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Comprendre l´époque - Pourquoi l´Égalité ? Essai

Référence : 117343
3 avis
Date de parution : 1 mars 2021
Auteur : SORAL (Alain)
EAN 13 : 9782367251608
Nb de pages : 212
15.50
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Description
"Dix ans que je me creuse la tête, malgré les menaces, les persécutions et les risques pour écrire une suite à Comprendre l'Empire, une suite qui ne soit pas une redite.
Dix ans que j'accumule les faits, les idées et que je cherche un plan. [...] Dans Comprendre l'Empire, je partais de la Révolution française, de la succession Ancien Régime, République, de l'opposition Religion et Raison, y démontrant notamment tout ce que ce régime théocratique avait de raisonnable sur le plan pratique et tout ce que cette raison politique avait de fanatique et de déraisonnable dans les actes et les faits. J'y montrais aussi comment s'y déployait une logique, une logique politique de pouvoir et de domination... 

Mais de domination au nom de quoi ?
C'est tellement évident, tellement devant nous et en nous, qu'on finit par ne plus le voir.
Cette nouvelle domination des uns sur les autres, de la démocratie républicaine sur la monarchie théocratique, puis même de la république démocratique sur la démocratie républicaine s'est faite au nom d'un nom magique, d'une idée parfaitement séductrice : l'égalité !
L'épopée moderniste, la grande idée, le concept au coeur de la dynamique du cycle c'est ça : le pouvoir au nom de l'égalité.
Et une égalité de plus en plus totale, soit, en bonne logique, de plus en plus formelle et abstraite, ce qui se traduit le plus souvent dans la pratique en absurdité, voire en son contraire !  

Énorme paradoxe !
Le voilà le coup de génie qui embrasse toute l'époque, la suprême arnaque comme sortie de la tête même du diable : l'inégalité au nom de l'égalité !" 

Ainsi commence Comprendre l'Époque : pourquoi l'Égalité ? qui de la Tradition à Marx, de la logique formelle à la complexité du réel, de la parole du Christ à la loi du nombre et du Marché, nous fait cheminer jusqu'à ce futur qui se déploie sous nos yeux, entre surveillance de masse, censure et dictature à venir du grand reset. 
Essayiste, polémiste, cinéaste et romancier, Alain Soral, dans ce treizième livre, pose une fois de plus son regard acéré sur le monde actuel, sa genèse et les causes profondes de ses transformations. Né en 1958 en Savoie, il est reçu en 1978 aux Beaux-Arts, puis à l'EHESS, s'intéresse aux phénomènes de mode, à l'art et à la philosophie. Après un passage au Parti communiste puis au Front national, il appelle depuis 2007 à une alliance de la "gauche du travail" et de la "droite des valeurs" à travers l'association Égalité & Réconciliation.
TitreComprendre l´époque - Pourquoi l´Égalité ? Essai
Auteur SORAL (Alain)
ÉditeurKONTRE KULTURE (EDITIONS)
Date de parution1 mars 2021
Nb de pages212
EAN 139782367251608
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)18
Largeur (en mm)120
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.22
Les avis clients
Deux questions extraites de Rivarol ?
5/5 https://www.egaliteetreconciliation.fr/
.----. Vous venez de publier un livre que vous présentez comme votre « autobiographie du concept ». Les Anglais parleraient d’une « sequel » philosophique de Comprendre l’Empire. Quelle était votre intention lorsque vous vous êtes mis à l’écriture de Comprendre l’Époque ? Comprendre l’Empire était plutôt un essai historico-politique ; Comprendre l’Époque est son nécessaire pendant philosophique. À eux deux, ces deux essais constituent une totalité. Je suis un penseur totalitaire, je ne m’en cache pas ! Depuis Comprendre l’Empire, qui était une somme, j’ai continué à réfléchir, à prendre des notes – notes que la police m’a saisies avec tous mes cahiers, mes ordinateurs, lors de l’illégale perquisition qu’ils ont montée contre moi ! Qu’importe, comme Sade j’ai d’abord pleuré des larmes de sang, puis rapidement, ce vol a renforcé ma détermination à écrire... ce livre, justement. J’ai d’abord pensé à un abécédaire – j’en ai déjà pondu deux – où j’aurais laissé les textes voisiner entre eux par le hasard souvent fécond du classement alphabétique. Et puis j’ai senti qu’il y avait moyen de faire mieux, qu’un plan d’ensemble se dégageait, que toutes ses idées avaient tendance à s’articuler, à se classer par ordre chronologique, par ordre d’importance... Penser c’est toujours ordonner, mettre l’avant avant l’après, le principal avant le