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Les signes de pourpres - Récit africain

Référence : 11698
2 avis
Date de parution : 15 juillet 2009
EAN 13 : 9782357910065
Nb de pages : 152
18.00
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Description
Lors d'un séjour dans sa maison natale en Normandie, Aubin raconte à ses neveux comment, jeune médecin dans le sud-algérien, il a rencontré Dieu. Après s'être familiarisé avec l'œuvre de Mgr Lavigerie, il avait demandé des signes et en avait reçus au hasard de ses rencontres et de ses méharées dans le désert. Ordonné prêtre à Carthage, il avait été, dans un premier temps, envoyé au Soudan pour y soigner des lépreux, puis au Kenya auprès des tribus Kikuyu et Massaï. Son amitié avec un murran nommé Moye (qu'il sauvera d'une péritonite) va le sensibiliser avec le monde animal et lui permettre d'appréhender l'Afrique comme une terre initiatrice qui remet l'homme dans la perspective de ses origines, tout en lui restituant sa richesse patrimoniale.
A travers des faits concrêts mais surprenants, dans ce milieu âpre et sauvage, d'une beauté grandiose, Aubin et Moye vont être les témoins de cette rédemption qui est à l'œuvre dès ici-bas, en marche dès aujourd'hui.  

Avec ce récit africain, Armelle Barguillet Hauteloire nous offre à lire son treizième ouvrage, après ceux consacrés à la poésie, à Marcel Proust et à la jeunesse. Poète, essayiste et romancière, elle cherche à saisir, au travers de chacun de ses livres, la part la plus secrète de notre nature : nos motivations spirituelles et, en quelque sorte, la lumière portée sur le tracé visible de nos vies.
TitreLes signes de pourpres - Récit africain
Auteur BARGUILLET HAUTELOIRE (Armelle)
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution15 juillet 2009
Nb de pages152
EAN 139782357910065
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)11
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.19
Critique du libraire
Episodes de l´évangélisation en Afrique à partir de faits concrêts et surprenants. "Comment le visible invite à interroger l´invisible et comment faune et flore africaines peuvent remettre l´homme dans la perspective de ses origines".
Les avis clients
Rencontre avec Dieu !
5/5 Présent .
.----. Il faut bien dire que nous n’attendions pas Armelle Barguillet Hauteloire, spécialiste de Proust (1), sur un tel sujet : l’histoire d’un missionnaire dans le Kenya des Massaïs. Le sous-titre des Signes pourpres est : « Récit africain ». Et c’est bien de cela qu’il s’agit. Un roman qui, loin des sentiers battus de la grosse cavalerie littéraire française de la rentrée, révèle la part la plus secrète de notre nature. Nos motivations spirituelles et la lumière portée sur le tracé visible de nos vies. Lors d’un séjour – une sorte de perm – en Normandie, Aubin, l’oncle africain, raconte à ses neveux comment, alors qu’il n’était qu’un jeune médecin dans le sud de l’Algérie française, il a rencontré Dieu. Inutile de dire que les neveux sont pendus aux lèvres de cet « aventurier » qui a rapporté dans ses bagages des souvenirs exotiques et des photos de ce Kenya, terre initiatrice qui remet l’homme dans la perspective de ses origines. Le Kenya – et comment ne pas penser à Karen Blixen et à sa Ferme africaine – est un pays singulier où coïncident « les neiges éternelles et les essences tropicales, la savane épineuse et les marais de la mangrove, les lacs les plus larges et les fleuves les plus longs, les déserts les plus vastes et la faille de l’écorce terrestre la plus spectaculaire ». Après l’Algérie et la découverte de l’œuvre de Mgr Lavigerie (Aubin sera ordonné prêtre à Carthage), le jeune missionnaire sera envoyé un temps au Soudan, pour y soigner les lépreux, puis au Kenya auprès des tribus Kikuyus et Massaïs avec, pour commencer, la découverte de Nairobi dont le nom, en langue maâ, signifie « le commencement de toute chose, la source de toute fraîcheur ». Ce n’est pas une mission facile. D’abord parce que le Kenya vient d’accéder, après les horreurs des Mau-Mau, à l’indépendance. Ensuite parce que les Massaïs, s’ils ont eu cette chance de passer à travers les mailles de l’islam, ne sont pas des « clients » faciles et que leur animisme est profondément ancré dans leurs croyances. Dans sa mission, Aubin est assisté de deux sœurs infirmières, d’un frère enseignant et de deux jeunes prêtres. Il va se lier d’amitié avec Moye, un jeune murran, à savoir un adolescent qui, au terme d’une longue et parfois cruelle initiation, deviendra un guerrier, en même temps qu’il fera la connaissance de Yankihi, une jeune Kikuyu. Les Massaïs sont d’origine nilotique, les Kikuyus d’origine bantou. Et il n’y a guère, c’est le moins que l’on puisse dire, d’atomes crochus entre les deux ethnies. Yankihi va pourtant épouser – Roméo et Juliette au Kenya – un autre jeune Massaï, Noro... Mais nous vous laissons découvrir les secrets de ce roman africain qui vient nous dire, au moment où nous désespérions un peu, que l’Afrique peut toujours inspirer de grands livres. [ Signé : A.S. dans " Présent ", n° 6922 du jeudi 10 septembre 2009 ] (1) On lui doit : Proust ou la recherche de la rédemption et Proust et le miroir des eaux.
Une constante spiritualité...
5/5 L'Algérianiste .
.----. Récit d'épisodes de la vie d'un Père Blanc, ce livre sort de l'ordinaire littéraire. Aubin, médecin de formation, effectue son service militaire au Sahara alors français. Il y est impressionné par l'envoûtante beauté du désert, par la personnalité des Touaregs et par le dévouement des religieux (Pères Blancs ou Soeurs soignantes) au service des démunis. Il est amené à prendre connaissance de l'oeuvre de Mgr Lavigerie; athée jusque-là, il acquiert la foi et décide d'être prêtre. Après son noviciat, notamment à Carthage, il est envoyé au Soudan, puis au Kenya. L'essentiel du livre porte sur ses rapports avec un Masaï de haute lignée qu'il a sauvé d'une péritonite. Ce jeune homme lui fait connaître son pays et ses hommes, la nature et ses animaux. Nous avons là des anecdotes, sur les humains et sur les bêtes, très significatives. Au spectacle de cette vie, il est conforté dans ses convictions. Livre original, empreint d'une constante spiritualité qui fait défaut la plupart du temps aux écrits d'aujourd'hui. [ Signé : Yves Naz dans " L’Algérianiste ", n° 128, décembre 2009 ]