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Je reviendrai - Lettres de Russie 1942-1943

Référence : 89689
6 avis
Date de parution : 19 janvier 2017
Auteur : CORTI (Eugenio)
Éditeur : SYRTES (EDITIONS)
Collection : ESSAI
EAN 13 : 9782940523511
Nb de pages : 240
17.00
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Description
aEn 1941, Eugenio Corti (1921-2014) est envoyé, à sa demande, sur le front russe. Ce jeune officier d'artillerie est affecté au Trente-cinquième corps d'armée, l'un des trois corps de l'Armée italienne de Russie qui comprend à l'époque plus de 200 000 hommes. Les cent lettres qu'Eugenio Corti envoie à sa famille, rassemblées dans ce livre posthume, couvrent la période juin 1942-janvier 1943 : l'arrivée sur le front russe ; les deux avancées des Allemands et de leurs alliées pendant l'été et l'automne 1942, qui déplacent le front sur le Don ; la formidable offensive russe de décembre. Déclenchée le 16 décembre 1942, elle enferme le Trente-cinquième corps d'armée dans une gigantesque poche. Contraintes de se replier, les unités italiennes et allemandes entament une retraite qui ne prendra fin, pour les rares survivants, dont Corti, que le 17 janvier. Mais à partir du 13 décembre 1942, Corti se tait, et c'est ce silence "en creux" qui, paradoxalement, témoigne du terrible drame vécu par les soldats des deux camps. Le journal La Plupart ne reviendront pas (1947) rendra compte de ces tragiques journées de marche et de combats.
Je reviendrai n'est cependant pas qu'un journal de guerre. Les lettres de Corti, qui doivent tenir compte de la censure militaire et de la censure que l'auteur s'impose dans cette correspondance adressée à sa famille, nous renseignent sur la vie au front d'un jeune officier. Mais elles donnent surtout la mesure de la dimension éthique de l'engagement de Corti, son intérêt pour les populations civiles qui, en dépit de l'oppression qu'elles subissent depuis des générations, ont gardé la foi en l'homme et la foi chrétienne.
Ces lettres nous montrent aussi la naissance du futur narrateur : les descriptions des paysages sont souvent des morceaux d'anthologie. Les lecteurs du Cheval rouge (1983), le chef-d'oeuvre d'Eugenio Corti, trouveront dans ces lettres de nombreuses indications qui seront développées dans le grand roman historique à venir.
"Je reviendrai" : l'assurance avec laquelle le jeune officier affirme qu'il reviendra du front russe n'est ni de l'inconscience ni de l'orgueil. Elle traduit sa confiance en une mission à accomplir dans la vie ; ce sera sa vocation d'écrivain, qui va précisément naître en Russie.
TitreJe reviendrai - Lettres de Russie 1942-1943
Auteur CORTI (Eugenio)
ÉditeurSYRTES (EDITIONS)
Date de parution19 janvier 2017
Nb de pages240
CollectionESSAI
EAN 139782940523511
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)18
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)225
Poids (en Kg)0.40
Biographie
Eugenio CORTI (1921-2014)
Eugenio CORTI (1921-2014) Eugenio Corti est né le 21 janvier 1921 à Besana, en Lombardie (Italie). Il appartient à une génération qui a connu la guerre. Il est d'abord envoyé sur le front russe... Voir plus
Critique du libraire
A l'origine d'une vocation d'écrivain ; ces lettres sont admirables pour bien comprendre le remarquable " Cheval Rouge ".  

« Je reviendrai » : l'assurance avec laquelle le jeune officier affirme qu'il reviendra du front russe n'est ni de l'inconscience ni de l'orgueil. Elle traduit sa confiance en une mission à accomplir dans la vie ; ce sera sa vocation d'écrivain, qui va précisement naitre en Russie. 
Les avis clients
Un caractère fortement trempé !
5/5 Plaisir de Lire .
.----. Ces lettres, écrites à sa famille depuis le front russe, n'étaient pas destinées à la publication, mais retrouvées après sa mort en 2014, elles sont un témoignage fort et intéresseront les fervents du CHEVAL ROUGE ! Certaines montrent la foi et le caractère fortement trempé de l'auteur. Entre les années 42 et 45, Eugenio Corti était dans une position sans danger et rassurait beaucoup ses parents. .****. POUR QUI CE LIVRE ? Pour tous les amoureux d'E. Corti et tous ceux qui s'intéressent à cette période de la guerre. [ Numéro 179 - mars 2017 de " Plaisir de Lire" ( 31 rue Godot de Mauroy - 75009 - Paris ) Vous pouvez demander un spécimen de la part de " Chiré " . C'est une petite revue trimestrielle qui parait depuis 50 ans et est sous-titrée " Littérature et vie chrétienne " ]
Observateur attentif !