secondaire... J’ai donc beaucoup travaillé le plan, la succession logique des chapitres… Puis à l’intérieur de chaque chapitre, la succession logique des textes que je me suis efforcé, comme dans Comprendre l’Empire, de rédiger le plus clairement et le plus brièvement possible, afin d’éviter tout jargonnage. Sauf quand ce jargonnage est au service de l’humour, pour le dénoncer justement ! Ce livre a donc un thème : l’histoire de l’égalité, son pourquoi, son comment… Mais il prétend être aussi, au-delà de son sujet même, une leçon de penser. Montrer ce qu’est développer une pensée ; qu’une pensée, ce n’est pas juste avoir des idées, des intuitions, faire des phrases, comme veulent nous le faire croire aujourd’hui les Finkielkraut, les Onfray, les Zemmour qui, au sens classique, au sens sérieux du terme, ne sont pas des penseurs… Dans cet ordre d’idée, l’effondrement de la pensée française y est aussi abordé, de l’idéologie du désir 68, au déconstructionnisme, puis aux nouveaux philosophes qui marquent la liquidation française de la philosophie… Ce moment où la bourgeoisie, classe de l’idée, se sépare de l’idée pour ne plus régner que par le mensonge et la violence : la situation d’aujourd’hui. Vous assignez à la France une sorte de destinée manifeste. Pouvez-vous expliquer pourquoi ? Déjà, parce que je suis Français et qu’on a toujours tendance à voir midi à sa porte ! Aussi parce que la France a inventé ce processus égalitaire basé sur cette double culture grecque et chrétienne, la logique d’Aristote et la charité du Christ qui fondent l’humanisme français, nos valeurs helléno-chrétiennes… Nous avons donc, dans ce combat à mener contre la bête, la bête judéo-anglo-saxonne du tout puissant Marché, un rôle fondamental d’opposant historique à jouer. N’oublions pas que la France est aussi la fille aînée de l’Église ! Comme je l’écris à la fin du livre : « Fille aînée de l’Église et mère des révolutions, patrie du cœur et des idées », donc « en première ligne une fois encore pour y jouer son rôle et y tenir son rang » ! [ 2 extraits d'un entretien paru dans le numéro 3469 de Rivarol du 28 avril 2021. ]
L’égalité, suprême arnaque
5/5 https://www.medias-presse.info/
.----. Dix ans après avoir publié Comprendre l’Empire, Alain Soral, dirigeant d’Egalité & Réconciliation, signe Comprendre l’époque, un nouvel essai politique sous-titré Pourquoi l’Egalité ? édité chez Kontre Kulture (190 pages.) Alain Soral y démontre comment toutes les absurdités du monde moderne sont avancées au nom d’un mot magique, l’égalité, suprême arnaque qui se traduit le plus souvent en réalité par plus d’inégalité et d’oppositions conflictuelles. De page en page, le polémiste pourfend naturellement sans ménagement les différents lobbies qui sèment le chaos. L’épilogue est consacré à la brûlante actualité du Grand Reset mondialiste sous prétexte covidien. [ Signé : Ex Libris le 21 avril 2021 ]
L'égalité productrice d’inégalités nombreuses
4/5 https://www.breizh-info.com/
.----. Plusieurs années après un « Comprendre l’empire » particulièrement diffusé et remarqué, Alain Soral a publié il y a déjà plusieurs mois « Comprendre l’époque » aux éditions Kontre Kulture. Essayiste, polémiste, cinéaste et romancier, Alain Soral, infatigable militant dissident persécuté par un système redoutable à qui il donne des coups autant qu’il en prend, dans ce treizième livre, pose une fois de plus son regard acéré sur le monde actuel, sa genèse et les causes profondes de ses transformations. Trois ans ont passé depuis la dernière interview qu’il nous a accordée. Et le monde a profondément changé, tout comme l’Histoire s’est accélérée, tandis que la dictature sanitaire s’est mise en place depuis deux ans. Nous l’avons interrogé sur son ouvrage. Breizh-info.com : Tout d’abord, quelques mois après sa sortie, comment se portent les ventes de Comprendre l’Époque, malgré la censure médiatique habituelle dont vous faites l’objet ? Il semblerait que le livre ne rencontre pas la même audience que Comprendre l’Empire, alors qu’il le prolonge pourtant ? Pour répondre point par point à votre question : Nous avons imprimé 10 000 exemplaires de Comprendre l’Époque au printemps, et à ce jour nous en avons vendu près de 9 000. Ce qui est un bon chiffre pour une maison d’édition qui n’existe que sur internet – à savoir Kontre-Kulture – et qui ne bénéficie d’aucun relai librairies et médias. Si les ventes continuent à ce rythme, nous aurons épuisé le tirage à la fin de l’année et nous réimprimerons début 2022, ce qui est