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L´abbé Planchat - Martyr de la Commune

Référence : 118202
5 avis
Date de parution : 16 août 2021
EAN 13 : 9782851903167
Nb de pages : 48
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Description
Nous sommes le vendredi 26 mai 1871. 

Depuis le 18 mars précédent, Paris est aux mains des révolutionnaires, qui se sont insurgés contre le gouvernement, réfugié à Versailles, et ont constitué la Commune. Se revendiquant de la Terreur, ils ont persécuté l'Église et emprisonné de nombreux "suspects", parmi lesquels beaucoup d'ecclésiastiques. Mais voilà que Paris est désormais investie par les troupes régulières (les Versaillais) qui, de combat de rue en combat de rue, font, durant cette semaine qu'on qualifia de sanglante, reculer les communards. Vaincus, ces derniers déchargent leur haine contre leurs otages. 

51 prisonniers, dont 11 prêtres, tirés de la prison de la Roquette, sont conduits à travers le quartier de Belleville jusqu'au n°85 de la rue Haxo. Là, on les livre à une véritable meute sauvage. 

Parmi ces victimes, l'abbé Henri Planchat, membre de la communauté des Frères de Saint-Vincent-de-Paul, fondateur du patronage de Charonne et très zélé apôtre des pauvres. Il est donc le plus haï et le mieux désigné pour tomber sous les balles des sans-Dieu qui entendent faire divorcer le peuple de la religion de leurs pères.  

Le comte de Lambel (1814-1903), contemporain des événements et prolifique écrivain catholique (auteur de nombreuses biographies), retrace ici le parcours de l'abbé Planchat, offre à notre édification son inlassable apostolat et relate sa détention et son martyre.
TitreL´abbé Planchat - Martyr de la Commune
Auteur LAMBEL (Comte de)
ÉditeurCHIRE (EDITIONS DE)
Date de parution16 août 2021
Nb de pages48
EAN 139782851903167
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)3
Largeur (en mm)148
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.07
Critique du libraire

1871. Paris est aux mains des révolutionnaires. Ils persécutent l'Eglise et emprisonnent de nombreux "suspects". Les troupes régulières (les Versaillais) finiront par faire reculer les communards. Mais, vaincus, ces derniers massacreront leurs otages. Parmi ces victimes, l'abbé Henri Planchat, membre de la communauté des Frères de Saint-Vincent-de-Paul. Découvrez la vie de ce très zélé apôtre des pauvres : le "chasseur d'âmes" !

