Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

N° 733 - Mai 2018 : Mai 1968, mère de l´anarchie contemporaine

Référence : 95750
Date de parution : 3 mai 2018
EAN 13 : 0000000957502
Nb de pages : 64
6.50
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié à partir du 22 avril
Voir la disponibilité en magasin

Description
SOMMAIRE : 

- Éditorial (par Jérôme Seguin) (p. 1)
- Les brèves (p. 3)
- Les dates à retenir (p. 5)  

Politique française
- Le cinquantenaire de Mai 1968 (p. 7) 
Introduction (par Jérôme Seguin) (p. 7) - Mai 1968, nouvelle phase de la Révolution ? (par Camille Bouchard ) (p. 8) - Mai 1968 à Poitiers : un exemple de réaction naturelle (par Jacques Meunier ) (p. 15) - Il y a 50 ans... dans Lectures Françaises : 50 ans après, la Révolution continue (n° 133-134 de mai-juin 1968) (par François-Xavier d'Hautefeuille) (p. 19)
- Le grand jeu de la communication présidentielle (par Pierre Romain) (p. 23)
- La lutte gouvernementale contre le « cyberracisme » (par Jacques De Kremer) (p. 26)  

Actualité
- In memoriam Arnaud Beltrame (8 avril 1973-24 mars 2018) : République c'est par toi que je meurs... (par Élise Humbert) (p. 28)
- Lourdes peines pour des jeunes identitaires (par Michel Leblanc) (p. 34)
- L'obsession du mélange (par P. R.) (p. 36)
- Tensions d'outre-mer (par M. L. et J. De K.) (p. 38) 

*
- Dans notre courrier (par Jean Auguy et J. S.) (p. 39)
Le Moniteur de Port-Tounens (revue) - Le Cours Charlemagne - Dominicaines enseignantes de Fanjeaux - L'Échelle des Valeurs, une publication en difficulté - 27e Université d'été de Renaissance Catholique - Jubilé du R.P. Maurice Avril.  

Études
- La République et ses valeurs, 2e partie (par Claude Beauléon) (p. 45) 

*
- Échos et rumeurs (par P. R., J. De K., et M. L.) (p. 47 
De plans en enquêtes, que faire contre la radicalisation ? - Les effrois du ministère. 

Géopolitique
- Les manipulations anti-Poutine, prélude à des recompositions ? (De l'affaire Skripal au destin de la Syrie) (par Claude Vignon et Winston Smith) (p. 56)
- Syrie : les leçons d'une histoire séculaire (par J. S.) (p. 59) 

*
- La vie des livres (par J. S. et M. L.) (p. 61) 
La réédition de L'Avenir de l'intelligence et autres textes de Charles Maurras - Le nouveau patron du Seuil - Le tome 1 des Mémoires de Jean-Marie Le Pen, succès de librairie.  
Critique du libraire
ÉDITORIAL :  

En ce bon mois de mai, la République (celle que les disciples de Charles Maurras appellent « la gueuse ») est sérieusement malmenée par nos rédacteurs ! 

Dès l'ouverture de ce numéro, les hostilités sont lancées dans un copieux dossier ayant trait au 50e anniversaire des « événements », dits de Mai 68 (pages 7 à 22), au cours duquel nous reproduisons le contenu d'un texte écrit et publié « à chaud », dès le mois de juin suivant, par un des rédacteurs de notre toute jeune revue sœur, Lecture et Tradition, qui estimait et prévoyait que « le mois de Mai 68 marque l'entrée dans une nouvelle phase de la Révolution qui comporte plusieurs étapes », dont l'une fut la mise en application du but que De Gaulle s'était fixé « depuis longtemps : réaliser la synthèse du libéralisme capitaliste et du communisme, ces deux frères de la Révolution » (Nous retrouvons bien là un des fondements essentiels de Ve République gaullienne). Cette analyse fut d'ailleurs exprimée et confirmée par notre fondateur Henry Coston, dans le numéro de mai-juin 1968 de Lectures françaises : « La Révolution est commencée, de Cohn-Bendit à Mendès-France », rappelée par François-Xavier d'Hautefeuille, dans la chronique « Il y a 50 ans dans Lectures françaises ». 

C'est bien à la concrétisation de ce but que la France est soumise depuis cinquante ans !  



Claude Beauléon, dans la deuxième partie de son étude, « La République et ses valeurs » (pages 45 à 53) le constate avec lucidité (et preuves formelles à l'appui) : cette phase de la Révolution a bien marqué ses avancées en matière de consolidation de la République que l'on peut qualifier, par dérision, de « Fille aînée de la Franc-maçonnerie », dans le but de parvenir à la mise en place d'un véritable projet totalitaire reposant sur ses trois piliers de prédilection : les droits de l'homme, la laïcité, la démocratie. C'est cet amalgame, adroitement élaboré et insidieusement inoculé à une population peu à peu anesthésiée, qui forme un ensemble dans lequel sont englouties et s'anéantissent les bonnes volontés (la « vraie droite »), dans une alliance contre nature (France et République). Là se trouve la raison pour laquelle, depuis lors, cette « vraie droite » n'a « cessé de perdre tous ses combats ». 
Un exemple très récent nous a été donné par le sacrifice accepté du colonel Beltrame, ce qu'Élise Humbert a parfaitement décelé dans le remarquable hommage qu'elle lui rend (pages 28 à 33) et résume bien la situation en quelques mots : « Les deux termes ne sont pas interchangeables, ils ne sont pas synonymes et l'emploi inapproprié du vocable " République " induit une confusion pernicieuse ». Le colonel Beltrame n'est assurément pas mort pour la République, contrairement à ce que nous ont ressassé les media, figés au garde-à-vous, obéissant « aux ordres » maçonnico-républicains ! 


Jérôme SEGUIN