loin d’être décevant ! Quant à la comparaison avec Comprendre l’Empire, elle n’a pas vraiment de sens, puisqu’à l’époque – en 2011 – j’avais encore un éditeur institutionnel distribué en librairie – Les Éditions Blanche du groupe Hugo & Co – et j’avais bénéficié, pour son lancement, d’une invitation à Ce soir ou jamais, la fameuse émission de Frédéric Taddeï sur France 2. C’est d’ailleurs ce genre d’invitation qui a dû finir par lui coûter sa place sur le service public et qui lui vaut aujourd’hui, à lui aussi, d’être relégué dans les marges d’internet et sur RT. Autre temps, autres mœurs ! Ceci dit, si Comprendre l’Empire s’est vendu à près de 120 mille exemplaires à ce jour, ces ventes se sont faites progressivement, années après années, par le bouche-à-oreille des lecteurs. On peut donc supposer qu’il en ira de même pour Comprendre l’Époque, comme il en a été d’ailleurs de la plupart de mes autres livres : Sociologie du dragueur, Vers la Féminisations ? Abécédaire de la bêtise ambiante… qui se sont tous imposés avec le temps, réimpressions après réimpressions… Breizh-info.com : Avant l’égalité était la Tradition, balayée par « La modernité », le « progrès » sous l’impulsion de la bourgeoisie, bien avant la Révolution française d’ailleurs. Qu’était-ce en réalité que la société de la Tradition ? La société de la Tradition, qui a précédé la société moderne, était basée, pour faire simple, sur l’écoute et l’imitation des Dieux. Son principe était fondamentalement hiérarchique, donc inégalitaire, et la pensée magique – soit la révélation au-dessus de la raison – y était la norme. Sociétés de la tradition primordiale – que j’appelle tradition intégrale dans le livre – analysées et décrites notamment par René Guénon, puis sociétés de la tradition tripartite – que j’appelle tradition dégradée – déjà prémodernes, étudiées et décrites par Georges Dumézil. Soit, fondamentalement ce que j’appelle aussi les sociétés de « donation de sens par l’origine », le plus lointain passé, en opposition aux sociétés de « donation de sens par le but », que sont nos sociétés de progrès. Breizh-info.com : Finalement, n’est-ce pas la rigidité d’un conservatisme avant l’heure, résolument tourné vers le passé sans jamais avoir anticipé l’avenir, qui a permis le triomphe de la modernité et de la bourgeoisie sur l’ordre ancien ? Ce n’est pas comme ça qu’il faut comprendre ce changement. Car il ne s’agit pas d’une opposition collective consciente, mais bien d’un lent processus, consubstantiel à l’intelligence humaine même – soit sa géniale capacité d’abstraction – qui s’est progressivement diffusé dans le monde ancien. Ce qui donne le passage progressif, et à mon avis inéluctable, de la cosmogonie à la cosmologie, si on fait référence au très éloquent monde grec. Il s’agit donc historiquement, plutôt que d’une opposition, d’une lente transformation par l’immixtion de plus en plus profonde et générale de la Raison dans la Tradition. Une accumulation qui finit par produire – comme nous l’explique la pensée de Hegel – un « saut qualitatif ». Soit, dans notre histoire de France absolument centrale et après des siècles de lente infiltration faite de découvertes scientifiques et de transformations économiques, ce changement radical que fut la Révolution française : triomphe de la Raison et démocratie des droits de l’homme en lieu et place de l’Ancien régime tripartite, abolit d’un coup par la nuit du 4 aout… Breizh-info.com : Le point central de votre livre, est le constat dressé de trois siècles (au moins) de domination et de pouvoir par l’égalité. Une égalité qui, écrivez-vous « se traduit le plus souvent dans la pratique en absurdité, voire en son contraire »… Cette course à l’égalité productrice d’inégalités nombreuses est-elle la matrice indispensable à assimiler pour mieux comprendre notre époque ? Pour comprendre cette ambivalence et cette ambiguïté constitutives de notre époque moderne, il faut comprendre que ce principe égalitaire vient d’abord de la progression des mathématiques appliquées dans tous les secteurs, techniques puis sociaux, en remplacement de la pensée magique ; soit la raison remplaçant progressivement la révélation. Les mathématiques appliquées, ses lois constantes et universelles, étant fondamentalement égalitaires de par le signe égal – = – symbole central et moteur de toute opération mathématique. Pour le dire plus clairement, car c’est l’idée centrale du livre : l’égalitarisme politique provient d’abord et fondamentalement d’un glissement des