Louis XV
Date de parution :
09 déc. 2011
Auteur :
DEL PERUGIA (Paul)
Éditeur :
CHIRE (EDITIONS DE)
EAN 13 :
9782851901668
Nb de pages :
608
Référence interne:
68472
Description
Titre | Louis XV |
Auteur | DEL PERUGIA (Paul) |
Éditeur | CHIRE (EDITIONS DE) |
Date de parution | 09 déc. 2011 |
Nb de pages | 608 |
EAN 13 | 9782851901668 |
Présentation | Broché |
Épaisseur (en mm) | 34 |
Largeur (en mm) | 160 |
Hauteur (en mm) | 230 |
Poids (en Kg) | 0,920 |
Critique du libraire
-- Pour information : il y a eu 3 éditions de ce livre : Editions Albatros en 1976 ; Club pour vous Hachette en 1979 ; Editions Remi Perrin en 2001 mais seule la quatrième aux éditions de Chiré est revue et complétée par l'auteur . -- L'auteur rend justice à Louis XV considéré comme un pervers et un incapable par l'histoire officielle mais qui pourtant avait été baptisé par son peuple le Bien-Aimé ! Ce livre a fait un énorme bruit lors de sa première parution si bien que Giscard alors président a fait plancher ses historiens qui n'ont rien trouvé à redire ! Louis XV n'est pas couramment proposé à l'admiration des lecteurs. L'image que l'on nous a transmis de lui est celle d'un "souverain libéral", d'un Roi à la "vie molle". Cependant, dans cet ouvrage véritablement historique, et qui se lit comme un roman, Paul Del Perugia ne craint pas de renverser l'"opinion" afin de rendre au Roi son vrai visage. Il nous fait revivre avec un regard plus humain, les drames, les triomphes, les solitudes et les luttes qu'a traversés Louis XV, en rétablissant l'atmosphère du XVIIIe siècle dans laquelle il vécut. Il faut lire cette biographie pour comprendre ce Roi défiguré et lui rendre hommage, car il a travaillé de toute ses forces à la Paix en Europe et dans le monde, il fit de la France une glorieuse puissance maritime et coloniale en tenant compte presque uniquement sur son travail et son peuple de province. En lisant ce livre, vous ne manquerez pas d'être étonné, de douter, puis d'aimer ce roi comme son peuple et ses ennemis l'aimaient au point de lui donner le titre exceptionnel de "Bien-Aimé". LE livre qui rend justice à Louis XV ! "Le Bien Aimé apparaît ici comme un homme solitaire et secret. Il fuit la vie publique et se réfugie dans ses ermitages, loin de la Cour. Il ne veut vivre qu'avec ses amis, et sans trop de scrupules, est aussi d'une certaine manière, et si curieux que cela puisse paraître, un catholique dévot : "Le fond de son tempérament, écrit d'Argenson, le porte à la dévotion." "La France sous son règne n'est déjà plus un corps politique organisé, mais une juxtaposition de plusieurs clans très puissants et avides : la très haute noblesse, les parlements, les jésuites, le parti janséniste et la secte des philosophes. Tous se disputent le pouvoir et l'opinion. Louis XV a peine à gouverner. La tâche excède souvent ses forces même son autorité royale. Soucieux de plus de justice et désireux d'établir l'égalité devant l'impôt, il ne peut y parvenir à cause de l'opposition des privilégiés. "De même sur le théâtre européen et mondial, quand il veut, en défenseur de la catholicité, contrecarrer les entreprises de 'Angleterre mercantile et protestante, il connaît souvent l'amertume de l'échec. "Soutenant sans cesse l'intérêt, rempli de détails et de dialogues, très personnel, animé d'une grande sympathie pour son personnage, le Louis XV de Paul Del Perugia est un livre qui fait revivre d'une manière saisissante le drame de la monarchie française à son déclin." (Jean de Viguerie, Fideliter, N° 138, novembre-décembre 2000) "Le lecteur qui aime l'inédit sera servi ; M. Del Perugia a dépouillé une documentation énorme (que d'années il a dû y passer !) et il nous fait de Louis XV un portrait si vivant, si intime, si véridique, que l'on ne peut s'empêcher d'en être touché. (...) On comprend alors les dévouements, peu nombreux certes, mais absolus, que ce monarque a suscités : c'est que ceux-là le connaissaient vraiment. On comprend aussi que Louis XV ait été "le bien-aimé" pendant de si longues années, avant que la propagande philosophique anti-religieuse et antimonarchique ait fait son effet. Le peuple ne se trompait pas alors ; quel dommage que les élites du pays n'aient pas eu cette clairvoyance, car c'est d'elles qu'est venue cette vague de calomnies qui, à la longue, a tout emporté. On se prend aussi à plaindre ce roi qui dans le privé ne fut pas un homme eureux : orphelin à trois ans, roi à cinq ans ! Pauvre petit roi si timide, au milieu de la foule chamarrée des courtisans, sans père ni mère, songez-y bien, et qui avait si grand peur de mal jouer son rôle dans les interminables cérémonies de Versailles ! Marié trop tôt et mal marié, très vite il verra sa confiance et même sa présence repoussées ; ses enfants seront écartés de lui... par quelle obscure coterie, M. Del Perugia le dit aussi. Mais la révélation la plus étonnante du livre, c'est celle de l'âme chrétienne et de la profonde vie religieuse du roi. Personne, à ma connaissance, n'avait encore exposé cela. (...) En attendant, lisez-le dès qu'il sera paru ; rarement ouvrage a autant mérité d'être complimenté et recommandé." (Christian Lagrave, Lecture et Tradition, N° 57, décembre 1975) "Louis XV, fort averti des dangers qui montaient, a montré une grande lucidité et a travaillé personnellement avec beaucoup de constance. Il a dû mener presque seul, souvent en secret, la politique du royaume, tant son entourage et ses ministres étaient gangrenés. Louis XV avait une vision très moderne de la société qu'il voulait réformer, notamment en établissant l'égalité devant l'impôt. C'est lui aussi qui a pris, malgré de gros risques, la décision qui aurait pu sauver la France : la suppression des parlements obsolètes et séditieux. Malheureusement, son trop faible successeur les rétablira." (Renaissance Catholique, N° 63, juillet-octobre 2000) L'auteur "hors des arides sentiers universitaires, a capté les intimes ressorts psychologiques de l'homme, la vie intérieure d'un souverain particulièrement secret et la délicatesse d'une âme profondément religieuse (...) La qualité d'écriture, le style vif et passionné de P. Del Perugia rendent aisée la lecture de ce gros ouvrage qu'on absorbe comme une oeuvre romantique." M.-G. Decossas, Rivarol (13 avril 2012).