Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Le petit monde de Léon Daudet - Florilège des "Souvenirs" pour le 80è anniversaire de sa mort

Référence : 125158
2 avis
Date de parution : 1 août 2022
EAN 13 : 9782493750013
Nb de pages : 118
10.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié aujourd'hui
Voir la disponibilité en magasin

Description
Le 9 juillet dernier, l'AF rendait hommage à Léon Daudet, sur son tombeau à Saint-Rémy de Provence. C'est pour l'anniversaire des 80 ans de la mort de cette grande figure de l'AF que Philippe Champion a rassemblé ce "florilège". En cent seize pages l'auteur présente ce personnage tellement polyvalent et fécond qu'il est inclassable. Voici ce que dit Kléber Haedens dans sa préface aux Souvenirs publiés par Grasset en 1968 : "Journaliste, romancier, tribun, polémiste, conférencier, critique, essayiste, biographe, mémorialiste, médecin, député, voyageur, philosophe..." (cité par Gérard Bedel dans Léon Daudet au pays de Rabelais DEL 2004).
Dans ce "florilège" Philippe Champion parvient à nous donner une image très vivante de cet écrivain aussi truculent que prolifique.
Lorsque Léon Daudet, après des études de médecine poussées jusqu'au doctorat sans en franchir le cap, se lance dans la carrière des lettres et du journalisme, il n'a pas encore choisi le camp de la droite patriote. Observateur des sombres affaires qui se trament au sein de la république, il bascule vers la réaction. "Né dans le dernier tiers du dix-neuvième siècle - écrit-il lui-même dans le stupide XIXème siècle - et mêlé par la célébrité paternelle, à l'erreur triomphante de ses tendances politiques, scientifiques et littéraires, j'ai longuement participé à cette erreur, jusqu'environ ma vingtième année. Alors, sous diverses influences, notamment sous le choc des scandales retentissants du régime, puis de la grande affaire juive et des réflexions qui s'ensuivirent, le voile pour moi se déchira." (P. 94)
Il se maria avec sa cousine Marthe Allard (1903), rencontra Maurras et adhéra à l'Action Française en 1904. Son engagement au service de la France fut alors définitif. Sa production fut fabuleuse : un article chaque jour pour le journal, un roman par an environ et des souvenirs, des textes variés sur tous les sujets... un véritable festival !
Le petit livre de Philippe Champion est une invitation à lire Léon Daudet chez qui l'on trouvera un grand réconfort intellectuel. Comme le dit Anne Brassié dans sa préface ; "Nous vivons dans le monde intellectuel comme dans les autres dans une conformité lassante et confondante. La même pensée ou absence de pensée, le même jugement formaté nous tombent dessus à jet continu. On est loin du feu d'artifice de ces pages !"
TitreLe petit monde de Léon Daudet - Florilège des "Souvenirs" pour le 80è anniversaire de sa mort
Auteur CHAMPION (Philippe)
ÉditeurD'ACTION FRANCAISE (EDITIONS)
Date de parution1 août 2022
Nb de pages118
EAN 139782493750013
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)130
Hauteur (en mm)180
Poids (en Kg)0.13
Critique du libraire
L'auteur : Philippe Champion (membre du Comité Directeur de l'Action Française)
Préface de Anne Brassié
Les pages, présentées ici pour le quatre-vingtième anniversaire de la mort de Léon Daudet, sous le titre Le petit monde de Léon Daudet, sont des éléments de présentation aussi large que possible du monde dans lequel Léon Daudet s'est ébroué, et que révèlent page après page les volumes qu'il a livrés au public pendant plus d'un demi-siècle, un monde qui, littérairement parlant, va de Barbey d'Aurevilly à Gide.
Aux portraits de ces hommes et de ces femmes, aux images des salons mondains, à celles de la vie sociale de ce temps, des milieux intellectuels, presse, théâtre, du monde de la politique, du jeu des intérêts et des passions, le témoin et peintre Léon Daudet apporte, avec sa revendication de la véracité, la touche d'originalité et de drôlerie qui lui est propre.  

« Léon Daudet est mort le 1er juillet 1942. C'est pour rappeler cet anniversaire que Philippe Champion, membre du comité directeur de l'A. F., a rassemblé ce florilège. En cent seize pages, il présente un auteur tellement polyvalent et fécond qu'il est inclassable. Voici ce que dit Kléber Haedens dans sa préface aux Souvenirs publiés par Grasset en 1968 : Journaliste, romancier, tribun, polémiste, conférencier, critique, essayiste, biographe, mémorialiste, médecin, député, voyageur, philosophe... (cité par Gérard Bedel dans Léon Daudet au pays de Rabelais, Éditions DEL 2004).  

« Dans ce florilège, Philippe Champion parvient à nous donner une image très vivante de cet écrivain aussi truculent que prolifique. Choisissons quelques exemples pour montrer le style et la manière. Le choix est difficile tant la matière est abondante. Philippe Champion donne quelques exemples de portraits saisissants dont toute l'œuvre fourmille.  

