N°192 Février 1993 - 1793-1993 : un régicide maçonnique (2e partie)
Date de parution :
01 févr. 1993
Auteur :
LECTURE ET TRADITION
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
0000000038126
Nb de pages :
36
Référence interne:
64910
Description
- Bibliographie
- Authenticité du document
Titre | N°192 Février 1993 - 1793-1993 : un régicide maçonnique (2e partie) |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 01 févr. 1993 |
Nb de pages | 36 |
EAN 13 | 0000000038126 |
Présentation | Journal, Revue |
Épaisseur (en mm) | 30 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0,070 |
Critique du libraire
Editorial (extrait) par Jacques Bainville : La monarchie française existait depuis huit siècles et elle n'aurait pas duré aussi longtemps si, au cours des âges, elle ne s'était transformée et adaptée. Le pouvoir royal n'était pas sous Louis XIV ce qu'il était sous Robert le Pieux ou Louis le Gros, ni même sous Louis XIII, quand l'habitude du "ministériat" avait prévalu et quand le premier ministre gouvernait au nom du roi. Au XVIIIe siècle, un besoin de réformes profondes était apparu. La monarchie, dans la tâche d'administrer et de gouverner, trouvait devant elle un obstacle. Et cet obstacle était un pouvoir judiciaire et législatif, les Parlements, munis d'une telle autorité qu'ils étaient capables de tenir la royauté en échec. Défenseurs des traditions, des coutumes et des droits acquis, les Parlements interdisaient tout progrès. La suppression des abus n'était qu'un mot lorsqu'une institution puissante et indépendante comme celle-là intervenait pour les maintenir et repoussait jusqu'aux impôts les plus nécessaires. Le règne de Louis XV fut une longue lutte contre les Cours qui rendaient impossible tout assainissement des finances. A la fin, Louis XV voulut en finir avec cette espèce de Fronde sèche. Le Parlement de Paris fut cassé. Un nouveau régime judiciaire, qui retirait aux corps de magistrats leur omnipotence, fut établi. Ce fut ce que les contemporains, qui avaient bien compris l'importance de cet acte politique, appelèrent la "révolution" de Maupeou (2). Lorsque Louis XV mourut, le nouveau système était en voie d'application.