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Le journal d´Anne-France

Référence : 94073
4 avis
Date de parution : 1 novembre 2017
Auteur : GUERIN (Romain)
EAN 13 : 9791097438012
Nb de pages : 156
14.00
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Description
Je m'appelle Anne-France, Marie, Geneviève, Jeanne, Razaveth. Je vais mourir bientôt et je n'ai pas peur. Je meurs sans angoisse et dans la joie d'éviter l'humiliation ultime des maisons de retraite, véritables mouroirs pour ancêtres gênants, authentiques camps de concentration pour vieillards surnuméraires...
Découvrez le nouveau roman de Romain Guérin. Du mardi 21 mai 2013 au mercredi 12 juin 2013, Anne-France a tenu un journal intime jusqu'à ses derniers instants.
Au delà d'un témoignage sur le quotidien d'une vieille dame perdue dans la solitude et l'indigence, ce journal est aussi le récit bouleversant de la vie tourmentée d'une femme - amante éphémère, nièce fidèle et mère trop peu de temps - qui a vécu peut-être plus que toute autre, les épreuves et les dérèglements de son époque.
Au fil des pages, la diariste raconte l'histoire inédite et terrible d'une nation qui s'enfonce dans les abîmes plus vite qu'une génération d'homme et de femme ne met pour mourir, de telle sorte que la vie d'Anne-France et l'histoire de France semble à la lecture ne faire plus qu'un.
TitreLe journal d´Anne-France
Auteur GUERIN (Romain)
ÉditeurALTITUDE (EDITIONS)
Date de parution1 novembre 2017
Nb de pages156
EAN 139791097438012
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)12
Largeur (en mm)147
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.22
Critique du libraire
"Ce livre est le plus grand bonheur de lecture que j'ai eu depuis longtemps." Jean Raspail  
Les avis clients
Grand bonheur de lecture (Raspail)
5/5 https://www.lesalonbeige.fr/
.----. Ce roman de Romain Guérin publié en 2017 a été préfacé par Jean Raspail : « Ce livre est le plus grand bonheur de lecture que j’ai eu depuis longtemps. Des larmes ont souvent coulé, notamment ces extraordinaires passages de la fin où le fils interroge sa mère : sublime. Je n’ai plus la force de vous en faire ici un commentaire dont les mots m’ont échappé, l’intelligence admirable du récit, sa profondeur, la beauté des sentiments, les questions majeurs qui se posent. Je lis mais avec mes lèvres, témoins silencieux devant (j’ose le mot) ce chef d’oeuvre. Dieu a dû vous injecter des doses d’inspiration. Il m’a fait le coup autrefois. J’ai prêté votre livre à un ami, qui l’a prêté à un autre, et le livre ne m’est pas encore revenu, mais mon téléphone sonne souvent ; l’admiration et la sidération sont générales. » Au delà d’un témoignage sur le quotidien d’une vieille dame perdue dans la solitude et l’indigence, ce journal est le récit bouleversant de la vie tourmentée d’une femme – amante éphémère, nièce fidèle et mère trop peu de temps – qui a vécu les épreuves et les dérèglements de son époque. Au fil des pages, elle raconte l’histoire d’une nation, la nôtre, qui s’enfonce dans les abîmes plus vite qu’une génération, de telle sorte que la vie d’Anne-France et l’histoire de France semble ne faire qu’un. [ Michel Janva le 22 décembre 2022 ] P.S. : Salon Beige, qui êtes-vous ? Nous sommes quelques laïcs catholiques, dans la tranche d'âges 30-50 ans. Ce qui nous unit, c'est notre Foi catholique et notre désir, au fil de l'actualité, de réfléchir à voix haute sur la façon de l'appliquer dans la société actuelle.
