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La cause du peuple - Le livre refondateur de la droite - Tempus 722

Référence : 94974
2 avis
Date de parution : 26 avril 2018
Collection : TEMPUS
EAN 13 : 9782262075675
Nb de pages : 608
10.00
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Description
Pourquoi, depuis quarante ans, la France traverse-t-elle une crise politique, sociale et morale sans précédent ? Comment sont advenus le règne de l'idéologie, le déni du réel, la trahison du peuple par les élites ? Et nous faut-il nous résigner au déclin ? Pour répondre à ces questions cardinales et découvrir le pouvoir de l'intérieur, voici le livre tant attendu de Patrick Buisson, le conseiller privilégié et controversé de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République.
Une chronique riche en révélations parfois cruelles et souvent cocasses sur les coulisses de l'Elysée. Une analyse aiguë, puisant dans l'histoire, chez Saint-Simon et Tocqueville comme chez Péguy et Bernanos, des contresens et des dérives de la classe dirigeante actuelle. Un appel fort, enfin, à une grande politique conservatrice de droite renouant avec le catholicisme social. Témoignage capital sur la déliquescence du pouvoir et contribution majeure au débat public, ce livre, où fond et forme se conjuguent, ne laissera personne indifférent.
TitreLa cause du peuple - Le livre refondateur de la droite - Tempus 722
Auteur BUISSON (Patrick)
ÉditeurPERRIN TEMPUS (EDITIONS)
Date de parution26 avril 2018
Nb de pages608
CollectionTEMPUS
N° CollectionTEMP000722
EAN 139782262075675
PrésentationPoche
Épaisseur (en mm)19
Largeur (en mm)108
Hauteur (en mm)177
Poids (en Kg)0.32
Biographie
Les avis clients
La Cause du peuple en poche par Francis Bergeron
5/5 Présent .
.----. "En 2016, le livre de Patrick Buisson, La Cause du peuple, avait été un grand succès d’édition. Mais il faut bien convenir que ce succès était dû en grande partie à un énorme quiproquo. En gros, le livre était présenté comme un ensemble de ragots : l’histoire de la présidence Sarkozy et de sa dernière campagne électorale, vue depuis un trou de serrure, et micros clandestins en poche. Du même coup, le grand public s’est rué sur le livre, qui est en fait un essai politique très complet, très fouillé, sur la notion de responsabilité, de service de l’Etat, de bien public, sur les clivages droite-gauche, sur l’évolution du capitalisme, sur l’identité, les frontières, la notion de civilisation, le fait religieux, le rapport des politiques au peuple. Le tout illustré, souvent en contre-exemple – ce qu’il ne fallait pas faire –, par des épisodes de la présidence Sarkozy, que Buisson a eu l’occasion d’étudier de très près. Pourtant Jean-François Kahn, par exemple, l’un des rares à avoir lu le livre, ou du moins à l’avoir parcouru avec quelque attention, avait vendu la mèche dans Marianne, résumant le livre par cette formule : « Un type odieux, une idéologie néo-féodale, mais un chef-d’œuvre. » Point de secret d’alcôves : les lecteurs attendaient Carla Bruni, ils ont vu arriver Charles Maurras ! Avec le recul du temps, la fin de l’emballement médiatique, le contraste entre la chasse à l’homme et la nature de l’ouvrage n’en est que plus saisissant. Enracinement et nomadisme, localisme et cosmopolitisme Aujourd’hui, le livre est réédité en poche, avec ce sous-titre : « Le livre refondateur de la droite ». L’effondrement des droites à la présidentielle de 2017 accentue bien évidemment le caractère prophétique de l’analyse. Mais c’est la préface inédite de cette nouvelle édition qui attise la curiosité. Deux ans plus tard, Buisson contemple un paysage ravagé, une droite émiettée (ce qui explique le titre de sa préface : « L’art de la débâcle »), et surtout il diagnostique un fossé toujours plus grand entre les gestionnaires et les enracinés : « Avec la grande mutation du capitalisme impulsée par la financiarisation et la globalisation de l’économie, conservatisme et libéralisme apparaissent désormais dans une opposition radicale : celle du sacré et du marché, de l’enracinement et du nomadisme, du localisme et du cosmopolitisme, des communautés naturelles et des sociabilités contractuelles. » Buisson voit une jonction entre la France de la Manif pour tous et la France de Johnny Halliday, tandis que la droite et le centre dits de gestion se retrouvent satellisés. A tous, Buisson conseille de relire… saint Thomas d’Aquin : « Le bien commun est toujours plus divin que celui de l’individu. » Sans doute une résurgence de cette « idéologie néo-féodale » qui semble faire horreur à Jean-François Kahn, pourtant souvent mieux inspiré." [ Michel Janva - Posté le 28 juillet 2018 à 10h50 sur le Salon Beige ] ]
