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Tarek, une chance pour la France ?

Référence : 89512
3 avis
Date de parution : 16 février 2017
EAN 13 : 9782372710664
Nb de pages : 94
15.00
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Description
"Il n'y a qu'un Français pour mourir aussi lâchement", lance en riant Tarek, élève de 3e, commentant l'égorgement de notre compatriote Hervé Gourdelle en Algérie. Comment ne pas être choqué et effrayé de cette remarque, comme de tant d'autres rapportées par ce livre ? Tarek est-il vraiment une "chance pour la France" ? C'est pourtant lui qui, quelques temps plus tard, à l'annonce de l'acquisition de la nationalité française par l'une de ses camarades, ou encore devant le dernier carré de la Garde à Waterloo, ne peut s'empêcher de s'écrier : "La France aux Français !". À travers la "douche écossaise" d'anecdotes aussi glaçantes que désopilantes, notées sur le vif par l'auteur, enseignant en ZEP, on voit se dessiner le portrait d'une jeunesse de banlieue déchirée entre rejet de la France et désir de l'aimer. Si la radicalisation de certains est un fait, elle ne touche qu'une minorité, et n'est pas une fatalité. Les influences auxquelles sont soumis les jeunes sont multiples, et les enseignants sont en première ligne. Ce second livre-témoignage - après Kiffe la France - de Jean-François Chemain ne prétend pas apporter de solution définitive à un défi aussi complexe, mais montrer que rien n'est irréversible. Mais il est urgent d'agir : comme le constate André Gerin, son préfacier, "l'heure est à la résistance, à chaque citoyen, à chaque républicain ses obligations". 
Né en 1961, Jean-François Chemain est diplômé de l'IEP de Paris, agrégé et docteur en Histoire. Il a exercé pendant une dizaine d'années le métier de consultant international dans plusieurs cabinets anglo-saxons, avant de devenir cadre dirigeant dans un grand groupe industriel français. Depuis 2006, il a choisi d'enseigner l'Histoire, la Géographie et l'Éducation Civique dans un collège de ZEP. Il enseigne aussi l'Histoire en école supérieure de commerce.
TitreTarek, une chance pour la France ?
Auteur CHEMAIN (Jean-François)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution16 février 2017
Nb de pages94
EAN 139782372710664
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)135
Hauteur (en mm)205
Poids (en Kg)0.12
Biographie
Critique du libraire
Préface d'André Gerin député-maire honoraire de Vénissieux ( Parti Communiste Français )
Les avis clients
Faire aimer la France !
5/5 Sedes sapientiae.
.----. L'auteur donne une suite à son Kiffe la France paru en 2017. Ancien consultant international et cadre dirigeant d'entreprise devenu, à 45 ans, professeur d'histoire dans un collège de zone d'éducation prioritaire (ZEP), il a été confronté pendant dix ans à la jeunesse de ces banlieues de l'islam, qui constitue les gros bataillons de ce qu'il est par euphémisme convenu d'appeler "les jeunes", ou les "quartiers", que d'autres, bien moins charitablement, qualifient de "racailles". La ligne que s'efforce de suivre l'auteur, à travers ce portrait d'un élève, Tarek, se veut à égale distance entre ces deux extrêmes. Tarek est un élève "ordinaire", avec lequel l'auteur a noué une relation d'amitié pendant les quatre années où il a été son enseignant (on notera que Tarek, en arabe, signifie "chemin", mais l'auteur jure ne l'avoir appris qu'après coup... amusant clin d'œil de la providence!). Il est en permanence tiraillé entre le rejet de la France, sous l'influence de son milieu, et l'envie de l'aimer, par respect pour ce professeur qui sait lui transmettre ses enthousiasmes. L'auteur fait, au passage, un intéressant parallèle étymologique entre "autorité" et "enthousiasme". Entre les deux, l'Éducation Nationale, énorme machine à bout de souffle, ne parvient, à force de programmes (repentants) et de provocations sociétales, assenés à des jeunes cloîtrés entre les murs par l'idéologie du