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Les vingt-cinq ans de ´ Présent ´. Confessions didactiques

Référence : 242
2 avis
Date de parution : 24 juin 2007
Auteur : MADIRAN (Jean)
EAN 13 : 9782916727189
Nb de pages : 38
15.50
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Description
"Dans la fondation et la vie de Présent, il y a eu et il y a, indispensablement, deux choses : la faveur du public, la grâce de Dieu.
Mais il a fallu aussi que nous y mettions du nôtre.
C'est, en somme, un regard - comme on dit aujourd'hui - "identitaire", oui, un regard identitaire que je vous propose de porter avec moi sur ces 25 années. 
À Présent, comme je l'avais fait à Itinéraires, je n'ai rien inventé, j'ai seulement voulu transmettre ce que j'avais reçu. J'ai voulu apporter à Présent, dans ce journalisme de chaque jour et d'écriture rapide, l'héritage d'une civilisation chrétienne et d'une nation française, l'héritage de ce que la France, "mère des arts, des armes et des lois" a fait de mieux : et ce qu'elle a fait de mieux ce sont les croisades, ce sont les églises romanes et les cathédrales gothiques ; ce sont les belles lettres de la langue française ; ce sont les missionnaires français dans le monde entier..."
TitreLes vingt-cinq ans de ´ Présent ´. Confessions didactiques
Auteur MADIRAN (Jean)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution24 juin 2007
Nb de pages38
EAN 139782916727189
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)4
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.07
Biographie
Jean MADIRAN (1920-2013)
Jean MADIRAN (1920-2013) Né le 14 juin 1920 à Libourne, décédé à Paris le 31 juillet 2013, Jean Arfel, alias Madiran, Lagor ou Castetis, devient disciple de Charles Maurras qu'il rencontre pour la première fois en 1942.  

