Pendant toute la Grande Guerre, René Bazin écrit l'éditorial du quotidien l'Écho de Paris dans lequel il communique à des centaines de milliers de lecteurs, une ou deux fois par semaine, son vaillant optimisme pour la régénération de la France ; il met la fine lame de son épée d'académicien au service de la France et de l'Église, soutenant les âmes chrétiennes qui veulent s'attacher à quelque chose de plus solide qu'un vain patriotisme républicain.
Par l'abondant courrier qu'il reçoit et qui nourrit ses réflexions - dont de nombreux exemples sont reproduits - il nous apprend beaucoup sur l'état d'esprit des combattants et la vie à l'arrière. Il insiste sur les ressources morales à préserver, sur les réformes juridiques, économiques et sociales nécessaires pour obtenir la paix civile après la victoire militaire. En rappelant les erreurs passées, il cherche à unir toutes les forces françaises et prépare une nouvelle organisation pour la France de l'après-guerre. Ses méditations sont plus que jamais d'actualité : le refus du christianisme et ses conséquences sur l'état de la civilisation ; les fautes des gouvernements sectaires qui mettent la France en péril.
Suite du tome premier article 99592 : Journal d´un civil pendant la Guerre - T 1 - 1914-1916
- ISBN : 9791094912775
- Titre : René Bazin - Témoin de la Grande Guerre - T02 - 1916-1918 articles parus dans l´Écho de Paris et correspondance inédite
- Auteur : BAZIN (René)
- Editeur : EDILYS (EDITIONS)
- Nb Pages : 332
- Présentation : Broché
- Epaisseur : 15
- Largeur : 160
- Hauteur : 220
- Poids : 0.48Kg
René BAZIN (1853-1932)
René Bazin est né à Angers en 1853, dans une famille d'origine angevine et parisienne, et manifeste très vite son inclination pour l'écriture. Après une licence en droit à Paris, et obtient son doctorat en 1877 à l'Université catholique d'Angers. Dès 1883, paraissent ses premiers romans qui connaissent aussitôt un grand succès. Il publie également des récits de voyages, dont Terre d'Espagne qui lui vaut le Prix de l'Académie française en 1895. En 1899, La Terre qui meurt, roman emblématique de l'exode rural, et Les Oberlé, en 1901, portent sa notoriété au plus haut. Il est élu à l'Académie française en 1903. En 1921, sa biographie sur Charles de Foucauld révèle au grand public cette grande figure encore méconnue.
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