Un étrange combat - Méditations sur l’affaire Touvier
Date de parution :
01 sept. 1995
Auteur :
HENNE (Jean-Pierre)
Éditeur :
DMM (DOMINIQUE MARTIN MORIN EDITIONS)
EAN 13 :
9782856522035
Nb de pages :
352
Référence interne:
19705
Description
À la lecture de son livre, on prend conscience de la complexité des questions juridiques soulevées par les onze affaires que la chambre d'accusation avait à examiner dans l' "affaire Touvier". L'étude détaillée de chacune permet de suivre le déroulement des procédures et de comprendre ce qui a motivé les décisions des juges - notamment dans le cas difficile du drame de Rillieux où il fallait déterminer s'il s'agissait d'un crime de guerre ou d'un crime contre l'humanité.
Les réflexions sur lesquelles cet ouvrage se termine achèvent la démonstration commencée par le survol initial qu'il propose de l'affaire Touvier. Exemple peut-être sans précédent d'acharnement judiciaire, cette affaire prend place à l'évidence dans une stratégie destinée à rendre la France collectivement responsable du terrible destin des Juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Mesuré mais sans concession, ce livre est celui d'un homme libre qu'inquiète la dérive totalitaire qui nous menace si le droit est mis au service d'une finalité autre que la Justice.
"Quoi, il existe encore des juges capables de résister à tant de pressions et capables de prendre leurs responsabilités ? Des juges, enfin, pour qui la notion de crime contre l'humanité est si grave qu'on ne doit la réserver qu'au très petit nombre, sous peine de la dévaluer ? C'est plus qu'un défi : une telle justice, c'est l'honneur d'un pays."
Alain Griotteray, Le Figaro, 16avril 1992.
Titre | Un étrange combat - Méditations sur l’affaire Touvier |
Auteur | HENNE (Jean-Pierre) |
Éditeur | DMM (DOMINIQUE MARTIN MORIN EDITIONS) |
Date de parution | 01 sept. 1995 |
Nb de pages | 352 |
EAN 13 | 9782856522035 |
Présentation | Inconnu |
Épaisseur (en mm) | 22 |
Largeur (en mm) | 150 |
Hauteur (en mm) | 225 |
Poids (en Kg) | 0,570 |
Critique du libraire
Le président de la chambre d´accusation de Paris, qui avait prononcé le non-lieu général en 1992 à l´égard de Paul Touvier, explique en détail les raisons juridiques de cette décision.