5/5 medias-presse.info
.----. Eugenio Corti (1921-2014), est un célèbre écrivain catholique italien. Les cent lettres qui constituent ce livre viennent de loin : du front russe, où l’auteur a combattu en 1942-1943. Ces lettres n’avaient jamais été publiées. C’est après sa mort que son épouse, Vanda Corti, les a trouvées, soigneusement conservées. Elles étaient adressées de Russie à sa famille. Leur témoignage est d’autant plus précieux et authentique qu’elles ne sont tributaires d’aucun projet littéraire. Ces lettres éclairent la genèse d’un autre livre d’Eugenio Corti, La Plupart ne reviendront pas. Vingt-huit jours dans une poche du front russe, journal de la retraite de Russie paru en 1947, ainsi que de bien des épisodes de l’imposante fresque romanesque Le cheval rouge, paru en 1983, dont la première partie est précisément centrée sur la guerre en Russie. Mobilisé en 1941, à l’âge de vingt ans, le jeune étudiant de droit à l’Université catholique de Milan se porte volontaire pour le front russe. Pourquoi ? Parce qu’il veut constater par ses propres yeux les conséquences de la transformation de la société qu’impose le marxisme soviétique. Lorsque Corti arrive sur le front russe, le Corps Expéditionnaire Italien en Russie devient l’Armée Italienne en Russie ou VIIIe armée. Ce sont 170.000 italiens qui sont déployés sur le front russe, presque tous en première ligne, eu égard à la longueur du front qui leur est assigné, soit près de 270 kilomètres. Je reviendrai rassemble les cent lettres, cartes postales ou télégrammes envoyés par Eugenio Corti à des membres de sa famille, du 6 juin 1942 au 29 janvier 1943. Ces lettres sont accompagnées d’une cinquantaine de photos, prises dans leur immense majorité par Corti lui-même, et reproduites dans ce livre. La deuxième lettre, de loin la plus longue du livre, est un véritable credo du jeune officier. Eugenio Corti ne saurait se dérober à son devoir. La guerre lui apparaît comme une épreuve redoutable mais aussi comme un révélateur de l’homme. Il se sent appelé à poursuivre le combat pour les valeurs qu’il tient pour essentielles – la Religion, la Famille et l’Esprit – quand cette guerre sera terminée, dans un monde inévitablement bouleversé. Ces lettres sont celles d’un observateur attentif, décrivant minutieusement les paysages qui l’entourent, les caractères qu’il scrute. Lorsque vient le temps de la retraite de Russie et ses combats acharnés, Corti veut rassurer sa famille : il a placé sa confiance en la Sainte Providence et il en sûr, il reviendra. [ Publié le 02/04/2017 par medias-presse.info ]
«?La guerre apprend à connaître les hommes?»
5/5 Famille Chrétienne
.----. « La guerre apprend à connaître les hommes?» - Durant sa campagne de Russie, le jeune homme, aîné de dix enfants, écrit tantôt à sa famille en bloc, tantôt à ses parents, tantôt à l’un ou l’autre de ses frères et sœurs. On est frappé par la maturité et la foi profonde qui émanent de sa deuxième lettre, adressée à son père et sa mère. Il part pour le front russe entre les mains de la Providence. Il veut participer «?en faveur de la religion, de la famille et de l’Esprit?». Et il ajoute?: «?La guerre fait les hommes. La guerre […] nous montre nos semblables tels qu’ils sont?: elle apprend à connaître vraiment les hommes. La guerre donne une grande personnalité, une grande connaissance de soi.?» Il part serein. «?Je reviendrai?», affirme-t-il, comme habité d’une certitude intérieure?: «?Je sens que Dieu me guide par un chemin que Lui seul connaît, mais qui est encore long.?» Il écrit dès qu’il peut, s’enquiert du travail de ses parents, des études de ses frères et sœurs. Il écrit notamment à sa petite sœur Mariuccia, 7 ans, sa filleule, qui va faire sa confirmation et devenir «?un petit soldat de Jésus?». Il décrit les pays traversés, les paysages, ses camarades officiers très sympathiques, ses hommes dont il est très aimé, la monotonie de sa vie militaire. Dans chaque lettre, il se veut rassurant, éloigné de tout danger, avec un moral d’acier, et répète?: «?Je vais parfaitement bien.?» Une lecture superficielle pourrait presque laisser croire à une guerre «?la fleur au fusil?». Mais une étude plus approfondie, grâce à la préface de François Livi, grand connaisseur de Corti, qui décrypte le texte, éclaire la guerre d’une lumière beaucoup plus crue. D’abord, il y a la censure militaire et postale?: pas de noms de lieux dans les lettres, rien sur les