mathématiques vers l’idéologie. D’où il résulte que l’égalitarisme est plus une conséquence de la mathématisation du monde que le fruit d’une volonté collective morale et politique. Ce qui explique que cet égalitarisme formel – issu de l’abstraction – se traduise rarement dans les faits sociaux et la réalité pratique. Tout le mensonge de notre société bourgeoise de la Raison est là : l’égalitarisme formel et théorique des « droits de l’homme » accouchant dans la pratique d’un inégalitarisme social accru. Soit, derrière cette démocratie de façade, une violence de l’exploitation de classe par le Capital souvent bien plus violente que ce qu’était concrètement, au-delà des hiérarchies traditionnelles, les conditions de vie des petites gens sous l’Ancien régime ! Pour bien comprendre ce paradoxe, pensons aussi aux conditions de vie de « l’homme libre », prolétaire dans les usines du Nord unioniste des USA à la fin du XIXème siècle, comparées à celles de l’esclave, théoriquement plus aliéné, mais souvent pratiquement mieux traité dans les plantations du Sud confédéré ! Un paradoxe et une réalité finement décrite par l’écrivain noir américain Iceberg Slim dans son roman Mama Black Widow… Breizh-info.com : Quelles distinctions faites-vous entre égalité et égalitarisme à travers les siècles qui nous ont précédés, et à notre époque actuelle ? Historiquement et politiquement, on voit bien que l’égalité parle d’égalité des chances, afin que la hiérarchie sociale soit, le plus possible, le fruit d’une juste compétition, tandis que l’égalitarisme vise, lui, la négation de toutes les différences, qu’elle qu’en soit l’origine, ce qui s’est le plus souvent traduit dans les faits par la société policière et le nivellement par le bas ! Compris comme ça, le principe de l’égalité est une belle chose, sans doute socialement utile à la production des élites, tandis que l’égalitarisme doit être considéré comme le cancer de l’égalité, surtout quand on voit ce qu’il donne avec le féminisme actuel, l’animalisme, le LGBTisme, la woke et la cancel culture ! Breizh-info.com : Votre travail d’écriture a toujours consisté à chercher à analyser notre société certes, mais aussi à appréhender les principaux défis de demain. Peut-on affirmer que l’un des défis qui attend notre monde occidental, pour demain, consistera d’une certaine façon à mettre fin au règne de la Bourgeoisie (de l’oligarchie aujourd’hui), mais surtout à la dépasser et à réinventer de nouveaux ordres ? Oui, par ce livre, je m’efforce de rappeler que si la société bourgeoise a vaincu jusque-là toutes ses concurrentes de droite et de gauche – néo-traditionnelles (religieuses, fascistes) ou socialistes – elle n’a jamais été considérée comme aboutie ni satisfaisante. Tant sur le plan moral : son individualisme matérialiste menant, comme le décrivent à la fois les religions et Karl Marx, à la guerre de tous contre tous, soit à une société du chaos. Mais aussi sur le plan pratique : le capitalisme, malgré sa prétention à la « science économique », étant incapable de prévoir et de juguler ses crises autrement que par des purges de plus en plus mondiales et violentes. Breizh-info.com : Le Grand Reset qui se déroule actuellement sous nos yeux n’est-il pas finalement le « chant du cygne » de cette Bourgeoisie, vouée, quelles que soient les tournures que prennent nos sociétés demain, à disparaitre ? Espérons-le. C’est en tout cas comme ça qu’on peut expliquer la situation actuelle, qui n’est qu’une tentative, déguisée en menace terroriste, climatique et virale, d’imposer une dictature faites de privations en tous genres, et qui est bien la preuve de l’échec de cette fameuse « main invisible » sensée nous apporter la « paix perpétuelle » par le « doux commerce » ; soit la vision tristement comptable du monde… Breizh-info.com : Dernière question ; en complément de votre ouvrage, y a-t-il des livres parus ces dernières années, pas forcément dans votre sphère, et qui vous ont particulièrement plu, ou marqué, et que vous conseilleriez à nos lecteurs ? Comment par ailleurs redonner l’envie de lire aux générations actuelles et à celles à venir ? Le mieux que je puisse faire pour vous répondre de la façon la plus complète, c’est d’inciter vos lecteurs à consulter notre catalogue des publications Kontre-Kulture (https://kontrekulture.com), ils y trouveront tous les livres, nouveautés et rééditions, permettant de s’armer pour survivre et lutter dans le monde inquiétant qui vient ! [ Propos recueillis par YV ? publié le 11 octobre 2021 ]