Il y a deux extrêmes en ce qui concerne la mère de Jésus : d'un côté les féministes que j'appelle pures et dures qui ne la respectent pas, la rejettent et la haïssent. Et de ce point de vue l'image antagoniste qu'on a bâtie d'elle n'est peut-être pas complètement étrangère. Quelle responsabilit é pour ceux qui s'obstinent à la vouloir comme elle n'était pas dans l'Évangile ! De l'autre côté se trouvent ceux qui en font la femme inexistante. C'est surtout de cette subreptice attaque que je parlerai : celle de ceux qui ont construit de toutes pièces une image de la Sainte Vierge qui correspond à leur idéal de la femme et qui voudraient ensuite que toutes les femmes s'alignent sur cette chimère.
Je ne m'appuierai dans cet ouvrage que sur ce que les Évangiles et les Actes des Apôtres ont dit d'elle, pour éviter toute polémique et toute contestation. Nul n'est tenu de croire - et c'est la doctrine de l'Église Catholique - à la réalité des apparitions, des locutions, des rêves nocturnes. Nous nous en tiendrons donc à ces Évangiles.
Mme Ceruti-Cendrier est maintenant bien connue de nos amis pour ses recherches sur (et dans) les Evangiles. Elle prend, dans cet ouvrage, au titre fracassant, la défense de la Très Sainte Vierge et étudie ce que les évangiles et les Actes des Apôtres disent d'Elle.
- ISBN : 9782856524190
- Titre : La Sainte Vierge d´une féministe
- Auteur : CERUTI-CENDRIER (Marie-Christine)
- Editeur : DMM (DOMINIQUE MARTIN MORIN EDITIONS)
- Nb Pages : 192
- Présentation : Broché
- Epaisseur : 10
- Largeur : 130
- Hauteur : 185
- Poids : 0.20Kg
Marie-Christine CERUTI-CENDRIER
Marie-Christine Cendrier est née le 3 décembre 1943 à Fourmies (Nord).
Elle effectue ses études primaires et secondaires à Paris et obtient une licence et un DES de philosophie à la Sorbonne (1963-1967) et un CES d'études théâtrales (1964-1965). Elle est ensuite professeur de philosophie dans différents établissements de la région parisienne (1967-1971).
En 1971, elle épouse Giovanni Ceruti, diplomate italien, ce qui la conduit à Rome où elle enseigne à l'Institut Saint Dominique (latin, français, philosophie, instruction religieuse) et dirige des visites guidées pour ses élèves (1971-1974).
Suivant les différentes affectations de son mari, elle continue à enseigner à Toronto (Canada) puis à Strasbourg. Elle se déplace ensuite à Bonn et à Berne (Suisse) où elle donne des cours de catéchisme et d'instruction religieuse (1989-1992). Chassée par le curé de la paroisse, devant les protestations des parents, elle reprend les cours à son domicile, puis le nouveau curé lui rend sa fonction.
C'est durant ces années qu'elle fait plusieurs conferences sur des thèmes religieux dans des milieux laïcs ou catholiques et entame les recherches qui l'amènent à publier son livre qu'elle rédige de 1993 à 1997.
Après un retour à Rome (1992-1997) où elle donne des cours d'Art dramatique, elle est actuellement à Minsk (Belarus) depuis mars 1997, son mari y ayant été nommé ambassadeur d'Italie. Là elle enseigne dans l'université Humanistique Européenne, à la faculté de Théologie dont la direction est orthodoxe.
A collaboré aux Cahiers de Chiré n° 14.
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