Les avis clients
Les béatifiés de la « semaine sanglante »
5/5 https://www.france-catholique.fr/
.----. Ce samedi 22 avril 2023, cinq bienheureux rejoindront le martyrologe de l’Église lors d’une cérémonie qui se déroulera en l’église Saint-Sulpice, à Paris. Assassinés par haine de la foi en 1871, avant l’écrasement de la Commune par les Versaillais. « Bienheureux Henri, Ladislas, Polycarpe, Marcellin et Frézal, priez pour nous ! » À partir de ce samedi 22 avril, les catholiques pourront vénérer ces cinq figures méconnues, fusillées durant la Commune de Paris. La cérémonie sera présidée par Son Éminence le cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère pour la Cause des saints et représentant du pape François. Le premier des béatifiés, le Père Henri Planchat, était prêtre de la congrégation des Religieux de Saint-Vincent-de-Paul. Les quatre autres, les Pères Ladislas Radigue, Polycarpe Tuffier, Marcellin Rouchouze et Frézal Tardieu, appartenaient à la congrégation des Sacrés-Coeurs de Jésus et de Marie et de l’Adoration perpétuelle du Très Saint-Sacrement, dont les membres sont plus souvent appelés picpuciens. Tous les cinq sont morts de manière admirable (lire pages 15 et 16), manifestant des vertus de foi, d’espérance et de charité exceptionnelles. Ils sont considérés comme martyrs. Le drame Rappel des faits. Le 26 mai 1871, la Commune de Paris vit ses derniers instants. Depuis cinq jours, les troupes versaillaises ont pénétré dans la capitale, laissant de nombreux cadavres de communards sommairement abattus dans leur sillage. Ces exécutions déclenchent l’application du « décret sur les otages », adopté le 5 avril par les insurgés, qui prévoit que, pour un des leurs assassiné, trois otages seront fusillés sur-le-champ. Ce jour-là donc, 50 d’entre eux, qui étaient incarcérés à la Roquette, sont extraits de leurs geôles et conduits rue Haxo, dans le quartier de Belleville, au quartier général de la Garde nationale. Parmi eux, dix ecclésiastiques, dont les cinq futurs bienheureux, mais aussi trois jésuites : les Pères Olivaint, Caubert et de Bengy, le Père Sabatier, curé de Notre-Dame de Lorette, et un séminariste, Paul Seigneret. Mémoire explosive Au-delà de sa dimension spirituelle, à n’en pas douter la plus importante, cette béatification soulève d’importants enjeux historiographiques, voire politiques. En témoignent les formules utilisées par l’Église elle-même pour qualifier ces cinq prêtres, « martyrs à Paris en 1871 », « martyrs de la rue Haxo », ou encore « martyrs en 1871 pendant la Commune de Paris ». Nulle trace, dans les dossiers qui ont été diffusés avant la cérémonie, de l’expression qui pourrait surgir spontanément – « martyrs de la Commune » – comme on parle des martyrs du communisme ou des martyrs du nazisme. Certes, on ne peut exclure qu’il s’agisse là d’une prudence sémantique visant à ne pas raviver l’anticléricalisme virulent de groupes militants parisiens, proches de l’extrême gauche ou des loges, qui, plus d’un siècle et demi plus tard, se veulent les gardiens vigilants d’une Commune idéalisée. « La mémoire de l’événement a été annexée par la gauche ultra, déclarait ainsi le Père Stéphane Mayor, curé de la paroisse Notre-Dame des Otages, dans un entretien récent accordé à Paris Notre-Dame. [Elle] est devenue de facto extrêmement politique. » Et l’on se souvient ici de l’agression perpétrée en mai 2021 contre des pèlerins qui honoraient la mémoire des victimes de la rue Haxo, au cri de « À mort les fachos ! ». [ Début d'un article signé : Guillaume Zeller le 19 avril 2023 dans La France Catholique ] PS - 1924 : Né d’un grand mouvement politique de défense de l’Église en France, l’hebdomadaire France Catholique continue jusqu’à nos jours une carrière brillante dans le domaine des idées, toute de discernement spirituel et d’explication de la foi.
La guerre de 1870.
5/5 Le Sel De La Terre
.----. Avec la guerre de 1870, la misère envahit Paris. Cependant, il continue inlassablement son œuvre de charité. Il va à la rencontre des soldats, leur parle, les confesse, les réconforte. Mais la situation s'aggrave. Les révolutionnaires de la Commune s'emparent de Paris. Il est incarcéré le jeudi Saint 6 avril 1871. En prison, il ne perd pas son zèle. Il continue son apostolat, confesse, écrit aux enfants du patronage. Les prêtres sont exécutés tour à tour. Le vendredi 26 mai, c'est le tour du père Planchat. Un témoignage est recueilli : " [...] Aucune émotion ne se manifestait sur sa physionomie ". Son corps a été recueilli par les Frères de Saint-Vincent-de-Paul. Le Sel de la terre 116 (Les martyrs de mai 1871) avait consacré un article à son sujet, mentionnant sa charité et le don de sa personne. Dans cet ouvrage, assez bref (une cinquantaine de pages), écrit pour des enfants, le comte de Lambel, contemporain de l'abbé Planchat, retrace toute la vie de ce saint prêtre. Une vie méconnue, discrète et humble qui mérite d'être lue et imitée. [ Signé Auguste Ancher dans le numéro 121 - été 2022 du " Sel de la Terre " ] http://www.chire.fr/A-226774-n-116-printemps-2021-les-martyrs-de-mai-1871.aspx http://www.chire.fr/A-233742-n-121-ete-2022-jesus-enseignant-les-paraboles-a-ses-disciples.aspx
