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La tyrannie du bien - Dictionnaire de la penée (in)correcte

Référence : 122978
1 avis
Date de parution : 22 avril 2022
Auteur : METTAN (Guy)
Éditeur : SYRTES (EDITIONS)
Collection : ESSAIS
EAN 13 : 9782940701193
Nb de pages : 256
20.00
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Description
Le Bien est partout. Il nous poursuit de ses assiduités. Il nous traque sans pitié. Il projette ses métastases jusque dans les plus intimes replis de nos vies. Il gère, manage, planifie, assiste. Il légifère, confine, vaccine, condamne, bombarde, tue. D'empire, le Bien est devenu tyrannie. Car la quête frénétique de la vertu est devenue une obsession universelle. Elle ne se limite pas aux cercles woke et aux ONG bienpensantes.
Elle est aussi pratiquée dans les salons feutrés des conseils d'administration, les bureaux open space des managers, les antichambres inclusives des ministères, les amphithéâtres aseptisés des universités et sur les réseaux sociaux qui se sont mis en tête de censurer les manifestations supposées du mal. Cette tyrannie, il est urgent de la dénoncer. C'est ce que se propose ce guide, qui piétine avec jubilation les plates-bandes du pêt-à-penser économiquement, culturellement et politiquement correct.
Dans la veine caustique d'un Philippe Muray, il désarme les ressorts de la softlangue, ce nouveau langage qui s'emploie à emmieller le vocabulaire et à le noyer de néologismes à consonance anglaise pour mieux répandre ses méfaits. Il en ressort un inventaire des idées reçues qui réjouira ceux qui n'en peuvent plus des postures et des impostures, des hypocrisies et des faux-semblants engendrés par cette recherche éperdue d'un Bien qui finit par faire beaucoup de mal. 
Guy Mettan n'est pas un robot ni un algorithme. Journaliste et écrivain, il a écrit des centaines d'articles et une dizaine de livres. Il a notamment écrit Russie-Occident, une guerre de mille ans (éditions des Syrtes, 2015, 2022), traduit en six langues et Le Continent perdu (éditions des Syrtes, 2019).
TitreLa tyrannie du bien - Dictionnaire de la penée (in)correcte
Auteur METTAN (Guy)
ÉditeurSYRTES (EDITIONS)
Date de parution22 avril 2022
Nb de pages256
CollectionESSAIS
EAN 139782940701193
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)19
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)225
Poids (en Kg)0.30
Critique du libraire
" Les régimes démocratiques, qui ne peuvent en principe pas recourir à la violence pour convaincre, ont en effet bien plus besoin de la propagande que les dictatures, qui n'ont pas de compte à rendre à leur opinion publique. "
Les avis clients
Le libéral-progressisme
3/5 https://www.francisrichard.net/
.----. Système de pensée et de gouvernement propre à l'empire du Bien et qui se caractérise par le refus absolu d'accepter que l'on puisse vivre, penser et se gouverner d'une autre manière que la sienne. Voilà la définition que donne Guy Mettan de La tyrannie du Bien, dont il a fait le titre de son livre, et qui se présente sous la forme d'un Dictionnaire de la pensée (in)correcte. Ce dictionnaire, où il excelle dans l'ironie, comprend deux chapitres. Le premier recense des mots totems de ce système de pensée et le deuxième des mots qui lui sont tabous. La tyrannie du Bien est un de ces mots tabous, car ce système de pensée ne se présente pas comme telle. Il s'avance masqué, en douceur dans la forme si violent dans le fond. Il appelle ce système de pensée le libéral-progressisme, encore un mot tabou de son dictionnaire, dont il donne la définition contestable (et certainement réfutable) suivante: Doctrine officielle du parti unique de l'empire technocratique. Elle scelle la convergence du libéralisme économique et du progressisme sociétal en s'appuyant sur un individualisme poussé à l'extrême. À travers mots totems et tabous, sans appartenir au camp du Mal, l'auteur se révèle anticapitaliste, hostile à la concurrence, au marché, au profit, donc au matérialisme dit de droite. L'idéalisme sociétal dit de gauche ne trouve pas plus grâce à ses yeux. Aussi s'en prend-il à la cancel culture, à la déconstruction, à l'écriture inclusive, aux seules identités reconnues: L'empire du Bien ne reconnaît que trois types d'identité: l'identité de genre, de sexe et de race. L'identité nationale, régionale, culturelle? Quelle horreur! Pourtant Guy Mettan donne une définition juste du mot libéral (à ne pas confondre avec le même terme employé de l'autre côté de l'Atlantique et qui est un vil détournement de sens): En principe est libéral celui qui est partisan des libertés individuelles. Seulement il ajoute aussitôt, comme pour faire oublier que libéralisme et tyrannie sont incompatibles sémantiquement, que ce n'est pas l'acception qu'il convient de comprendre: Le libéralisme s'est rapidement transformé en doctrine hégémonique, tentaculaire, totalitaire même en plaçant une liberté au-dessus de toutes les autres: la liberté du marché. Cette erreur est fréquente. Pour un libéral, ce n'est pas le marché qui importe mais le respect de ses droits de propriété, i.e. d'en disposer comme il l'entend, d'où l'échange libre. Tout homme est en effet propriétaire de sa vie, de chaque partie de sa vie. Il n'est libre que s'il peut la gérer dans tous les domaines, qui ne se limitent de loin pas à l'économie. Quoi qu'il en soit, Guy Mettan a raison de dire p.ex. que les libertés individuelles ont été bafouées pendant la pandémie et qu'il était interdit de rien critiquer: pas libéral du tout. Le libéral-progressisme qu'il fustige est par conséquent une imposture. Quand il lui donne ses autres noms, les vrais, il le confirme d'ailleurs: empire du Bien, empire technocratique. Dans sa conclusion, il dévoile cette imposture en empruntant à Pierre Bourdieu sa division de la société en champs, politique, économique, académique, artistique, médiatique etc. Or, l'empire du Bien a opéré la fusion de ces champs, au sein desquels les luttes de pouvoir donnent une illusion de pluralisme alors qu'ils s'entendent pour se partager le pouvoir. Quand des pouvoirs politique et économique se confondent, les libéraux parlent de capitalisme de connivence et c'est bien de connivence qu'il s'agit, sur le dos de tous les autres. Enfin, il est difficile de donner tort à l'auteur quand il dit que la propagande n'est pas une invention des dictatures mais des démocraties, depuis l'antiquité grecque et les sophistes: Les régimes démocratiques, qui ne peuvent en principe pas recourir à la violence pour convaincre, ont en effet bien plus besoin de la propagande que les dictatures, qui n'ont pas de compte à rendre à leur opinion publique. Alors il faut apprendre à détecter les opérations de propagande conduites par eux. Guy Mettan cite Roland Barthes pour qui la censure ne consiste plus à interdire, mais à étouffer, engluer dans les stéréotypes, à ne donner pour toute nourriture que la parole consacrée des autres, la matière répétée de l'opinion courante. [ Signé : Francis Richard sur son blog le 23 avril 2022 ] P.S. : Francis Richard "Semper longius in officium et ardorem" - Ce blog se veut catholique, national et libéral. Catholique, il ne s'attaque pas aux autres religions, mais défend la mienne. National, il défend les singularités bienfaisantes de mon pays d'origine, la France, et celles de mon pays d'adoption, la Suisse, et celles des autres pays. Libéral, il souligne qu'il n'est pas possible d'être un homme (ou une femme) digne de ce nom en dehors de l'exercice de libertés.