N°115 Sept/Oct 1985 - Le deuxième étendard par D Raffard de Brienne
Date de parution :
01 oct. 1985
Auteur :
LECTURE ET TRADITION
Éditeur :
DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
EAN 13 :
0000375900004
Nb de pages :
56
Référence interne:
64841
Description
Introduction
Le Génocide français
La Logomachie
Les Deux Etendards
-La pensée réaliste et objective
-La pensée idéaliste et subjective
La Franc-Maçonnerie
Le Libéralisme
Le Socialisme
La Théorie Marxiste
La Pratique du Communisme
Conclusion
Bibliographie
Titre | N°115 Sept/Oct 1985 - Le deuxième étendard par D Raffard de Brienne |
Auteur | LECTURE ET TRADITION |
Éditeur | DIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE |
Date de parution | 01 oct. 1985 |
Nb de pages | 56 |
EAN 13 | 0000375900004 |
Épaisseur (en mm) | 4 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 210 |
Poids (en Kg) | 0,090 |
Critique du libraire
Descartes disait du bon sens qu'il était la chose du monde la mieux partagée. On peut douter qu'il émettrait une telle opinion s'il vivait de nos jours, alors que même nos penseurs professionnelsfont si peu de cas du bon sens qu'ils semblent en avoir oublié l'existence. Etpourtant, le bon sens ce n'est rien d'autre que la droite raison. C'est la balance qui sert à peser les idées, la mesure qui permet de les auner. C'est le rail de sécurité qui empêche la pensée de chavirer dans l'incohérence ou de déraper dans les idéologies filandreuses. Montaigne, quant à lui, préférait les têtes bienfaites aux têtes bien pleines. Sans doute jugerait-il nos têtes fort pleines, remplies comme elles sont de tumultes et de cris, de couleurs vives et d'images éparses. Il ne les trouverait pas bien faites et s'étonnerait de les voir le siège d'un tourbillon d'impressions fugitives qui se cristallisent parfois autour de systèmes fallacieux, artificiellement implantés et ne s'ordonnant pas autour d'une pensée cohérente. L'incohérence de la pensée et la perversion de l'intelligence sont, croyonsnous, ce qui particularise notre époque, bien plus dangereusement en tout cas que ne le font les applications de l'électronique ou de la physique nucléaire, puisque les forces matérielles restent au service de l'esprit. ( extrait de l'introduction)