Les grandes machines politiques
5/5 Valeurs Actuelles
comme un flux permanent insaisissable, auquel il fallait s'adapter sans cesse, et dans lequel on ne trouvait aucun repère anthropologique ou identitaire stable", résume Bock-Côté. Le combat intellectuel relève quasiment de l'instinct de survie. La droite doit se tourner, à nouveau, vers le peuple "qui est conservateur", note la journaliste Eugénie Bastié. La jeune plume n'est pas de gauche, mais qu'est-ce que la droite "en dehors de la définition facile du parti des riches et des gens-qui-veulent-payer-moins-d'impôts" ? La réponse de Buisson n'a rien de révolutionnaire, bien au contraire: la droite doit revenir à sa fonction originelle héritée de la vieille civilisation chrétienne, la protection du faible. C'est toute la profondeur du livre, qui révèle en contraste l'échec du conseiller. Nicolas Sarkozy a su parler d'identité, pas encore de ce bien commun toujours plus divin que les intérêts particuliers. L'anticommunisme a poussé la bourgeoisie dans les bras d'un autre matérialisme hérité des Lumières. Pour retrouver le peuple, il lui faudra poursuivre sa mue. La transgression est immense, là encore, mais fondamentale pour son auteur :"Le mérite de la Cause du peuple est d'avoir contribué à restaurer à droite la notion de droit du peuple français à la continuité historique." Fondateur du journal Marianne , Jean François Kahn n'est pas vraiment sur la "ligne Buisson", mais sa connaissance politique nourrie lui a permis d'apprécier un ouvrage "remarquable, surtout sur l'aspect socio culturel de la réflexion". Un récit qui pour lui décrit avec une "incroyable profondeur " tous les ressorts intellectuels de cette droite légitimiste orpheline depuis la guerre. Sa mémoire ne le trompe pas : "La naissance, et le renforcement, d'une droite illibérale est sans aucun doute l'un des phénomènes politiques majeurs de ces dernières années. " Pour l'intellectuel de gauche, le mouvement était inimaginable dans la décennie précédente, mais assez conforme à ce qu'enseignent l'histoire et le présent. Par tout ailleurs qu'en France, cette droite-là progresse. "À l'époque de Reagan et Thatcher, on avait Mitterrand. À l'époque de Trump et May, nous avons Macron. La France fonctionne à contre-cycle !", poursuit Alexandre Devecchio. L'heure politique est décisive pour l'aile droite de l'échiquier. Libéralismes financier et culturel sont indissociables, ont répété à l'envi des Buisson, Zemmour ou Michéa, apparemment inaudibles avant l'avènement d'Emmanuel Macron. Lui a réconcilié les libéraux de tous bords. Dès lors, que faire à droite pour exister ? "Proposer un protectionnisme intégral, répond Alexandre Devecchio, et c'est exactement ce que développe Patrick Buisson dans ce livre." Jean-François Kahn approuve largement. Il évoque un mouvement antérieur à l'élection de Macron, nourrit par l'écrit buissonnier, et aujourd'hui incontournable pour qui prétend gouverner la droite... Laurent Wauquiez ne peut fermer les yeux: "Je ne pense vraiment pas que ce soit sa conviction, mais pour s'opposer il faut bien se positionner", glisse Kahn en vieil observateur des calculs politiques. Wauquiez sera -t-il à l'illibéralisme ce que Sarkozy fut à l'identité? Il porte en tout cas le boulet de l'insincérité précédente. "On perçoit la difficulté que posent ces questions à ceux qui travaillent à la recomposition de la droite. Les grandes machines politiques n'ont pas envie de se poser les questions de fond. C'est là qu'est désormais le défi», commente Jean Sévillia. En attendant, le labourage intellectuel se poursuit, loin des conquêtes politiques. Pour Eugénie Bastié, le rôle des conservateurs est d'être "un frein aux délires progressistes" , La mission est exigeante, d'autant que "Macron n'est pas Hollande ", relève Bock-Côté. "Elle doit situer le débat à bonne hauteur, ce dont elle est capable, et ce dont la Cause du Peuple donne l'exemple." Cette génération-là ne veut pas nécessairement "détruire la modernité mais la civiliser". Patrick Buisson ne l'a pas engendrée, il l'a nourrie. <p align="right">Charlotte d'Ornellas <a href= http://www.valeursactuelles.com/ target=_blank>www.valeursactuelles.com</a>