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Le Who´s who des cowboys chantants

Référence : 9257
2 avis
Date de parution : 9 décembre 2009
Auteur : SANDERS (Alain)
Collection : GO WEST
EAN 13 : 9782357910119
Nb de pages : 166
18.00
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Description
Les cowboys chantants, les singing cowboys, ont marqué (des années 30 aux années 50) aussi bien le monde de la chanson westernienne que celui du cinéma. Les thèmes des films dans lesquels apparaissaient les singing cowboys étaient souvent les mêmes : défense d'un ranch ou d'une petite ville contre des bandits, protection de la veuve et de l'orphelin, intervention du beau cowboy qui, à la fin de l'épisode, partait dans le soleil couchant avec (ou sans) la jolie jeune fille. Une autre époque ? Pas vraiment. Et l'on a tous dans le cœur cette séquence de Rio Bravo où, dans le bureau du shérif, Ricky Nelson, John Wayne, Dean Martin et Walter Brennan entonnent Rio Bravo et My Rifle, My Pony And Me. Mais tout décolle vraiment dans les années 30. A partir du moment où les chansons deviennent parties intégrantes des westerns. On porte au compte de l'une de ces cowboys-stars, Ken Maynard, le crédit de ce mariage (entre les films de cowboys et les chansons du même métal). Le singing cowboy est devenu une institution. Il est la dernière incarnation d'un idéal américain : le cowboy bagarreur, simple et travailleur, en tant que héros moral. Après tout, les sales types ne chantent pas.
TitreLe Who´s who des cowboys chantants
Auteur SANDERS (Alain)
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution9 décembre 2009
Nb de pages166
CollectionGO WEST
EAN 139782357910119
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)13
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.21
Critique du libraire
Petite biographie cinématographie des singing cowboys d´Allen Rex à Bob Wills.
Les avis clients
I’m a lonesome cowboy
5/5 Le Choc du Mois .
.----. I’m a lonesome cowboy Vous n’y connaissez rien aux cowboys chantants ? Tout au plus connaissez-vous quelques airs de country ou quelques airs de westerns et ce n’est même pas sûr. Même les fumeurs de Malboro ne connaissent plus John Wayne ! En outre les nouvelles générations ne perçoivent le western que par sa version parodique dite spaghetti. Tout se perd et tout se transforme dans le grand oubli général. Dès lors le petit opuscule constitué de notices biographiques détaillés sort de l’oubli tout ce monde des singing cowboys « dernière incarnation de l’idéal américain : le cowboy bagarreur, simple et travailleur, en tant que héros moral ». On croit volontiers Alain Sanders sur parole. Néanmoins, pour que l’ouvrage soit parfait, il eut fallu un CD d’accompagnement ! [ Signé : DS dans " Le Choc du Mois ", n° 35, janvier 2010 ]
Popularité de ce type de divertissement.
4/5 Rivarol .
.----. Les malades de l'Ouest américain, des mustangs, du dobro, de la blue grass et de la country danse vont s'arracher ce livre où sont recensés pas moins de 55 des plus grands chanteurs de country qui, entre les années 1930 et 1960, tournèrent des centaines de films – de cowboys comme on disait alors. Les moins initiés se souviendront de Roy Rogers, Marty Robbins, Gene Autry, Patsy Montana, et autres Eddie Dean, pour la plupart nés dans une cour de ferme et poussés sur les routes par la grande misère de 1929. Ils reconnaîtront en même temps le clin d’œil de l'auteur qui aura glissé dans sa liste les monuments que furent Bing Crosby et John Wayne – et il aurait pu ajouter Elvis Presley. Le premier, s'il se hasarda souvent dans la country, ne tourna-t-il pas en 1936 dans Rythm on the Range, un western qui fut un immense succès et ouvrit la voie pour trente ans à la déferlante des cow-boys chantants de Hollywood ? Quant au second, certes doublé dans les séquences musicales, il n'en figura pas moins dans treize films du genre, ce qui prouve la popularité de ce type de divertissement. Mais le livre d'Alain Sanders va bien au-delà. Il montre sans y paraître l'énormité de la dépossession d'une culture et d'une civilisation qui depuis un demi-siècle ont été squattées par toutes les peuplades de la terre. Entre les deux guerres, l'Amérique était une nation rurale et se reconnaissait dans ces chanteurs et ces films qui la représentaient telle qu'elle était. Blanche, chrétienne, fière de son identité euro-américaine et formidablement généreuse. A voir ce qu'elle est devenue dans le chaos multiracial illustré par Martin Luther King et Obama, on comprend quelle révolution génétique soigneusement tue a roulé sur ce continent. La catastrophe urbaine qui s'est abattue en quelques décennies sur les grandes métropoles les a transformées en cloaques verticaux pris d'assaut par des dizaines de millions d'allogènes n’ayant avec l'Amérique d'hier aucune communauté de culture, d'histoire, de moeurs et de destin. Soucieux seulement de plaquer leurs rites exotiques sur une vision strictement urbaine, consumériste, réfractaire à tout ce que charriait depuis quatre cents ans la civilisation dominante profondément européenne. Les sit coms débiles diffusent sur tous les écrans de télévision du monde une image affligeante du pays qui fut celui des grands espaces et de la frontière, « terre des hommes libres et patrie des braves » comme le clame le Star-Spangled Banner. Cette Amérique down town visqueuse, grouillante, sombre, sale, bruyante, que nous enfournent jusqu'à la nausée ses feuilletons policiers avec leur commissaire toujours noir, leur flopée d'inspecteurs chicanos, le génial technicien asiatique et les inévitables assassins caucasiens, s'enrobe de reg, gae, de hip hop et des syncopes analphabètes des raps enragés. - Ils sont les grimaces déliquescentes d'une société dissonante, antagoniste, haineuse et, demain, hostile. Le western et la musique country étaient hier l'expression d'une Amérique conquérante, homogène et harmonieuse. Celle de l’urban mousek et des séries policières ou urgentistes représente un empire moribond, en guerre avec lui-même. Multiracial. [ Signé : Jim Reeves dans " Rivarol ", n° 2940 du 19 février 2010 ]