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Le Sanders-Express est de retour

Référence : 107065
1 avis
Date de parution : 26 janvier 2019
Auteur : SANDERS (Alain)
EAN 13 : 9782357911161
Nb de pages : 112
16.00
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Description
En deux, trois ou quatre vers de quelques pieds seulement, Alain Sanders concocte de petits poèmes percutants et toujours pleins d'humour dans lesquels, avec un art consommé du jeu de mots et du calembour, il met en pièces le quotidien raisonnable, l'art, la religion, la politique... et le reste ! Il faut le faire ! Rien n'est épargné. 

Ce qui prouve que l'humour, pratiqué avec talent et punch, ne connaît pas de limites.
TitreLe Sanders-Express est de retour
Auteur SANDERS (Alain)
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution26 janvier 2019
Nb de pages112
EAN 139782357911161
PrésentationBroché
Largeur (en mm)110
Hauteur (en mm)170
Poids (en Kg)0.95
Critique du libraire
" Le Sanders-Express est de retour donne à rire, à sourire ou à rêver. Avec ses deux, trois ou quatre vers de quelques pieds seulement, il « met en pièces », outre nos gloires littéraires, le quotidien raisonnable, l'art, la politique... et le reste "!
Les avis clients
Entre fantaisie et jeux d’esprit !
4/5 Présent.
.----. Pour aborder la littérature française auprès des élèves, le Lagarde et Michard a fait ses preuves. Mais par les temps actuels, ceux-ci ont souvent quelque réticence à aborder les grands noms de notre patrimoine des lettres. C’est là, à notre avis, que peut intervenir le Sanders-Express, un recueil de petits textes, en prose ou en vers, où calembours et jeux de mots – parfois lestes, mais Alain a fait son service militaire dans l’infanterie de marine – règnent en maîtres. Enseignants qui craignez de ne recueillir que bâillements à la seule évocation du nom de José-Maria de Heredia, le livre de Sanders peut vous aider ! En effet, pourquoi ne pas provoquer gentiment votre auditoire somnolent par une approche novatrice propre à le réveiller ? Juste au soir / De sa vie / José Maria / De Heredia / Avoua / « J’en ai Trophées… » Quatre siècles de littérature Dans le cadre un peu spécial tracé par l’auteur de Rimbaud est aux Afriques, il est possible, entre autres, parcourir quatre siècles de littérature à travers près d’une trentaine de noms. Pour le XVIIe siècle, il y a Pascal (titre : « A l’aise Blaise »), La Fontaine, Fénelon, tandis que le XVIIIe apparaît comme le parent pauvre des saillies de Sanders. Un foisonnement de bon aloi se retrouve pour le XIXe siècle avec Vigny, Benjamin Constant, Fromentin, Daudet, Mistral, Madame Récamier, Jules Sandeau, Madame de Staël et Chateaubriand, bien sûr : « Pour se venger parfois / De la fille de Necker / Chateaubriand montait / Sur le pied de Staël. » Sans oublier l’obligée George Sand : « Elle fut, à ses noces, / Baronne Dudevant. / Ses amis prétendaient / Qu’elle était du derrière. » Le XXe siècle se taille la part du lion avec notamment : Barrès, Alain, Camus, Pagnol, Mauriac (Sagouin, une appellation, certes évocatrice, mais que l’on peut trouver imméritée vu la qualité du roman), Martin du Gard, Gide, Colette, Simenon, Supervielle – « Supervielle ? / Joli nom / Pour un trouvère ! ». Et, en guise de feu d’artifice final, « C’est l’bouquet » : « Julien Green / Reverdy / Prévert / Saint-John Perse / Yvonn’ Printemps, Scève, Fabre d’Eglantine / Un vrai bouquet / Champêtre. » Mieux que grimpé sur une table… Ces références multiples et variées d’auteurs nous font souvenir qu’Alain Sanders est docteur ès lettres. Et qu’il fut, avant d’être le journaliste et le grand reporter apprécié que les lecteurs de Présent connaissent, un professeur de liberté lorsqu’il enseignait de par le monde, que ce soit au Nigeria, au Sud Viêtnam, en Ethiopie, ou au Maroc. Un rapprochement est ainsi à établir avec le professeur du film Le Cercle des poètes disparus (1989, USA, rôle tenu par Robin Williams). Ce dernier apprend à ses élèves le goût de la poésie et de la joie de vivre par des méthodes non conformistes, comme le fait de monter sur leur pupitre afin de porter un regard différent sur ce qui les entoure. Disons que le maniement des calembours et autres jeux de mots employés par Sanders peut avoir un effet semblable… sans craindre une détérioration du mobilier. Les jeux d’esprit représentent une veine de la littérature nationale. Relevons que le calembour fut mis à la mode au XVIIIe siècle par le marquis de Bièvre (1747-1789) qui écrivit des facéties comme Les Amours de l’ange Lure et de la fée Lure. On peut lui préférer les bons mots d’un autre marquis, Champcenetz (1759-1794), mis en valeur dans le film de Patrice Leconte, Ridicule, sorti en 1996 ; ainsi du fin lettré répondant à Louis XVI lui demandant de lancer une plaisanterie à son sujet : « Impossible, sire, le roi n’est pas un sujet. » Sanders, homme de tradition ? Nous le savions ! Le Sanders-Express est de retour donne à rire, à sourire ou à rêver. Avec ses deux, trois ou quatre vers de quelques pieds seulement, il « met en pièces », outre nos gloires littéraires, le quotidien raisonnable, l’art, la politique… et le reste ! La formule choisie, fait penser au savoir-faire des haïkaïs (ou haïkus) japonais. Le haïkaï doit être très simple, dépourvu de tout artifice poétique et constituer une petite image. Plus précisément, les compositions d’Alain Sanders évoquent celles de Jack Kerouac, Quelques haïkaïs occidentaux (in Jack Kerouac, Poèmes, Seghers, 1976). L’humour, décidément, ne connaît pas de limites. [ Philippe Vilgier dans Présent, n° 9309 du 22 février 2019 ]