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La désinformation autour de Marie-Antoinette

Référence : 21948
3 avis
Date de parution : 15 juillet 2006
Auteur : SANDERS (Alain)
Collection : L'ETOILE DU BERGER
EAN 13 : 9782952421461
Nb de pages : 100
16.00
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Description
Le 8 mai 1770, Marie-Antoinette (elle a alors quinze ans et vient d'arriver en France) écrit à sa mère, l'impératrice Marie-Thérèse : "Quel bon peuple que les Français ! Je suis reçue à Strasbourg comme si j'étais une enfant aimée qui revient chez elle... Seulement on me fait trop de compliments."
"Seulement on me fait trop de compliments." Pauvre petite fille... Vingt ans plus tard, celle qu'un chroniqueur du temps avait surnommée "la petite fiancée du peuple français" devint la "reine scélérate", "la hyène autrichienne", "l'Allemande", "l'étrangère monstrueuse". Pour en arriver là, des années de libelles, de pamphlets, de calomnies, de mensonges. De la désinformation plein pot, comme on dirait aujourd'hui.
Ce petit ouvrage n'a d'autres ambitions, alors qu'un film récent vient de nous proposer une Marie-Antoinette fantasmatique, que de remettre son histoire à l'endroit.
TitreLa désinformation autour de Marie-Antoinette
Auteur SANDERS (Alain)
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution15 juillet 2006
Nb de pages100
CollectionL'ETOILE DU BERGER
EAN 139782952421461
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)8
Largeur (en mm)130
Hauteur (en mm)250
Poids (en Kg)0.12
Critique du libraire
Petit manuel pour la défense de la Reine. Tous ces arguments sont à connaître, nous mettons simplement en garde, l´auteur cite des paroles de chansons contre Marie-Antoinette qui sont odieuses mais cela permet de bien comprendre l´état de l´esprit de l´époque.
Les avis clients
Une réplique à Sofia Coppola !
5/5 Ecrits de Paris
.----. Tirant plus vite que son ombre, à l’instar d’un de ses cowboys préférés, Alain Sanders a déjà imprimé une réplique au film de Sofia Coppola. Ce n’est pas pour autant un libre bâclé. Au contraire : un très joli ouvrage, agréablement présenté, et appuyé sur une bibliographie de quarante titres. Sanders n’hésite pas, évidemment, à citer quelques-uns des couplets coquins qu’il stigmatise, mais il cite aussi le très joli quatrain sur les bonshommes de neige qui représentaient le roi et la reine, lors du terrible hiver 1783- 1784. Je le reprends ici parce qu’une coquille, la seule de l’ouvrage, l’abîme un peu : « Reine dont la beauté surpasse les appas, Près d’un roi bienfaisant occupe ici la place. Si ce monument frêle est de neige et de glace, Nos cœurs pour toi ne le sont pas. » [ E. Nivelleau dans Ecrits de Paris, n° 691, octobre 2006 ]
Une réponse cinglante !
5/5 Lectures Françaises .
.----. Pendant trois mois (jusqu'au 30 juin dernier) s'est tenue au Grand Palais (à Paris) une remarquable exposition consacrée à la reine Marie-Antoinette. (…) C’est aussi une occasion de rappeler : La désinformation autour de Marie-Antoinette, d'Alain Sanders, « qui constitue une réponse cinglante aux salisseurs de la mémoire ». (Franck Delétraz). (…). [ Lectures Françaises, n° 615-616, juillet-août 2008 ]
Edifiant.Terrifiant.
3/5 Culture Normande .
.----. (…) Deux ouvrages permettent de faire le point sur ceux qui ont écrit sur Marie- Antoinette : Marie-Antoinette et ses biographes, de Cécile BERLY et La Désinformation autour de Marie-Antoinette, d’Alain SANDERS. Cécile Berly dissèque les ouvrages des frères Goncourt, de Jean Chalon, de Stefan Sweig, d’Evelyne Lever et du couple Girault de Coursac. A propos de ces derniers, je me souviens d’avoir assisté à l’une de leurs conférences à Rouen : une véritable altercation s’était produite lorsque M. Girault de Coursac s’était permis de critiquer la Reine, expliquant qu’elle n’avait pas été une bonne conseillère de Louis XVI. Une personnalité rouennaise bien connue, M. Vallet, avait interrompu l’auteur et déclaré qu’il n’acceptait pas que l’on insultât la Reine. On était en 1989, deux siècles après les événements ! Alain Sanders explique le cheminement de la monstrueuse campagne d’opinion qui a transformé en quelques années « la petite fiancée du peuple français » - qui notait d’ailleurs très lucidement : « On me fait trop de compliments » - en « reine scélérate, étrangère monstrueuse et hyène autrichienne ». Des piqûres d’épingles des épigrammes aux plus abominables calomnies, toute la gamme des mensonges et des volontés de nuire ont permis cette dégradation d’image radicale. Edifiant. Terrifiant. [ Guillaume Lenoir dans Culture Normande, n° 36, 1er trimestre 2007 ]