« Il est rare de voir s'étaler une telle galerie : notre auteur a l'art de peindre les personnages avec un réalisme étonnant qui nous les rend vivants avec leurs tares, leurs défauts ou... leurs qualités.  

« Quelques exemples : 
"Politicien fanatiquement anticatholique, à la manière de Combes, Waldeck-Rousseau apparaissait parfois chez Charcot « telle une frigide et redoutable larve (...) svelte, mince et silencieux redingoté de noir ou de gris, aux yeux de poisson mort."  

« Autre politicien, Charles Floquet, auquel l'affaire de Panama donna quelque souci, est 
"un imbécile sans méchanceté, tenu pour tel dans tout son milieu, et d'une prétention comique. Il portait sa tête de notaire de comédie qu'il prenait pour le masque de Robespierre. »  

« Ernest Renan, 
"grand écrivain (qui) aura joué auprès des jeunes générations de l'entre-deux, de 1875 à 1895, le rôle d'un malfaiteur public, en leur faisant croire que la négation était plus intelligente. Il m'apparaît aujourd'hui le fin Breton renégat, au masque éléphantesque, ainsi qu'un flûtiste entre deux charniers."  

« Très jeune, Léon Daudet écrit des romans où déjà le pamphlétaire se manifeste prometteur : Les Morticoles et Le Voyage de Shakespeare (1894, 1896), œuvres très réussies et qui connurent le succès.  

« Pour montrer que tout est prétexte à réflexion sur les modes de penser et de sentir et leurs conséquences, nous prendrons une citation tirée du Drame des Jardies (roman autour de la figure de Gambetta) : 
"Peu de jours après (...), la Païva mandait Léonie en son hôtel des Champs-Élysées, préparé pour la saison d'hiver. Logis somptueux, d'une extraordinaire laideur, qu'aggravait encore le fameux plafond, peint par Paul Baudry, où la belle espionne, en Nuit, montrait un torse de beurre frais, dans un entourage de chocolat, semé d'étoiles en clinquant. Vers le même temps, Bonnat, émule de Baudry, pour le poncif du modelé et la hideur d'une couleur semblable au délayage d'un excrément, peignait un Hugo tel qu'un vieux comptable et un Renan affalé sur un pot. La politique et les arts plastiques semblaient ainsi plonger dans les mêmes ténèbres, cependant que la métaphysique borgne du vainqueur allemand, le criticisme de Kant et le pessimisme railleur de Schopenhauer, ouvraient leurs ailes noires sur la jeunesse de la France vaincue." (Éd. Fayard, 1924, p. 5)  

« Lorsque Léon Daudet, après des études de médecine poussées jusqu'au doctorat sans en franchir le cap, se lance dans la carrière des lettres et du journalisme, il n'a pas encore choisi le camp de la droite patriote. Observateur des sombres affaires qui se trament au sein de la république, il va basculer vers la réaction. 
"Né dans le dernier tiers du dix-neuvième siècle - écrit-il lui-même dans Le stupide XIXe siècle - et mêlé par la célébrité paternelle, à l'erreur triomphante de ses tendances politiques, scientifiques et littéraires, j'ai longuement participé à cette erreur, jusqu'environ ma vingtième année. Alors, sous diverses influences, notamment sous le choc des scandales retentissants du régime, puis de la grande affaire juive et des réflexions qui s'en suivirent, le voile pour moi se déchira." (p. 94)  

« Il se marie avec sa cousine Marthe Allard (1903), rencontre Maurras et adhère à l'Action Française en 1904. Son engagement est définitif au service de la France.  

« Sa production est fabuleuse : un article chaque jour pour le journal, un roman par an environ et des souvenirs, des textes variés sur tous les sujets, un festival ! Il n'y a pas d'équivalent de Léon Daudet dans la littérature par la variété de talents qui s'y développe où l'art de frapper des portraits ressort saisissant, l'art de la formule aussi, de la caricature...  

« Le petit livre de Philippe Champion est une invitation à lire Léon Daudet chez qui l'on trouvera un grand réconfort intellectuel. Comme nous dit Anne Brassié dans sa préface : 
"Nous vivons dans le monde intellectuel comme dans les autres dans une conformité lassante et confondante. La même pensée ou absence de pensée, le même jugement formaté nous tombent dessus à jet continu. On est loin du feu d'artifice de ces pages !"» 