Jean Madiran : l'itinéraire s'achève  

Jean Madiran est mort le 31 juillet. Le fondateur du quotidien Présent était une figure de la presse politique française. Né en 1920, Jean Arfel écrit sous son nom ses tout premiers articles dans la Revue universelle, proche de l'Action française quelques mois avant le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale. Remarqué par Charles Maurras, qui le considère très vite comme l'un de ses jeunes dauphins, ce fervent partisan de la Révolution nationale, voulue par le Maréchal Pétain, fonde après la guerre L'indépendance française, qui, entre 1946 et 1950, accueille d'anciens journalistes de l'Action française comme Pierre Varillon. Très vite, à travers un itinéraire spirituel exigeant, il devient l'un des censeurs de la politisation à gauche de l'Eglise de France, contre laquelle il écrit deux livres retentissants, Ils ne savent pas ce qu'ils font et Ils ne savent pas ce qu'ils disent (1955), qui consacreront son talent d'essayiste. En 1956, il fonde la revue Itinéraires, qui, jusqu'en 1996, sera le symbole de la résistance spirituelle des catholique au processus d'autodestruction de l'Eglise, défendant avant que quiconque y ait seulement songé, la pérennité de la liturgie traditionnelle. Dans des Editoriaux, à la rhétorique ciselée, il perpétue quelque chose de la voix grave et obsédante de Charles Péguy. Une collection Itinéraires groupe autour de la revue des contributeurs de talent, de Henri Massis aux frères Charlier et à Louis Salleron. En 1968, Jean Madiran publie L'hérésie du XXème siècle. La revue tend à devenir l'expression d'une véritable école de pensée traditionaliste catholique. C'est dans cette perspective qu'en 1982, avec Romain Marie, François Brigneau et Pierre Durand, il fonde le quotidien Présent, dont il sera le directeur de la rédaction, le directeur de la publication et jusqu'aujourd'hui le directeur émérite et chroniqueur brillant.
Proche de Mgr Lefebvre, il avait refusé d'opter en 1988 en faveur des sacres illégaux de quatre évêques, préférant la position légitimiste de son vieil ami Dom Gérard Calvet, prieur puis abbé du monastère bénédictin du Barroux. Proche du Front national et de Jean-Marie Le Pen, il n'avait pas voulu vouer aux gémonies Bruno Mégret, lors de la scission de 1998, considérant qu'un journaliste n'avait pas à prendre parti dans une affaire d'hommes. Rappelant plusieurs fois par semaine, dans Présent, les fondamentaux du combat national et catholique, il publie de nombreux livres parmi lesquels, en 2002, Une civilisation blessée au cœur, qui passe pour son testament politique et La révolution copernicienne dans l'Eglise qui est son testament spirituel. 
[ Publié le jeudi 1 août 2013 par Minute ]    
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Critique du libraire
Confessions didactiques. Reproduction du discours prononcé le 25 mars 2007 pour le 25e anniversaire de la fondation du quotidien Présent. Suivi de : - Entretien accordé en 2005 au magazine Reconquête. - Version définitive de la parabole du pommier.  
Les avis clients
Préhistoire du journal !
5/5 Lectures Françaises / 1975 .
.----. Depuis peu paraît à Castres, dans le Tarn, un journal qui se veut la " tribune de liaison des Comités d'action politique et sociale ". Il s'agit de Présent ( C.A.P.S., B.P. 64, 81102 Castres -- Le N° : 1 F ) dont M. Jean Faure est le directeur et M. Romain Marie le rédacteur en chef. Son comité de rédaction se compose de MM. Pierre Arnaud, L.-D. Burdeyron, Marcel Butti et Pierre Montane de La Roque. Ce groupe vient de publier en brochure son manifeste, intitulé : " Appel à la mobilisation sociale ". ( numéro 219-220 ; juillezt-août 1975 ).
Un plaisir pour le cœur !
3/5 Una Voce .
.----. Le quotidien Présent a fêté dernièrement à Villepreux son 25e anniversaire et Jean Madiran a eu la bonne idée de réunir dans une de ces jolies plaquettes éditées par Via Romana trois textes qui sont un plaisir pour le cœur et l’esprit : le discours des vingt-cinq ans, une interview de l’auteur parue en 2005 dans Reconquête, le magazine de Bernard Antony, mais complétée en 2007, ainsi que la version définitive de la parabole du pommier. Ces « confessions didactiques » sont à la fois actes de piété, au sens de la piété filiale, et expression de fidélités complémentaires et cohérentes. Le « discours » est d’une grande richesse, d’une rare densité et d’une merveilleuse clarté. On retrouve les admirations fondées de Jean Madiran qui ont balisé son existence et stimulé une intelligence qui ne supporte aucune ambiguïté (Maurras, le Maréchal, sainte Jeanne d’Arc). Il déclare : « Notre identité vient d’abord de notre enracinement, et cet enracinement est profond, il est difficilement arrachable. C’est lui qui fait de nous des réfractaires refusant toute allégeance aux idéologies, aux institutions et aux pratiques qui viennent quotidiennement dénaturer la vie des familles, la vie des métiers, la vie intellectuelle, la vie religieuse. C’est là notre combat de chaque jour. » Fidélité à l’héritage de la France. Si dans l’interview intitulée « Comme des mousquetaires d’Alexandre Dumas », on découvre des aspects inattendus ou cocasses, le goût de Jean Madiran pour certains vins et les cèpes à la bordelaise, on le voit enfant dans les carrées de vigne, mais surtout il nous est donné de découvrir la chaleureuse amitié qu’il voue à ses collaborateurs de Présent, et les mérites qu’il leur reconnaît. Les lecteurs de ce quotidien, qui mériterait une plus large diffusion, peuvent s’associer à ces vœux d’anniversaire en s’y abonnant. Je vous laisse enfin découvrir la parabole du pommier. Elle a la clarté, la netteté, la brièveté d’une devise. Elle est une leçon de sagesse. [ Jacques Dhaussy dans Una voce, n° 255, juillet-août 2007 ]