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Le droit de la messe romaine

Référence : 99891
1 avis
Date de parution : 1 septembre 2018
EAN 13 : 9782913643536
Nb de pages : 312
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Description
A partir du début de 1964, la liturgie latine entre dans une période de très forte mutation, à la suite de la Constitution Sacrosanctum Concilium, promulguée le 3 décembre 1963 par le concile Vatican II (1962-1965).
En 1967, se fonde le bimensuel Courrier de Rome, qui va contester cette réforme liturgique et bien d'autres bouleversements auxquels ce concile a ouvert les portes.
L'abbé Raymond Dulac est alors l'un des premiers animateurs et rédacteurs de ce périodique. D'une plume alerte et chatoyante, emplie d'allusions littéraires et historiques, avec une vigueur polémique remarquable, il va démonter un à un tous les prétendus arguments, historiques, théologiques, liturgiques, canoniques, pastoraux, qu'on apporte en faveur de ce formidable bouleversement.
L'abbé Dulac s'attache particulièrement, analyse minutieuse à l'appui, à démontrer que la messe en vigueur au moment du concile Vatican II, messe dite "de saint Pie V" (du nom de celui qui en publia en 1570 une version autorisée), n'a jamais été interdite, et ne pouvait l'être en aucun cas : une conclusion reconnue officiellement comme vraie, vingt ans après sa mort, par le Motu Proprio Summorum Pontificum.
L'abbé Dulac aborde, dans ce recueil des principales chroniques qu'il a publiées entre 1967 et 1972, bien d'autres points d'histoire liturgique et ecclésiastique, de droit canonique, de philosophie politique, de théologie, de littérature, qui éclairent d'un jour saisissant la situation actuelle de l'Eglise et de la société. 
L'abbé Raymond Dulac (1903-1987), ancien élève du Séminaire français de Rome, diplômé en philosophie, théologie, droit canonique et lettres, successivement curé, aumônier de lycée et avocat ecclésiastique, fut de 1967 à 1971 la principale "plume" du bimensuel Courrier de Rome.
TitreLe droit de la messe romaine
Auteur DULAC (Abbé Raymond)
ÉditeurCOURRIER DE ROME (EDITIONS)
Date de parution1 septembre 2018
Nb de pages312
EAN 139782913643536
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)16
Largeur (en mm)157
Hauteur (en mm)239
Poids (en Kg)0.50
Critique du libraire
L'abbé Dulac fut une des premières plumes du Courrier de Rome et un de ses rédacteurs les plus fidèles. Il a très tôt compris les dérives du Concile et a pris les armes pour défendre la liturgie traditionnelle. Voici un recueil de ses principales chroniques qui nous fait revivre la terrifiante époque révolutionnaire de l'après Concile en rappelant les arguments doctrinaux qui fondent notre combat de la Foi.
Les avis clients
Force de style et qualité d’argumentation.
5/5 https://laportelatine.org/
.----. Cet article est paru dans l’édition du samedi 27 octobre 2018 du journal Présent. Nous le reproduisons avec l’aimable autorisation de ce journal. Voici que nous parvient, comme la lumière d’une étoile éloignée, un bel ouvrage de l’abbé Raymond Dulac, qui a pourtant quitté ce monde en 1987. La piété filiale de quelques personnes nous a valu ce cadeau inespéré. L’abbé Dulac fut la principale plume du Courrier de Rome, de sa fondation en 1967 jusqu’au début de 1972. Mais il collabora également à La Pensée catholique ou à Itinéraires, après avoir été un rédacteur important, entre les deux guerres, de la Revue internationale des Sociétés secrètes de Mgr Jouin. L’ouvrage consiste en un recueil d’articles choisis, publiés entre 1967 et 1972 dans le Courrier de Rome et dans Itinéraires, et qui portent sur la révolution liturgique sévissant alors et dont nous subissons encore aujourd’hui les tristes ravages. Les textes de l’abbé Dulac sont précédés d’une longue préface de l’abbé Grégoire Celier (lequel a préparé l’édition du livre), présentant l’abbé Dulac et son œuvre, préface qui est une reprise légèrement améliorée de l’intervention dudit abbé Celier lors du colloque pour le cinquantenaire du Courrier de Rome (en janvier 2017), intervention qui a provoqué le désir de voir paraître un tel livre. Une plume précise Dans son In memoriam publié par la revue La Pensée catholique à l’occasion de la mort de l’abbé Dulac, l’abbé Le Cerf écrivait avec raison : « La science théologique, canonique, historique de l’abbé était exceptionnelle, et la plume toujours précise, parfois aiguë, souvent brillante. » Cet ouvrage provoque effectivement un bonheur de lecture qui enchante l’âme et l’esprit. L’abbé Dulac est drôle, féroce, percutant, surprenant, éclatant. Et en même temps, d’une plume sûre et instruite, il nourrit, il éclaire, il précise, il rectifie. Mieux encore, il fait goûter, il enthousiasme, il transmet. La fameuse « réforme liturgique », démontre-t-il avec des arguments de grande qualité, fut à la fois une destruction catastrophique, une rupture malencontreuse, une invention sans souffle et une fabrique à illusion. Sur chaque point, l’abbé Dulac apporte le fait précis, la rectification historique, le détail liturgique, la règle canonique qui pulvérise les prétendus arguments des réformateurs. Le dernier chapitre est comme l’apothéose, le résumé et la synthèse de tout le livre. Il s’agit de la présentation, de la traduction et du commentaire de la bulle Quo primum par laquelle le pape saint Pie V promulgua en 1570 la nouvelle édition du Missel romain traditionnel. Cette bulle était un texte que tout le monde connaissait de nom, mais que personne n’avait jamais pris le temps de lire, car rédigé dans un latin peu commode. Cette première traduction française de l’histoire, proposée quatre siècles après la promulgation, constitua un apport majeur à la compréhension de la querelle liturgique. L’obéissance « les yeux grands ouverts » Mais ce livre ne se cantonne pas à la pure liturgie, et c’est ce qui fait une partie de son intérêt. L’abbé Dulac nous promène avec agrément dans l’histoire, dans le droit, dans la psychologie, dans la sociologie, dans la philosophie politique. Ses remarques sur l’autorité, sur l’obligation de la loi, sur la liberté du chrétien, sur l’obéissance « les yeux grands ouverts », sur la vraie charité face au faux œcuménisme, sur la révolution de Mai 68 aussi (les articles sont parus avant, pendant et après cet événement) sont riches d’enseignement et de réflexion, et d’une parfaite actualité. A vrai dire, on croirait le livre écrit aujourd’hui, alors que les textes datent en réalité d’un demi-siècle. Il faut remercier l’éditeur d’avoir procédé à un choix si judicieux, mais aussi reconnaître à l’abbé Dulac une force de style et une qualité d’argumentation qui traversent le temps – quand les articles de journaux sont en soi si éphémères (nous en savons quelque chose). [ Signé : Jacques Breil - Source : Présent du samedi 27 octobre 2018 / La Porte Latine du 12 mars 2019 ]