opérations en cours, pas de pessimisme, ni de défaitisme?; mais aussi l’autocensure que s’inflige Corti. Pourtant, il laisse parfois filtrer des informations. En Pologne et Ukraine, des enfants affamés leur quémandent de la nourriture. Une anodine visite de courtoisie à un évêque polonais se révèle en fait, une visite de soutien et d’indignation face aux horreurs dues aux communistes et aux nazis. Une lettre, à ses sœurs curieusement, évoque les cadavres de Russes, en décomposition sous le soleil, qui répandent une odeur épouvantable. Mais du 14 décembre 1942 au 21 janvier 1943, aucun courrier?! C’est la terrifiante retraite de Russie?: sur les 30?000 hommes du 35e corps d’armée italien, il n’y aura que 4?000 survivants, dont 3?000 gravement blessés ou traumatisés… et seuls 1?000 seront sans séquelles, dont Eugenio Corti. Il avait promis à la Madone, s’il s’en sortait vivant, de consacrer sa vie au règne de Dieu. Il l’a fait par son œuvre.? [ Marie-Catherine d'Hausen dans " Famille Chrétienne " 31 mars 2017 ]
Superbe ! La guerre une expérience majeure
5/5 Famille Chrétienne
.----. La correspondance avec sa famille, pendant huit mois, du futur écrivain, volontaire pour le front russe pendant la Seconde Guerre mondiale. Superbe. .. ********.. .. L’immense écrivain catholique italien Eugenio Corti nous a quittés, à 93 ans, début 2014. Sa femme nous offre ce livre posthume?: conservés par son mari, cent lettres, cartes postales et télégrammes envoyés du front de l’Est par le futur écrivain à sa famille (6 juin 1942-29 janvier 1943), accompagnés d’une cinquantaine de photos. Mobilisé en 1941, à 20 ans, officier d’artillerie, il se porte volontaire pour le front russe. La guerre sera pour lui une expérience majeure, qui rejaillira sur sa personnalité et décidera de sa vocation littéraire. La Plupart ne reviendront pas (Éd. de Fallois?/?L’Âge d’Homme) relate l’hallucinante retraite de Russie du 35e corps d’armée italien où il est engagé. Les Derniers Soldats du roi (Éd. de Fallois?/?L’Âge d’Homme) raconte l’épopée du corps italien de Libération, où il combat aux côtés des Alliés (1944-1945). Le premier volet de sa monumentale fresque romanesque, Le Cheval rouge (L’Âge d’Homme), son chef-d’œuvre, s’inspire largement de sa guerre. Enfin, Histoire d’Angelina et autres récits (L’Âge d’Homme) contient, dans «?Du temps de la guerre?», quatre récits autobiographiques. ( suite ... )
Une curiosité .
5/5 www.bir-hacheim.com
.----. Une curiosité : Etudiant, catholique convaincu, l’auteur va s’engager dans l’armée italienne, suivre la formation d’officier d’artillerie et être volontaire pour le front russe ! Pour ceux qui l’ignorent, Eugenio Corti est un auteur italien renommé qui est disparu en 2014 et les lettres présentées ici constituent le matériau de base de son chef-d'œuvre: « Le cheval rouge ». Un écrivain en devenir confronté aux deux grands totalitarismes du 20° siècle, à la guerre et à l’immensité russe, ça vaut le détour, non ? ( avec de nombreuses illustrations photographiques en n/b dans le texte. ) .----.
Immense machine anti-chrétienne .
5/5 L'Homme Nouveau
.----. Auteur du monumental Cheval rouge, l'écrivain Eugenio Corti a rendu son âme à Dieu en 2014, laissant derrière lui une œuvre superbe, appuyée sur une foi solide et une formation philosophique qui lui permettait de n'être pas dupe de la modernité. La parution de ce nouveau livre est une surprise. Et, une bonne surprise ! Elle nous permet de découvrir le futur écrivain avant même qu'il ait vécu la grande expérience fondatrice que fut pour lui la guerre sur le Front de l'Est. Jeune officier d'artillerie, Eugenio Corti est envoyé en 1941 en Russie pour se battre contre le bolchevisme. Anti-communiste, il veut voir sur le terrain la réalité de cette immense machine anti-chrétienne. Comme beaucoup de soldats, il écrit à ses parents, sa famille et ses amis. Ce sont ses lettres que l'on peut découvrir dans ce volume. Parfaitement maîtrisées ( Corti tient à ne pas affoler les siens ), elles permettent de découvrir la réalité de cette campagne italienne en Russie. Elles témoignent aussi de son intérêt pour les populations rencontrées. Mais c'est la foi de Corti, surtout qui impressionne. Dès le départ, il assure qu'il reviendra, étant confiant en la Providence. Et il revint ! Pour témoigner de cet enfer et des enjeux réels de cette guerre. [ signé Philippe Maxence dans " L'Homme Nouveau " - numéro 1632 - 11 février 2017 ]