Avant la guerre de 1870.
5/5 Le Sel De La Terre
.----. Henri Planchat est né en 1823 à Bourbon-Vendée (aujourd'hui, La Roche-sur-Yon). Il est issu d'une famille catholique : sur quatre enfants, trois consacreront leur vie à Dieu. Dès son plus jeune âge, il se sacrifie pour les pauvres, en leur donnant de sa nourriture. Il est envoyé au collège Stanislas pour ses études. Il est reçu bachelier ès lettres. Après sa licence, il prend la décision de rentrer au séminaire. Il est ordonné prêtre en 1850 et entre dans la congrégation des Frères de Saint-Vincent-de-Paul. Cette communauté est entièrement dédiée au service des pauvres, des ouvriers et des orphelins. Le jeune prêtre se donne entièrement aux plus démunis. Il se fait apôtre à domicile, cherchant avant tout les âmes des ouvriers. Sa charité est immense, il s'oublie totalement et vit dans une grande pauvreté. Entre 1861 et 1863, il est envoyé à Metz puis Arras. Rappelé à Paris, on lui confie le patronage Saint-Anne de Charonne. Il fait un bien immense autour de lui. On dit de ce saint prêtre : " Avec quelques âmes comme la sienne, on transformerait les faubourgs de Paris ". Il dormait peu, mangeait peu, et était toujours au service du prochain. ( suite ... )
2021 : jubilé de son martyre !
5/5 Action Familiale et Scolaire (AFS)
.----. L'année 2021 est venue tirer de l'oubli cette belle figure ecclésiastique : un jubilé célèbre les 150 ans de son martyre ( Pour plus de détails, voir le hors-série de L'Homme Nouveau, n° 42-43) En effet, ce religieux, premier prêtre (ordonné en 1850) de la nouvelle congrégation religieuse de Saint-Vincent de Paul, est fusillé le 26.05.1871, lors de la "semaine sanglante" des massacres de la Commune, à l'instar de 21 autres religieux. Son zèle apostolique est édifiant : apôtre infatigable des faubourgs, il se consacre sous le Second Empire aux pauvres ouvriers parisiens, créant de nombreux patronages, assurant la formation de jeunes garçons et apprentis, visitant les malades. On le surnomme même le " chasseur d'âmes " pour son ardeur à chercher les "brebis perdues". Depuis 1871, sa dépouille se trouve dans le sanctuaire Notre-Dame de La Salette (Paris XVe) (*) L'auteur, le comte de Lambel (1874-1903), est contemporain du martyre de ces prêtres. C'est en 1883 qu'il écrit une longue bibliographie dont est tiré ce petit opuscule. POUR QUI CE LIVRE ? : 13-14 ans (*) En mai 2017, lors de l'exhumation, son corps a été retrouvé pratiquement intact et le médecin légiste a pu montrer les bras et la nuque brisés par une baïonnette et les trous des huit balles de fusil, dont la dernière qu'il reçut en plein front : ceci confirme la version des témoins du procès de 1896 qui avaient assisté au massacre. ( Signé ELB dans le numéro 282 - Août 2022 de l'AFS ] P.S. : L’AFS est une association de laïcs désireux de FAIRE CONNAÎTRE ET APPLIQUER LA DOCTRINE DE L’ÉGLISE notamment en matière politique et sociale et qui publie une revue bimestrielle. Vous pouvez demander une documentation à l'AFS - BP 80833 - 75828 - Paris cedex 17 - afs.paris17@gmail.com .
Image du Christ jusqu'au sacrifice !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Ce court récit résume une grande biographie de l'abbé Planchat, émule de saint Vincent de Paul, et expose l'apostolat et le martyr de ce prêtre, image du Christ jusqu'au sacrifice. Ce petit fascicule replace le lecteur dans une période historique mal connue et dévoile la misère des paysans devenus ouvriers de banlieue, le siège de Paris, la tyrannie, la cruauté des insurgés, affamés et aveuglés de haine. POUR QUI CE LIVRE ? Accessible à tous, dès le collège. [ " Plaisir de Lire " , numéro 197 - Décembre 2021 , petite revue trimestrielle qui parait depuis plus de 50 ans (1966)? elle est dirigée par Marie de l'Aubier ; demander une documentation de la part de Chiré à l'adresse : Plaisir de Lire , 57 route Nationale - 80160 - Flers-sur-Noye ou plaisirdelire75(x)gmail.com ]