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N° 740 - Décembre 2018 : Un « nouveau » gouvernement sans changement de cap ni de politique

Référence : 99894
Date de parution : 5 décembre 2018
EAN 13 : 0000000998949
Nb de pages : 64
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Description
SOMMAIRE :  

- Éditorial (par Jérôme Seguin) (p. 1)
- Les brèves (p. 3)
- Les dates à retenir (p. 5)  

Politique française 
- Les nouvelles têtes de l'équipe gouvernementale (par Jacques De Kremer) (p. 7)
- À la recherche du macronisme (par Pierre Romain) (p. 12)  

Actualité 
- Le parquet de Paris contre l'extrême droite (par J. De K.) (p. 15) 

*
- L'actualité en bref (par P. R., Jacques De Kremer et M. L.) (p. 17) 
Recherches méthodiques pour trouver le nouveau procureur de Paris - Les fantaisies fiscales de la Corse - Rachats et balayages, les deux mamelles de la presse magazine - Les conditions de vente des parts du journal Le Monde - Le budget des armées déjà bafoué - Des modifications ou des abdications dans les réformes scolaires ? - Quelques points de détail sur le référendum néo-calédonien - Quelques conséquences de l'emploi des robots - Les jongleries des escrocs de l'informatique.  

Études 
- La paix refusée (par Jean-Marie Cuny) (p. 25)  

Tribune libre 
- Maurras ne leur a pas suffi, il a fallu lui joindre un « compagnon d'opprobre » : le maréchal Pétain ! (par J. S.) (p. 29)
- Les nouvelles batailles d'Alger (par Serge Iciar) (p. 37)  


- Dans notre courrier (par Jean Auguy et J. S.) (p. 39
Présent (formules d'abonnement du journal) - Cercle Franco-Hispanique - Une nouvelle librairie de droite à Paris (La Nouvelle Librairie) - Charles Aznavour - Grand Prix Catholique de Littérature 2018 (Réginald Gaillard) - Le Groupe Bolloré en passe d'acquérir un géant du livre - Amazon, rouleau compresseur du mondialisme - Bicentenaire du rétablissement de la statue d'Henri IV sur le Pont-Neuf - Pourquoi la Vendée est poitevine - Les guerres de Vendée - Catholicisme et protestantisme (diocèse de Poitiers) - Mitterrand et les écrivains de droite - Le fléau de la pornographie - La gauche au pilori.
- Courrier des lecteurs (p. 45)  

Géopolitique 
- Le mondialisme en marche (par Claude Vignon et Winston Smith) (p. 47) 
L'élection brésilienne - L'affolement médiatique devant les colis piégés aux États-Unis - Disparition du président d'Interpol - Les camouflets des « amis belges » - Du Congo Belge au Zaïre.  


- Ils nous ont quittés (p. 52) 
Pierre Dufour - Jean Piat - Marie des Neiges Perrel - Claude Polin - Ivan Blot - Robert Faurisson - Gaston-Armand Amaudruz - Michel de Penfentenyo - Jean Rouvier - Bernard Mugnier - Général Jean-Marie Gressé.  


- La vie des livres (par J. S.) (p. 57)
L'Encyclopédie mondiale des bateaux sous-marins (de Jean Dessoly) - Le Guide sulfureux du Paris « réac et facho » (de Patrick Parment) - Bastille. Mystères et secrets d'une prison d'État (de Jean-Christian Petitfils) - Le Front d'Orient. Du désastre des Dardanelles à la victoire finale, 1915-1918 (de Max Schiavon) - Oran, 5 juillet 1962. Un massacre oublié (de Guillaume Zeller) - Journal de la Roue rouge et Révolution et mensonge (d'Alexandre Soljenitsyne) - Mathématiques. Cours de haut niveau (de Jean-Louis Frot) - Suivez le guide ! Balade historique à travers le vieux Lausanne (d'Ernest Jomini) - Parmi les récentes parutions.
Critique du libraire
ÉDITORIAL :  

Un mauvais vent d'automne pour Emmanuel Macron 


Le président de la République, Emmanuel Macron, vient de vivre un mois de novembre que l'on peut qualifier de funeste.  

À la suite d'un répit de courte durée (près d'Honfleur), il s'embarqua dans un périple, ô combien aventureux (du 5 au 11 novembre), baptisé d'une curieuse formule : « Itinérances mémorielles », dont on se demande qui a bien pu imaginer cette ridicule expression qui n'a aucun sens et se trouve même entachée d'un barbarisme ! Étapes après étapes, pendant six jours, il crut bien faire en pérégrinant à travers les « hauts lieux » des meurtriers combats et sanglantes batailles de la Première Guerre mondiale et se trouva confronté à la réalité de la France « périphérique », celle qu'il ignore dédaigneusement, habitué qu'il est de ne fréquenter que les élites de « haute lignée ». Là ce fut une autre affaire puisqu'il se trouva en butte aux doléances de populations qui n'en peuvent plus de se sentir abandonnées et surtout pressurées de taxes et d'impôts de toutes sortes qui ne leur laissent même plus la possibilité de subvenir à leurs plus élémentaires besoins quotidiens et immédiats (logements, alimentations, soins médicaux principalement). 

Cette « partie de campagne » s'acheva en grandes pompes, à Paris, au milieu des fastes et des ors, où Macron se mua en maître des cérémonies pour orchestrer les commémorations du centenaire de la fin des hostilités signées par l'armistice du 11 novembre 1918, auxquelles il avait invité (ou convoqué ?) environ 70 chefs d'État et responsables de pays du monde entier. Il avait exprimé le souhait pour cette prestigieuse manifestation d'honorer la mémoire des huit maréchaux qui ont conduit les armées françaises à la victoire. Mais patatras ! Parmi eux figure le nom de Philippe Pétain, qu'il est devenu interdit de saluer en France comme un héros, depuis le « désastreux » 10 juillet 1940 ! Voir à ce propos (page 29 de ce numéro) notre réponse à Denis Tillinac. 

Et enfin pour couronner l'ensemble, l'édifice de l'Élysée fut sévèrement ébranlé par les manifestations des « Gilets jaunes » exprimant le mécontentement de la « peste populiste » aux abois qui trime quotidiennement sans même espérer voir la moindre lumière éclairer le bout du tunnel des contrées provinciales délaissées, parfois abandonnées pour se retrouver, pour certaines, presque désertiques ! Tout ou presque a été dit dans les media. N'en rajoutons pas. Nous retenons seulement que Macron a promis qu'il allait prendre des mesures pour donner une « réponse aux classes moyennes et laborieuses » (sic !) Quelle dérision, quelle fatuité, quel dédain !  

À l'heure où nous écrivons, nous ne savons pas de quoi demain sera fait, mais il nous semble bien que le vent qui souffle sur le palais de l'Élysée aujourd'hui ressemble plus à un aquilon qu'à un zéphyr. 


Jérôme SEGUIN