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Considérations sur la France

Référence : 92513
1 avis
Date de parution : 1 janvier 2003
EAN 13 : 9782845193109
Nb de pages : 228
19.00
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Description
Parce que nous sommes enfermés sous la cloche à désinformation - notre horizon obligatoire et exclusif - la plupart de nos contemporains, à de rarissimes exceptions près, pensent que depuis la Révolution française l'unique forme de gouvernement qui se puisse accepter réside dans la démocratie ; que le suffrage universel constitue le seul outil politique qui nous mette à l'abri de la servitude et du totalitarisme. Rien ne peut plus arracher à ce rêve le citoyen ordinaire. Ne pas croire à la supériorité du régime des partis lui apparaît comme une hérésie, une profanation, pis encore, comme la sottise suprême et dangereuse.
TitreConsidérations sur la France
Auteur MAISTRE (Joseph de)
ÉditeurSAINT REMI (EDITIONS) ESR
Date de parution1 janvier 2003
Nb de pages228
EAN 139782845193109
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)8
Largeur (en mm)145
Hauteur (en mm)206
Poids (en Kg)0.29
Critique du libraire
Du caractère satanique de la révolution française.
Anniversaire de la mort de Joseph, comte de Maistre (+ 26 février 1821). 

Voici quelques citations de Joseph de Maistre, extraites de ses « Considérations sur la France ».
Tous ceux qui connaissent la réalité de ce que fut la révolution française, bien loin des mythes parés de nobles idéaux et des héroïsmes généreux enseignés par l'histoire officielle, ne pourront que relever la justesse des vues qui y sont exprimées ; et, en conséquence logique, ne pourront que souscrire à cette évidence : ce qui est pourri, vicieux, pervers, satanique en ses gênes, ne peut qu'être pourri, vicieux, pervers et satanique dans ses développements. Ainsi de l'actuelle république qui se réclame ouvertement de la révolution.
Dès lors, comment s'imaginer qu'avec de « bonnes intentions » supposées corriger la perversité du système, en se pliant aux faux principes établis par cette république et en utilisant les moyens qu'elle a mis en place, on puisse en redresser quelque chose, petit à petit, de « moindre mal » en « moindre mal » (en allant, à chaque élection, voter consciencieusement pour le moindre des maux) ?
Illusion funeste qui a jeté nombre de catholiques et de monarchistes dans les bras de la révolution et qui les tient aujourd'hui encore dans un véritable esclavage, non seulement esclavage dans leur rapport avec les structures de ces fausses institutions, mais encore esclavage d'une pensée qui reconnaît au moins implicitement la « légitimité » de cette république et s'imagine qu'on peut la transformer en utilisant ses propres armes...  

« (...) Ce qui distingue la révolution française, et ce qui en fait un événement unique dans l'histoire, c'est qu'elle est mauvaise radicalement ; aucun élément de bien n'y soulage l'œil de l'observateur ; c'est le plus haut degré de corruption connu ; c'est la pure impureté.
Dans quelle page de l'histoire trouve-t-on une aussi grande quantité de vices agissant à la fois sur le même théâtre ? Quel assemblage épouvantable de bassesse et de cruauté ! Quelle profonde immoralité ! Quel oubli de toute pudeur !  

« (...) Comment croire à la durée d'une liberté qui commence par la gangrène ? Ou, pour parler plus exactement, comment croire que cette liberté puisse naître (car elle n'existe point encore), et que du sein de la corruption la plus dégoûtante, puisse sortir cette forme de gouvernement qui se passe de vertus moins que toutes les autres ? Lorsqu'on entend ces prétendus républicains parler de liberté et de vertu, on croit voir une courtisane fanée, jouant les airs d'une vierge avec une pudeur de carmin.   

« (...) La révolution française a parcouru, sans doute, une période dont tous les moments ne se ressemblent pas ; cependant son caractère général n'a jamais varié, et dans son berceau même, elle prouva tout ce qu'elle devait être. C'était un certain délire inexplicable, une impétuosité aveugle, un mépris scandaleux de tout ce qu'il y a de respectable parmi les hommes : une atrocité d'un nouveau genre, qui plaisantait de ses forfaits ; surtout une prostitution impudente du raisonnement, et de tous les mots faits pour exprimer des idées de justice et de vertu. »  

« Il y a dans la révolution française un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu'on a vu, et peut-être de tout ce qu'on verra. »  

Joseph comte de Maistre in « Considérations sur la France » - 1796. Extraits des chapitres IV et V .
[ Publié en février 2017 par : Le blogue du Maître-Chat Lully Chroniques et points de vue du Mesnil-Marie ] 

PS : Le blog du mesnil (Frère Maximilien-Marie du Sacré-Cœur. ) : Ayant conscience que le christianisme est la « religion de l'Incarnation », et que « de la forme donnée à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et découle le bien ou le mal des âmes » (Pie XII), l'Association « Refuge Notre-Dame de Compassion » défend et promeut toutes les valeurs traditionnelles de la culture et de la civilisation chrétiennes. Elle veut travailler pour que les structures de la société, les institutions, les lois et les arts soient en accord avec ces valeurs, dont la charité divine est la fin ultime. 
Les avis clients
La négation politique et sociale de Dieu !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. En France, Joseph de Maistre initie dès 1796 une "critique totale" de la Révolution (*) . Il n'a que railleries pour les abstractions langagière de la Révolution et en particulier pour l'Homme majusculaire dont on vient de déclarer les droits . Outre cet aspect empirique, le savoisien développe une théologie de l'histoire pour temps de catastrophe . Pour lui, la Révolution Française ne s'explique que comme châtiment divin . Anticipant l'intuition de Tocqueville, il perçoit ce grand renversement moins comme un événement que comme un état ; un état de révolte : la négation politique et sociale de Dieu . [ Extrait d'un article sous le titre : " Histoire d'une histoire La Révolution Française , pour un guide de lecture " signé Jean Furet dans le numéro 84 - juin 1989 de " Plaisir de Lire " ] (*) cf J. de Maistre, Considérations sur la France (1796) rééd. en coll. de Poche, Complexe 1988 avec une préface de P. Manent .