Philippe HAUVUY (1934 - )
Auteur :
HAUVUY (Philippe)
Éditeur :
AUTEURS
EAN 13 :
0000001056778
Référence interne:
105677
Description
Humanités au collège jésuite N-D de Sainte Croix, il échoue à la 2° partie Math-élem en 1954 (note éliminatoire en philo, bien que 1er prix dans la matière !). D'abord fonctionnaire sur concours (Adjoint technique) aux Ponts et chaussées, il opta pour le privé après ses obligations militaires (1957-59) ; il crée un bureau d'études
comme maître d'oeuvre bâtiment, et devient en 1974 directeur technique adjoint d'une société coopérative d'HLM où ses réalisations sont remarquées au plan national HLM ; licencié économique en 1983, il rachète un commerce d'orthopédie, doit passer un diplôme devenu obligatoire à 50 ans et prend sa retraite en 1994.
Marié en 1957, son épouse décède en 2001 après avoir mis au monde 6 enfants, tous mariés à l'église, qui lui ont donné 15 petits-enfants. C'est la consécration de son militantisme pour la famille chrétienne.
Révulsé de l'abandon de l'Algérie, une rencontre providentielle l'entraîne aux exercices de St Ignace en 1960 où il exerce un discernement sur son avenir ; il fréquente la Cité Catholique, les congrès de Lausanne, et est coopté par les chevaliers de Notre-Dame, adoubé par l'archevêque de Chartres Monseigneur Michon en 1965. Dès cette époque, il est abonné à l'Osservatore romano, aux revues Permanences de Jean Ousset, Itinéraires de Jean Madiran, à Lectures Françaises, puis plus tard à Lecture et Tradition, et fréquente Chiré dont les ponctions dans son catalogue de livres contre-révolutionnaires complètent la razzia effectuée avec l'un de ses frères, à la dispersion de la bibliothèque religieuse du séminaire jésuite de Laval.
Dès 1995, il réalise une monographie consacrée à son père "la guerre de 14-18 vécue et racontée par le médecin-major Léon Hauvuy", qui sera suivie en 2010 de deux volumes sur ses recherches historiques et généalogiques autour du village natal paternel, Maizey proche de Saint-Mihiel, où se sont succédées seize générations de Hawy-Hauvuy depuis le XVè siècle ; travaux encensés par les directeurs des Archives départementales de Bar-le-Duc et de Nancy.
En 1999, il écrit une lettre collective à ses enfants "Ave ! mes enfants" sur la situation eschatologique de la France. Il consacre une étude sur Jeanne d'Arc en 2007 : "l'épée de la France", aux cinq croix gravées sur la lame, qu'elle fit quérir à Sainte Catherine de Fierbois; elle sera suivie en 2016 de "Jeanne d'Arc a-t-elle caché son épée au château de Beauvoir", proche de Elincourt Sainte Marguerite.
L'achat et la lecture des 4 tomes de la "Vie et révélations de Soeur de la Nativité" urbaniste de Fougères, le convainc de ne pas laisser ignoré ce monument inspiré du ciel, sur la Révolution et les "derniers temps" dont il fait en 2010 une sélection centrée sur le 2è tome, cité presqu'intégralement.
Titre | Philippe HAUVUY (1934 - ) |
Auteur | HAUVUY (Philippe) |
Éditeur | AUTEURS |
EAN 13 | 0000001056778 |
Présentation | Broché |
Critique du libraire
En 1965, Philippe Hauvuy est adoubé chevalier de Notre-Dame à N-D de Sous-Terre par Mgr Michon, à la suite de Verbe et la Cité catholique, etc. et surtout des "exercices spirituels de 5 jours" à Chabeuil. Il avait fait son service militaire comme EOR de 1957 à mai 59, démissionna alors des Ponts et Ch. et se lança dans le privé, ulcéré de la démission et des mensonges gaullistes ; lecteur des "lettres à mes amis" de l'abbé de Nantes, Philippe Hauvuy l'avait invité à un diner familial auquel s'étaient joints une demi-douzaine de bons prêtres que leur résistance au vent "correct" avaient exilés dans des postes de doyens à la périphérie de la Sarthe, le plus loin possible du palais épiscopal ! L'un d'eux, jésuite, dont la participation fut éventée, fut envoyé en pénitence à Tours (où il eut le bonheur de rencontrer l'abbé Cormier !). Bref, Chabeuil dissuada Philippe Hauvuy d'une vocation insuffisamment acceptée et le conseilla le mariage ; féru de jazz authentiquement noir, il présentait des séances auditions de disques, puis des concerts et se lançait même à organiser des tournées d'un mois de pianistes chanteurs de blues en France et pays limitrophes... Il y a repéré alors une jeune fille trop occupé à sa passion musicale, et ne la retrouva qu'en 1967. Bien décidé à fonder un foyer catholique, il l'entraina aux "exercices" du père Roustand à Paray-le-Monial, et c'est sous le regard du Sacré-Coeur qu'ils échangèrent leurs promesses... fiançailles et mariage bénis et couronnés de cinq enfants de 1968 à 1973. Devenu directeur technique d'une société coopérative d'HLM où il a réalisé des opérations et constructions remarquées à l'échelon national, Philippe Hauvuy fut licencié à la veille de la cinquantaine avec un 6è enfant au biberon par des menées franc-maçonnes à peine déguisées. Il dut se lancer sans le sou dans un commerce d'orthopédie dont il lui fallut obtenir l'agrément par un nouveau diplôme, n'ayant pas les 3 années d'expérience exigées... Il y a éprouvé avec son épouse, comptable, beaucoup de satisfactions, et de déboires : chiffre d'affaires triplé en 5 ans, embauches mais "patrons sous-payés" compte tenu des emprunts à titre personnel, donc surendettement fatal. Il avait fait jouer sa mise à la retraite sur promesse d'un repreneur qui lui a fait faux-bond ; l'un de ses fils devait prendre la succession en 2000, lorsque son épouse fit une hémorragie cérébrale avec de lourdes séquelles, et une rechute 4 mois plus tard définitive sur infection nosocomiale malgré une opération réussie à Poitiers. Elle avait 63 ans et cette épreuve a heureusement rapproché ses enfants de leur père qui les avait trop délaissés. Ils se sont tous mariés religieusement et Philippe Hauvuy a le bonheur de jouir de ses 15 petits enfants (1 à 20 ans).