Nature humaine et Révolution française - Du siècle des Lumières au Code Napoléon - 3e édition
Date de parution :
01 sept. 2015
Auteur :
MARTIN (Xavier)
Éditeur :
DMM (DOMINIQUE MARTIN MORIN EDITIONS)
EAN 13 :
9782856523704
Nb de pages :
308
Référence interne:
12027
Description
La vision de l'homme que nos "grands ancêtres" ont héritée de l'esprit des Lumières est plutôt surprenante. Leur image de l'homme est très réductrice. "L'homme et l'animal ne sont que des machines de chair ou sensibles." Ces mots fort clairs de l' "humaniste Diderot", que cosigneraient, pour l'essentiel, tant de ses collègues (Voltaire inclus), résument bien tout : réduction de tous les phénomènes d'intériorité (intelligence et sentiments) à un jeu mécanique des sensations et impressions, absence de frontière entre animal et homme, entière absence de volonté, de liberté en l'être humain, mécaniquement assujetti à l'égoïsme.
Ces constatations, dont le présent ouvrage fonde minutieusement la démonstration sur un florilège impressionnant de citations, éclairent bien des choses. Elles font, notamment, plus que suggérer une profonde cohérence entre l'idéologie des droits de l'homme, les faux frais douloureux de l'épopée révolutionnaire, et certains hasards de la bioéthique contemporaine.
Xavier Martin, Professeur des Universités, enseigne l'histoire du droit, l'histoire des idées politiques, la philosophie du droit. Plusieurs de ses nombreuses études sur certains des fondements doctrinaux méconnus de la Révolution française et du Code civil de 1804 ont été traduites en italien, en japonais, en espagnol ou en anglais.
Titre | Nature humaine et Révolution française - Du siècle des Lumières au Code Napoléon - 3e édition |
Auteur | MARTIN (Xavier) |
Éditeur | DMM (DOMINIQUE MARTIN MORIN EDITIONS) |
Date de parution | 01 sept. 2015 |
Nb de pages | 308 |
EAN 13 | 9782856523704 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 17 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 225 |
Poids (en Kg) | 0,430 |
Critique du libraire
La Révolution française doit une large part de son inspiration philosophique à des théories très méthodiquement négatrices de la liberté de l´homme. Il y a là, quant à son fondement, pour le moins une ambiguïté, dont la très sensationnelle évidence laisse l´historiographie comme paralysée, dirait-on, en tout cas totalement muette.