Flos Floris ou neuf poésies du Carmel du Père Gabriel de Saint-Elie
ANDRÉ (Abbé Jean-Paul)
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Les saints qui le sont depuis leur enfance, nous jettent dans une admiration toute particulière de la bonté et de la miséricorde de Dieu - et cette affirmation ne veut retirer aucun de leurs mérites, ni nier leurs combats. Mais cet homme, cette femme, qui n'ont jamais souillé la robe de leur baptême, nous attirent un peu comme l'enfant nous attire. Même avançant en âge, ils ne peuvent perdre une certaine innocence que nous continuons à leur attacher, ce qui nous rend parfois difficile de les imaginer vieillissant vraiment : ils gardent intacts les privilèges de l'enfance, tout en acquérant la Sagesse éternelle qui est donnée aux petits. Et remarquons que les patronnes que la France a reçues du Ciel : la Très Sainte Vierge, sainte Jeanne d'Arc et sainte Thérèse, possèdent cet éclat si délicat, élevé au plus haut point pour Notre-Dame. Sainte Jeanne d'Arc, la vierge guerrière, plus à l'aise que les capitaines dans la conduite d'une armée, nous apparaît dans ses interrogatoires remplie d'une simplicité qui est le privilège des jeunes années. Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, dans sa force et son renoncement de carmélite, nous est connue par sa voie d'enfance, enfance dont elle a gardé les plus beaux traits. La Très Sainte Vierge nous attire à son Coeur de Mère, parce que nous y découvrons une maternité mûrie dans la communion avec son Enfant divin.
Mr l'abbé Arnaud SÉLÉGNY
Menzingen. le 1er mai 1999.
(Extrait de la préface de la 2e partie)