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N° 114 (nouvelle série), octobre 2020 : Naissance du mythe gaulliste - Une statue de « Libérateur » sans fondements

Référence : 115267
1 avis
Date de parution : 21 octobre 2020
EAN 13 : 0000001152678
Nb de pages : 32
3.50
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Description
SOMMAIRE : 

- Éditorial (par Jérôme Seguin) (p. 2 de couverture)
- De Gaulle édifie sa statue (par Henri de Foucaucourt) (p. 1)
- Julien Gracq : un chantre inattendu de la liturgie traditionnelle ? (par Philippe de Lacvivier) (p. 12) 
Un auteur éloigné du christianisme ? (p. 12) - À la recherche d'un sacré catholique (p. 13) - Julien Gracq devant la nouvelle messe (p. 14) - Gracq et la liturgie traditionnelle (p. 16)
- Les cadeaux de Tante Anne (la bibliothèque des petits Chouans) (p. 21) 
La Religion enseignée aux petits enfants (de Mgr de Ségur) - Notre-Dame du Laus (collection « Vies de Lumière ») - Anne de Guigné, « notre petit Bon Dieu » (de Martine Bazin) - Le Secret des confinés de La Baule (de Francis Bergeron).
- L'ingratitude et la modernité (par Custos) (p. 23) 
L'ingratitude et la morale (p. 24) - L'ingratitude et le droit (p. 26) - L'ingratitude en matière sociale et politique (p. 27) - Conclusion (p. 30)
- Nos éphémérides (par Vincent Chabrol) (p. 31)
Critique du libraire
ÉDITORIAL :  

« Arrangement des faits imaginaires, invention plus ou moins mensongère » : définition donnée par le « Dictionnaire Larousse » pour qualifier le mot « affabulation », dont le contenu est très proche de celui du « mythe ». 

En 1984, Henri de Foucaucourt nous avait confié la publication d'un livre qui fit grand bruit à l'époque, Naissance du mythe gaulliste et obtint en quelques mois un important succès, à tel point qu'une seconde édition en fut effectuée en 2010. Et, bien entendu, il s'est trouvé que son contenu illustrait en tous points la définition mentionnée ci-dessus. 

Aussi, avons-nous estimé indispensable, en cette année 2020, d'en réaliser un troisième tirage, mis à jour et augmenté de notes et d'un index des noms cités, afin de « célébrer » à notre manière le triple anniversaire de celui qui est, fallacieusement présenté, actuellement, sous le costume usurpé de « Sauveur de la France » . En effet, nous ne pouvions rester silencieux devant les innombrables éloges, dithyrambes et autres encensements dont il fait l'objet, dans les milieux « autorisés qui font l'opinion », tandis que le livre donne les preuves flagrantes de ses incommensurables orgueil, prétention et arrogance qui lui ont permis de s'élever lui-même sur un piédestal qu'il ne mérite absolument pas. 

Pour la présentation de cette troisième édition, nous avons jugé opportun de reproduire la contribution que nous avait offerte H. de Foucaucourt pour le premier numéro de notre série des Cahiers de Chiré, paru en 1986 (pour fêter le 20e anniversaire de notre fondation) et qu'il avait intitulée « De Gaulle édifie sa statue », au cours de laquelle il rappelle la succession de forfanteries, vanités et fatuités, « marques de fabrique » qu'il s'est attribuées au fil des années. Dans le courant de ses propos, nous y relevons une seule phrase (parmi tant d'autresqui explique l'orgueil démesuré qui jaillissait de tous les pores de la peau de cet homme : « L'épée de général n'est guère convaincante... Aussi entend-il apporter à l'édification de sa statue toutes les actions glorieuses des Français ». 

Il n'est donc pas outrageant de dire que, non content d'être prétentieux, Charles De Gaulle était aussi prédateur, imposteur et menteur, n'en déplaise à ses nombreux flagorneurs 

Jérôme SEGUIN
  

1 - Voir à ce sujet les différents articles parus depuis le début de l'année dans notre revue sœur Lectures françaises, sous le titre de la rubrique « Si De Gaulle nous était conté... ». Lire en particulier la trilogie de Jean-Baptiste Geffroy publiée dans les trois numéros de fin d'année (octobre, novembre et décembre).  
Les avis clients
Intéressante étude .
3/5 Solaria .
.----. " Nous avons relevé, dans le n°114 du " Bulletin littéraire contrerévolutionnaire ", une intéressante étude sur " l'ingratitude et la modernité ", un thème qui nous est cher puisque contraire à l'éthique apollinienne. On y relevait quelques citations savoureuses. Commençons par l'Antiquité avec Sénèque : " Celui qui a reçu avec reconnaissance a déjà fait son premier paiement ". Continuons avec le Roi-Soleil : " Quand le donne une place, je fais un ingrat et cent mécontents ". Selon Frédéric II de Prusse : " Il est beau de faire des ingrats, il est infâme de l'être ". Encore plus proche de nous, Nerval : " Il n'y a qu'un seul vice dont on ne voit personne se vanter, c'est l'ingratitude ". [ Et cerise sur le gâteau la revue donne notre prix d'abonnement, le prix d'un numéro, notre adresse complète, notre Mail et notre site ! Cela se remarque d'autant plus que cette revue est assez éloignée de nous en se définissant comme : "approche solaire du sacré et du profane à travers civilisations, philosophies et traditions" . Vous pouvez écrire de la part de Chiré à : " Solaria " 7 rue Christian Dewet , 75012, Paris ou solaria@sfr.fr ]