Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

Histoire des droites en France de 1815 à nos jours

Référence : 89952
1 avis
Date de parution : 9 mars 2017
Auteur : RICHARD (Gilles)
Éditeur : PERRIN (EDITIONS)
EAN 13 : 9782262034689
Nb de pages : 640
28.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
En stock expédié demain
Voir la disponibilité en magasin

Description
Depuis le classique de René Rémond, les droites n'avaient pas trouvé leur historien. C'est désormais chose faite grâce à la belle synthèse de Gilles Richard. Couvrant plus de deux siècles d'histoire politique et n'hésitant pas à aborder les enjeux contemporains, l'ouvrage évoque bien entendu les partis et leurs métamorphoses, tout en scrutant les cultures politiques et en pointant les grandes mutations.
Depuis 1815, en effet, les temps ont bien changé ! Ce qui faisait clivage au XIXe siècle entre droites et gauches (la République démocratique et laïque) a ainsi laissé place au XXe siècle à un autre clivage : la République qui avait triomphé dans les années 1870-1880 devait-elle être "libérale" comme le souhaitait Jules Ferry, ou bien "sociale" comme le proclama Jean Jaurès ? En ce début de XXIe siècle, tout semble à nouveau remis en cause : tandis que les gauches sont menacées de disparition, les droites sont aujourd'hui hégémoniques.
Mais le pluriel s'impose plus que jamais. De fait, les oppositions ne manquent pas, entre tenants du libéralisme et droite nationaliste, ou entre "les mondialistes" et "les patriotes", comme Marine Le Pen aime à le répéter. Cette mutation fondamentale surprend ; mais Gilles Richard offre des clés pour comprendre ce qui, à l'heure d'élections présidentielles cruciales, constitue un enjeu déterminant pour la France d'aujourd'hui et de demain.
Professeur à l'université de Rennes, Gilles Richard est spécialiste des droites françaises à laquelle il a consacré de multiples travaux. Il a notamment étudié le Centre national des indépendants et co-dirigé plusieurs livres collectifs, sur les droites à la Libération par exemple.
TitreHistoire des droites en France de 1815 à nos jours
Auteur RICHARD (Gilles)
ÉditeurPERRIN (EDITIONS)
Date de parution9 mars 2017
Nb de pages640
EAN 139782262034689
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)40
Largeur (en mm)155
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.86
Les avis clients
Place de Dieu dans la société ?
5/5 MEDIAS-PRESSE-INFO
.----. Cette histoire des droites françaises débute en 1815 et couvre deux siècles afin de démontrer l’ancienneté de leur existence tout en donnant au lecteur le moyen de saisir les multiples mutations qui les ont affectées au fil du temps. Mais comprendre comment la vie politique se structura autour d’une lutte entre deux vastes ensembles encore appelés « la droite » et « la gauche » oblige à remonter jusqu’à la Révolution. C’est traditionnellement du 22 août 1789 que l’on date l’apparition de cette façon de vivre la politique comme l’affrontement de deux camps. Ce jour-là se déroula à l’Assemblée nationale constituante le premier vote important sur la future Constitution de la France. Il s’agissait de fixer les règles d’application du droit de veto accordé au roi Louis XVI. Selon qu’ils souhaitaient garder un pouvoir royal fort dans la perspective d’un retour à l’Ancien Régime, ou qu’ils voulaient construire un régime qui prétendait garantir la souveraineté du peuple contre celle du roi, les députés présents se placèrent à droite ou à gauche du président de séance pour signifier leur choix. Même si la société mit beaucoup plus de temps que les parlementaires à s’approprier cette topographie politique binaire, « droite » et « gauche » recouvrirent bien pendant des décennies l’indéniable réalité du conflit entre ennemis et défenseurs de la République. De 1815 à 1870, la droite est composée de trois partis contre la République : la droite légitimiste, la droite orléaniste et la droite bonapartiste. L’auteur rappelle également que le clivage fut autrefois également religieux. Par la loi du 2 novembre 1789, les députés nationalisèrent les biens de l’Eglise. L’année suivante, une « Constitution civile du clergé » scinda les clercs entre « jureurs » et « réfractaires ». Sur le champs, ils entraînèrent derrière eux de larges secteurs de la société, les « bleus » et les « blancs ». Combat politique et combat religieux furent étroitement liés jusqu’en 1905, lorsque la République imposa sa loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat. Opter pour la laïcité ou maintenir les droits de Dieu dans la cité, tel était bien un enjeu important du clivage politique. Ce temps-là semble désormais loin et bien rares sont aujourd’hui les acteurs politiques de droite qui remettent en question la République et la laïcité. L’ouvrage nous montre ensuite, dans une deuxième partie, comment dans les premières décennies du XXe siècle, la ligne d’affrontements entre droites et gauches fut redessinée, notamment autour de la question sociale. Questions sociales, conséquences de la révolution russe, essor des syndicats, développement du capitalisme sous l’effet de la deuxième révolution industrielle, scandales qui conduisent à la mobilisation des ligues et des anciens combattants le 6 février 1934, victoire du Front populaire en 1936,… Le paysage change. Le courant « maurrassien » et le courant « barrésien » se sont enracinés. La période qui va de 1914 à 1944 nous fait pénétrer dans les droites de l’Union sacrée à la Révolution nationale, jusqu’à l’effondrement de Vichy et le surgissement du gaullisme. Suit l’évolution des droites face au danger communiste. La troisième partie de l’ouvrage concerne les trois dernières décennies. Deux grandes familles de droite, libéraux et nationalistes, s’opposent désormais sur l’intégration-dilution de la nation dans l’Union européenne et sur l’immigration. C’est le clivage actuel entre « mondialistes » et « patriotes ». A bien lire l’ouvrage, et à observer l’actualité, on s’aperçoit néanmoins que la question première, celle du choix de régime, associée à la place de Dieu dans la société, continuent plus qu’il n’y paraît d’influencer tous les autres enjeux politiques. [ Publié le lundi 16 avril 2017 ]