Juliette Colange, dans Lectures Françaises n° 789 (janvier 2023)
Les avis clients
Quatre-vingtième anniversaire de sa mort
5/5 https://www.medias-presse.info/
.----. Philippe Champion, ancien directeur de L’Action Française 2000 et membre du Comité Directeur de l’Action Française, signe un florilège des « Souvenirs » de Léon Daudet pour le quatre-vingtième anniversaire de sa mort. Cet ouvrage n’est donc pas une biographie de Léon Daudet (1867-1942) ni un essai politique mais un survol érudit et empathique d’une petite partie des écrits de Léon Daudet que sont ses Souvenirs. Songez en effet que Léon Daudet a écrit quatre-vingt-sept romans et essais ainsi que des milliers d’articles pour l’Action française, bien sûr, mais aussi pour la Nouvelle Revue, Le Figaro, Germinal, Gaulois, Soleil ou encore La Libre Parole, pour ne citer que ceux-là. Les six volumes des Souvenirs de Léon Daudet sont ses chefs-d’œuvre et traitent de sujets littéraires, politiques, artistiques et médicaux ! C’est que Léon Daudet s’est pour ainsi dire intéressé à tout. Fils d’Alphonse Daudet, il a de tout temps côtoyé les grands noms de la littérature et des arts, mais aussi de la politique. Il a même épousé Jeanne Hugo, petite-fille de Victor Hugo, et, ce faisant, est entré dans la famille d’Edouard Lockroy qui fut ministre de l’Instruction publique puis de la Marine. En outre, ancien étudiant en médecine, Léon Daudet en a conservé jusqu’à la fin de ses jours un intérêt particulier pour tout ce qui touche à ce sujet, y compris la psychologie. Ce polémiste de renom a donc raconté avec force détails ses rencontres, débats, dîners avec une multitude de personnages illustres. Il narre, rapporte, expose, présente, commente, fustige, sur base de ce qu’il a personnellement vu, entendu. Il faut encore préciser qu’en littérature ou en arts, Léon Daudet fait abstraction de ses propres considérations politiques et peut tenir des propos louangeurs concernant des écrivains ou des artistes éloignés de ses idées. Ce petit florilège proposé par Philippe Champion nous rappelle donc les relations d’amitiés que Léon Daudet entretenait avec des personnalités aussi diverses que Proust, Drumont ou Goncourt. Le lecteur pourra parfois être surpris, aussi, des propos cinglants, à la limite de l’insulte, qu’il eut à l’égard de Claudel, de Clémenceau ou de bien d’autres. Enfin, on s’amuse des narrations gourmandes que Daudet fait de ses souvenirs de bonnes tables. [ Signé : Ex Libris le 31 décembre 2022 sur " medias-presse.info " ] P.S. : Médias-Presse-Info est un média original qui vise la vulgarisation de l'information d'une manière délibérément objective, libre et sans concession. Médias-Presse-Info est un site d'information auquel contribuent dans leurs domaines de compétence, des hommes et des femmes de tous horizons et de toutes catégories socio-professionnelles. Dans un marché de l'information toujours plus dense, les atouts sont nombreux
Une invitation à lire Léon Daudet.
5/5 https://lactionfrancaise.fr/
.----. « Le 9 juillet dernier, l’AF rendait hommage à Léon Daudet, sur son tombeau à Saint-Rémy de Provence. C’est pour l’anniversaire des 80 ans de la mort de cette grande figure de l’AF que Philippe Champion a rassemblé ce « florilège ». En cent seize pages l’auteur présente ce personnage tellement polyvalent et fécond qu’il est inclassable. Voici ce que dit Kléber Haedens dans sa préface aux Souvenirs publiés par Grasset en 1968 : « Journaliste, romancier, tribun, polémiste, conférencier, critique, essayiste, biographe, mémorialiste, médecin, député, voyageur, philosophe… » (cité par Gérard Bedel dans Léon Daudet au pays de Rabelais DEL 2004). Dans ce « florilège » Philippe Champion parvient à nous donner une image très vivante de cet écrivain aussi truculent que prolifique. Lorsque Léon Daudet, après des études de médecine poussées jusqu’au doctorat sans en franchir le cap, se lance dans la carrière des lettres et du journalisme, il n’a pas encore choisi le camp de la droite patriote. Observateur des sombres affaires qui se trament au sein de la république, il bascule vers la réaction. « Né dans le dernier tiers du dix-neuvième siècle — écrit-il lui-même dans le stupide XIXème siècle— et mêlé par la célébrité paternelle, à l’erreur triomphante de ses tendances politiques, scientifiques et littéraires, j’ai longuement participé à cette erreur, jusqu’environ ma vingtième année. Alors, sous diverses influences, notamment sous le choc des scandales retentissants du régime, puis de la grande affaire juive et des réflexions qui s'ensuivirent, le voile pour moi se déchira. » (P. 94) Il se maria avec sa cousine Marthe Allard (1903), rencontra Maurras et adhéra à l’Action Française en 1904. Son engagement au service de la France fut alors définitif. Sa production fut fabuleuse : un article chaque jour pour le journal, un roman par an environ et des souvenirs, des textes variés sur tous les sujets… un véritable festival ! Le petit livre de Philippe Champion est une invitation à lire Léon Daudet chez qui l’on trouvera un grand réconfort intellectuel. Comme le dit Anne Brassié dans sa préface ; « Nous vivons dans le monde intellectuel comme dans les autres dans une conformité lassante et confondante. La même pensée ou absence de pensée, le même jugement formaté nous tombent dessus à jet continu. On est loin du feu d’artifice de ces pages ! » P.S. En guise de présentation, une citation de Charles Maurras : Quel ennemi ? « Quel est notre ennemi ? « C’est la République démocratique, le régime électif et parlementaire légalement superposé comme un masque grotesque et répugnant à l’être réel du pays français. »