le christianisme contenait en lui-même sa propre destruction, à force de vouloir être tolérant. Comme si le syndrome de Stockholm était généralisé, surtout chez les chrétiens. Lorsqu'on a en face de soi un ennemi qui veut nous détruire, il est légitime de prendre les armes. Tendre l'autre joue ne veut pas dire se laisser massacrer. La non-violence religieuse a ses limites. La notion de "guerre juste" chère à Saint Augustin est loin, le temps des croisades est révolu. Aujourd'hui, le nouvel ordre mondial prévaut, entraînant la dilution de la chrétienté dans la République Universelle du genre humain. La croyance est un roc, il ne doit pas s'effriter. Des gens sont morts pour le christianisme, il ne doit pas perdre son âme sous les assauts d'idéologies mortifères, que ça soit la gnose où le totalitarisme. Tous ces chrétiens, qui ont fait don de leur vie sans hésiter, seraient-ils morts pour rien ? Je ne veux le croire.