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N° 728 - Décembre 2017 : La technocratie au pouvoir - L´Europe souveraine vue par Emmanuel Macron

Référence : 93703
Date de parution : 8 décembre 2017
EAN 13 : 0000000937030
Nb de pages : 64
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Description
SOMMAIRE : 

- Éditorial (par Jérôme Seguin) (p. 1)
- Les brèves (p. 3)
- Les dates à retenir (p. 5)  

Politique française
- La patronne de la Santé (par Pierre Romain) (p. 7)
- Le groupe Front National au Parlement européen fond comme neige au soleil (par Olivier Destouches) (p. 10)
- La posture républicaine de Bernard Accoyer (par P. R.) (p. 13)
- « Objection de conscience politique : Éloge du vote blanc » (par Maxence Hecquard) (p. 15)  

Actualité
- Tractations des groupes de pression de l'énergie éolienne (par Michel Leblanc) (p. 18)
- Les dossiers de l'outre-mer (par M. L.) (p. 20)  

Économique et social
- Les milliards des « dépenses fiscales » : paradoxe français (par M. L. et Jacques De Kremer) (p. 22)  

Media 
- Fusion dans la presse (par M. L.) (p. 24) 

*
- Dans notre courrier (par Jean Auguy et J. S.) (p. 26) 
ACIM (rectification) - Écriture inclusive - Harcèlement - D'où vient la pornographie ? - Tous Contribuables ! (revue) - Assemblée nationale - Maël de Calan - Émilie de Rodat - Franc-maçonnerie - Jean Rochefort - Compteur Linky - Algérie (enfants réfugiés) - SOS Outre-mer (association). 

*
- Échos et rumeurs (par P. R., J. De K., et M. L.) (p. 32) 
Chausse-trapes entre camarades républicains - Les rigueurs modulables des juges - Les associations donneuses de leçon - Les ennuis judiciaires de Nicolas Sarkozy - Prison ferme pour les mal-pensants - Le chantier des universités - La nocivité des achats en ligne... pour les commerçants...  

Géopolitique
- Défense et illustration de la « souveraineté européenne ». Discours de M. Macron à la Sorbonne le 26 septembre 2017 (par O. D.) (p. 41)
- Le mondialisme en marche (par Claude Vignon et Winston Smith) (p. 49)
Les « Paradise Papers » - Les élections autrichiennes. 

*
- Ils nous ont quittés (p. 51) 
Luc Perrel - Mme Andrée Algoud - Bernard Giroud - Marie-Louise Jacotey - Dominique de Cabanne de Laprade - Yvan Guyet - Mgr René Laurentin - Maître Jacques-André Grasseau - Me Jean Pin - Roger Minne - Serge Jourdes - Jean Bernadac (rectification). 

*
- La vie des livres (par J. S. et J. De K.) (p. 54) 
Centenaire de la révolution communiste - Rendez-nous l'école (de Rémi Fontaine) - Droite-gauche, ce n'est pas fini (de Jean-Louis Harouel) - La grande histoire des guerres de Vendée (de Patrick Buisson) - Servir (du général Pierre de Villiers) - Essais et Pamphlets (de Léon Bloy) - A.D.G. (de Thierry Bouclier) - Mille et un regrets (d'Alain Paucard) - Les lauréats des prix littéraires de l'automne.
Critique du libraire
ÉDITORIAL :  

Tandis que ses épigones ou ses émules ou ses ralliés s'entredéchirent et se chamaillent, Emmanuel Macron, tel le Chantecler d'Edmond Rostand, parade, se démène et se promène, dernièrement entre les pays du Proche Orient et l'Afrique Noire, dans lesquels il prend des initiatives en obtenant, en Arabie Saoudite (contre quelle monnaie d'échange ?), la libération du Premier ministre libanais, Hariri ou insiste à proférer des mensonges et contrevérités en renouvelant au Burkina Faso (le 28 novembre) ses péroraisons pour énoncer avec détermination que « les crimes de la colonisation européenne en Afrique sont incontestables » (sic !). C'est bien là l'illustration de ce que souligne Pierre Romain, quand il commente « l'art d'accommoder les restes historiques » du président (pp. 32-33) : « À l'évidence, il est dans des rôles de composition (...) tout en prétendant avoir des jugements indépendants ». 

Olivier Destouches, pour sa part, confirme bien qu'il est dans le même registre en affirmant sa péremptoire volonté d'une « Défense et illustration de la souveraineté européenne » (pp. 41 à 48). Le personnage tient à s'imposer comme « l'homme providentiel », se situant, « en toute modestie », dans la ligne et la continuité des « pères fondateurs de l'Europe », qui dans une attitude « enragée » et une posture « visionnaire » se voit déjà presque « Empereur romain ou premier président de la Grande Europe, marchant au-dessus des eaux ». Pour ce faire, « il assène des propositions comme des vérités révélées que le bon peuple se doit de croire sur parole sous peine d'être traité d'hérétique (nationaliste, souverainiste, identitaire, populiste) [...] Avec lui, la technocratie a pris le pouvoir en France et entend imposer à l'ensemble de l'Europe ses visées élitistes, matérialistes et mercantiles ». 



Nous avons tenu, en cette fin d'année, à évoquer le centenaire de l'événement marquant du XXe siècle : la révolution de 1917 en Russie (pp. 54 à 59), mais en insistant surtout sur les très grands mérites de Léon de Poncins qui, dès 1939, avait détecté, décelé et annoncé que l'URSS communiste allait ouvrir « une période apparemment inépuisable de guerres et de révolutions, une nouvelle et gigantesque guerre de cent ans », pour répandre sur le monde une accumulation de crimes et de barbaries, dont le bilan se solde par des centaines de millions de victimes ! Et cela, bien entendu, « dans le silence coupable, voire la complaisance, sinon la sympathie de la presque totalité des représentants politiques ou intellectuels et même religieux du monde dit " libre " » ! Cette affirmation lui valut d'être désigné comme cible d'une vindicte qui faillit lui coûter la vie, tandis qu'aujourd'hui les ouvrages qui consignent ce qu'il avait écrit et rendu public il y a bientôt quatre-vingts ans, font la une des magazines et sont encensés par les « meilleurs critiques littéraires et historiques » !  

Pourquoi L. de Poncins n'a-t-il pas bénéficié du même régime de faveur en son temps ? Tout simplement parce que lui seul a mis à jour « la doctrine secrète marxiste dont le sens occulte a longtemps échappé aux observateurs ; la plupart des écrivains qui ont traité ce sujet nous en donnent une image fausse parce que soit ignorance, soit prudence, ils n'ont pas osé aborder la question sous cet aspect éminemment dangereux ». Et cette doctrine secrète est un sujet tellement tabou, que la censure idéologique contemporaine veille soigneusement à ce qu'elle reste totalement ignorée du public... 

Jérôme SEGUIN