Livres par Semper parati
5/5 https://www.leforumcatholique.org/
.----. Réflexions d'une vielle dame sur les dérèglements d'une époque, un livre très bien écrit, et selon Jean Raspail, un chef-d’œuvre.un régal! [ Publié le 5 novembre 2021 sur " Le Forum Catholique " ]
Récit bouleversant
5/5 https://www.breizh-info.com/
.----. Le Journal d’Anne France Au delà d’un témoignage sur le quotidien d’une vieille dame perdue dans la solitude et l’indigence, ce journal est aussi le récit bouleversant de la vie tourmentée d’une femme – amante éphémère, nièce fidèle et mère trop peu de temps – qui a vécu peut-être plus que toute autre, les épreuves et les dérèglements de son époque. Au fil des pages, la diariste raconte l’histoire inédite et terrible d’une nation qui s’enfonce dans les abîmes plus vite qu’une génération d’homme et de femme ne met pour mourir, de telle sorte que la vie d’Anne-France et l’histoire de France semble à la lecture ne faire plus qu’un. Extrait Je m’appelle Anne-France, Marie, Geneviève, Jeanne, Razaveth. Je vais mourir bientôt et je n’ai pas peur. Je meurs dans angoisse et dans la joie d’éviter l’humiliation ultime des maisons de retraite, véritables mouroirs pour ancêtres gênants, authentiques camps de concentration pour vieillards surnuméraires. Mais je meurs un peu furieuse. Les comédiens rêvent de mourir sur scène d’où le mythe de la fin héroïque de Molière, leur saint patron. En revanche, jamais à ma connaissance un écrivain n’a rêvé de mourir sur son bureau, la tête gisante sur sa feuille blanche ou sur le clavier de sa machine à écrire. Moi qui ne suis pas écrivain, c’est la mort que j’ai choisie. Ecrire jusqu’à en mourir. Diplômé en philosophie morale et politique, Romain Guérin ne trouve réellement son compte que dans l’écriture et les ballades à travers les restes de la France. Exceptée la littérature, tout métier pour lui n’est qu’alimentaire et détestable. [ sélection littéraire hebdomadaire du 18 septembre 2021 ]
Une belle plume rend hommage à une grande plume
5/5 https://www.annebrassie.fr/
.-----. Extrait : " Qui a éte´ Jean Raspail pour moi ? Pour être tout à fait franc, j’ai découvert l’homme et l’oeuvre sur le tard. C’est pourquoi, je laisse à d’autres lecteurs plus avertis le soin de faire l’exégèse et l’apologie de ses livres, et que je m’en vais vous faire part d’une anecdote qui témoignera de la grandeur d’âme de cet immense monsieur. Un an après la parution de mon roman « Le Journal d’Anne-France », caché par un amas de prospectus et de factures, je découvre stupéfait dans ma boîte aux lettres une missive du consul général de Patagonie. La main tremblante, je déchire maladroitement l’enveloppe. Il m’appelait « mon ami ». Tout ce qui monte converge, dit-on. C’est l’intimité des hauteurs en quelque sorte. La feuille était noircie au recto et au verso d’une écriture de moine copiste luttant contre la fatigue et la souffrance. Le papier était léger comme une plume pourtant j’avais beaucoup de mal à le tenir. Mes jambes tremblaient sous son poids et j’étais effrayé à l’idée de le faire tomber comme s’il pouvait se briser en mille morceaux. Il était lourd comme un grimoire, lourd comme une Bible. L’ultime représentant du royaume d’Orélie-Antoine Premier me faisait l’honneur de s’adresser à moi, le valeureux sans-grade, pour me faire part de sa lecture de mon roman en ces termes : " Ce livre est le plus grand bonheur de lecture que j’ai eu depuis longtemps." Des larmes ont souvent coulé, notamment ces extraordinaires passages de la fin où le fils interroge sa mère : sublime. Je n’ai plus la force de vous en faire ici un commentaire dont les mots m’ont échappé, l’intelligence admirable du récit, sa profondeur, la beauté des sentiments, les questions majeurs qui se posent. Je lis mais avec mes lèvres, témoins silencieux devant (j’ose le mot) ce chef-d’oeuvre. Dieu a du vous injecter des doses d’inspiration. Il m’a fait le coup autrefois. J’ai prêté votre livre à un ami, qui l’a prêté à un autre, et le livre ne m’est pas encore revenu, mais mon téléphone sonne souvent ; l’admiration et la sidération sont générales. » Je me suis battu et je me bats toujours pour faire lire « Le Journal d’Anne-France » à des personnes susceptibles par leur goût et leur position de l’apprécier et de le faire connaître, la plupart du temps, en vain. A croire que les barons de banlieues et les petits marquis ont des pudeurs que le Roi lui n’a pas. Cher Jean, cher ami, sachez de là-haut qu’il ne se passe pas un jour sans que je repense à votre lettre, à ce geste élégant et noble – signature des êtres supérieurs – dont vous ne pouvez pas ignorer l’effet formidable qu’il a produit sur moi, puisque c’est pour cela que vous l’avez fait. Votre plume bienveillante et paternelle s’est posée sur mon crâne tourmenté comme une épée, et si mon statut social lui n’a pas bougé, mon âme, elle, a été adoubé pour toujours. Cher Jean, vous m’avez invité un jour à partager un whisky chez vous. Je n’ai pas pu m’y rendre. Je le regrette amèrement aujourd’hui. Mais si face à l’éternité, la vie humaine n’est qu’un battement de paupière, ce n’est donc pas adieu que je dois vous dire et je ne dois pas pleurer. Je dois, bien au contraire, me réjouir et vous dire : « Mon ami, à tout de suite ! » Le Grand Duc d’Europe est mort. Dans mon coeur, c’est Notre-Dame qui brûle une seconde fois. Un Raspail s’éteint, mille racailles s’éveillent. C’est encore et encore du talent, du panache, de la noblesse, bref de la France en chair et en os qui quitte notre monde sans retour. [ Extrait d'une lettre publiée le 18 juin 2020 par Anne Brassié ]