N° 721 - Mai 2017 : Un chef pour la France ?
Date de parution :
05 mai 2017
Auteur :
LECTURES FRANÇAISES
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
0000000909402
Nb de pages :
64
Référence interne:
90940
Description
- Éditorial (par Jérôme Seguin) (p. 1)
- Les brèves (p. 3)
- Les dates à retenir (p. 5)
Politique française
- Résultats du premier tour de l'élection présidentielle (p. 6)
- De qui la France a-t-elle besoin ? (par Pierre Romain) (p. 7)
- Vous n'avez rien à déclarer ? Le cas Macron (par Jacques De Kremer) (p. 11)
- Entretien avec François Bert (p. 13)
- Examen des projets des candidats à l'élection présidentielle relatifs aux domaines régaliens de la Défense et de la Sécurité (par Sertorius) (p. 18)
Actualité
- La récapitulation de Me Jean-Yves Robert-Carteret (par J. de K.) (p. 27)
Économique et social
- La fébrilité monétaire mondiale (par Jacques Darbois) (p. 29)
- Quelques données chiffrées sur la démographie française (par Michel Leblanc) (p. 37)
Media
- Omniprésence du numérique (par J. De K.) (p. 40)
*
- Dans notre courrier (par Jean Auguy et J. S.) (p. 45)
Origines familiales des hommes politiques - Vive la famille ! - Madeleine Sidos (+) - Électricité - Alain Soral - Roland Borel et l'abbé Montheil - Télévision - Maurice Allais - Patagonie - Confrontation (revue).
- Courrier des lecteurs (p. 49)
*
- Échos et rumeurs (par P. R., J. De K., et M. L.) (p. 51)
Les trusts du très haut débit se frottent les mains - Christiane Lambert à la tête de la FNSEA - Départs programmés dans le renseignement français - Mises en garde contre le mauvais vote - La Défense et la cybersécurité - L'art de connaître la loi.
Géopolitique
- Le mondialisme en marche (par Claude Vignon et Winston Smith) (p. 55)
- Les efforts de George Soros.
*
- Ils nous ont quittés (p. 57)
Robert Joudoux - Nicole Tapié de Celeyran - Louis-Christian Michelet - Henri Ducros.
*
- La vie des livres (par J. S.) (p. 59)
Jehan Morel - Mathieu Detchessahar - Pierre Delhomme - Un Livre blanc Pour une nouvelle politique familiale - Défendre ! Jacques Isorni, l'avocat de tous les combats (de Gilles Antonowicz) - Guennaël de Pinieux - Les Éditions du Drapeau Blanc - La Royauté et le sacré (de Christophe Levalois).
Titre | N° 721 - Mai 2017 : Un chef pour la France ? |
Auteur | LECTURES FRANÇAISES |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 05 mai 2017 |
Nb de pages | 64 |
EAN 13 | 0000000909402 |
Présentation | Journal, Revue |
Épaisseur (en mm) | 4 |
Largeur (en mm) | 160 |
Hauteur (en mm) | 240 |
Poids (en Kg) | 0,120 |
Critique du libraire
ÉDITORIAL : 23 avril 2017, le verdict vient de tomber : ne restent plus en lice, au soir du premier tour, que deux « heureux » élus, Emmanuel Macron et Marine Le Pen (nous publions en page 6, le tableau définitif des résultats). Jusqu'à la veille du scrutin, les pronostics sont restés, nous a-t-on dit... fluctuants et indécis, laissant les électeurs dans l'incertitude, l'hésitation, le doute, la perplexité ou l'indétermination, tant la pression médiatique, tonitruante caisse de résonance des instituts de sondages, avait accompli très docilement son œuvre de manipulation destinée à orienter les votes comme il lui convient, le jour fatidique. Dans un tel contexte, le résultat obtenu n'est pas une surprise : tout était pratiquement décidé d'avance. Les commentaires prononcés dès dimanche soir à partir de 20 heures étaient affligeants de conformisme et de « bourrage de crânes » ; il n'a pas fallu attendre plus d'une heure pour entendre, les uns après les autres (sur tout l'éventail de l'échiquier politique, de Hamon jusqu'à Fillon et combien d'autres...), tous ces beaux messieurs (qui s'entredéchiraient, se houspillaient, s'insultaient parfois, il y a quelques semaines et même quelques jours encore !) se prononcer « solennellement » (presque « la main sur le cœur » !) en une prise de position unanime pour ne donner, à l'unisson, qu'un seul mot d'ordre (on nous leurre, une fois de plus, avec l'expression convenue de « consigne de vote ») : « Tous derrière Macron », non pas dans un soutien d'adhésion à un quelconque programme de gouvernement, mais parce qu'il est d'une extrême urgence de « sauver la démocratie » et pour cette mission vitale pour la France, la seule attitude convenable est de faire barrage à l'affreux, l'horrible, l'infréquentable Front national (ce que nous disions déjà dans l'éditorial de notre précédent numéro) ! N'allez pas penser un instant, en lisant ces lignes, que nous apportons le moindre soutien à Mme Le Pen. Mais nous pouvons au moins nous satisfaire de rappeler que les préventions que nous n'avons cessé de publier dans notre revue depuis tant et tant de mois trouvent là leur illustration incontestable. On peut conserver le droit légitime de nous demander en quoi peut être utile une telle mascarade qui porte le nom de « suffrage universel », puisque quoi qu'il arrive, les règles sont faussées, les dés sont pipés et les cartes biseautées. L'évidence nous aveugle de son éblouissante lumière : peu importe la souveraineté populaire puisque celle-ci est systématiquement et délibérément bafouée et piétinée par ceux qui s'en disent les défenseurs (relire à ce propos le très lucide entretien avec Maxence Hecquard paru dans notre précédent numéro à propos de son livre Les Fondements philosophiques de la démocratie moderne). Pour ce qu'il est convenu de dénommer les « dirigeants », la réponse est limpide : il n'est besoin ni de la souveraineté populaire, ni de l'assentiment du peuple, puisqu'en chaque circonstance, on lui retire la liberté de s'exprimer en toute objectivité. A la date où nous écrivons, il reste un second tour pour « élire » le « grand » vainqueur. Nous ne nous faisons aucune illusion : celui-ci est d'ores et déjà tout désigné et nous ne sommes pas dupes, il est inutile de le nommer, il ne faut pas être « grand clerc » pour connaître dès aujourd'hui lequel sera adoubé ! Et dire qu'après cela, il y en a toujours qui clament « vive la démocratie » ! NB. Ces propos ont été rédigés « à chaud » dès le soir du premier tour. Leur conclusion pourrait ne pas correspondre au résultat du second tour (mais cela nous étonnerait fort) car le bon à tirer de ce numéro a été remis à notre imprimeur entre les deux tours. Jérôme SEGUIN