collège unique, qu'à mettre de l'huile sur le feu des penchants radicaux de Tarek. Alchimiste à l'envers, elle transforme laborieusement en plomb(s) l'or de ces enfants purs et joyeux dont certains, année après année, se muent en implacables révoltés. Comment, alors, s'étonner que tant d'auteurs d'attentats soient des jeunes tout juste sortis du système scolaire ? À ceux qui veulent croire que cette jeunesse ne représente aucun danger, et que la violence de certains de ses membres ne serait qu'une réponse au racisme dont elle serait victime, l'auteur répond, nombreuses anecdotes à l'appui, qu'elle est nourrie de détestation communautariste de la France, en vertu d'une équation simple: "Français" = "chrétien" + "musulman" + "Français". Pour une fois que ce n'est pas nous qui le disons, que la France est chrétienne ! Le cœur de cette attitude de rejet consiste dans un sentiment général de victimisation, individuelle et collective, des musulmans, dont l'auteur identifie l'origine dans l'anthropologie de l'islam. Ce sentiment, purement subjectif, est cependant objectivement nourri par les agressions que le système scolaire fait subir à Tarek, sans pour autant aller jusqu'au bout, puisque la velléité proclamée d'en faire un citoyen laïc, dans la ligne de Ferdinand Buisson (+ 1932), se heurte à l'exigence de ne jamais heurter ses convictions musulmanes. L' "islamophobie" est en effet le crime absolu, une accusation contre laquelle le professeur ne se sent pas soutenu par sa hiérarchie. Ce qui frappe le plus à la lecture de ce livre, c'est que cette jeunesse difficile - le professeur traverse bien des moments périlleux!- est cependant assoiffée d'amour, amour à donner autant qu'à recevoir. Ces pages fourmillent de moments où l'auteur est débordé par quelques témoignages imprévus d'une affection débordante, comme ce désopilant câlin collectif sous lequel il est enseveli par une classe en fin d'année scolaire. Et ce besoin d'aimer se porte aussi sur la France, pour laquelle, l'auteur le découvre avec émotion, les aïeux de nombre de ces enfants ont combattu. On arrive à des scènes d'expression d'un puissant patriotisme, dont l'auteur regrette à la fois le caractère trop fugitif et surtout clandestin, tant il sait que faire aimer la France ne fait pas officiellement partie de sa mission, bien au contraire. On repense bien sûr à Simone Veil, qui écrivait dans L'Enracinement: "Il faut donner à la jeunesse quelque chose à aimer, et ce quelque chose, c'est la France". Mais ces jeunes assoiffés d'absolu sont aussi, le livre le montre - et Kiffe la France en donnait aussi maint témoignage-, en recherche d'un Dieu qui, dans l'islam, ne se donne pas à aimer. S'il n'a jamais transgressé la règle de neutralité à laquelle l'astreint l'enseignement public, il n'a pas caché sa foi aux élèves qui lui posaient la question. Ce n'est sans doute pas pour rien que nous l'avons croisé récemment à deux forums Jésus le Messie, où viennent témoigner des convertis de l'islam ! [ RELATOR dans : Sedes sapientiae, n° 141, automne 2017 ]
Un pays qui se rend difficile à aimer !
5/5 Famille Chrétienne
.----. Professeur d’histoire-géographie dans un collège de Zep, Jean-François Chemain continue à tenir la chronique du ghetto scolaire où les enfants de l’immigration vivent leur vie parallèle. Une France périphérique où l’on se définit d’abord comme «?marocain?» ou «?algérien?», avec l’islam comme drapeau, parce que «?les Français?» habitent un autre territoire lointain et inaccessible qui s’appelle le centre-ville. Les banlieues déshéritées suscitent bien des fantasmes, entre peur et irénisme. Pas d’amalgames?? Commençons d’abord par nous réconcilier avec le réel, nous invite Jean-François Chemain, livrant sans fard ce qui se passe au quotidien entre les murs de sa classe, sous la devise «?Liberté, égalité, fraternité?» incrustée au fronton de l’école républicaine comme un mensonge difficile à escamoter, nourrissant toutes les rancunes et tous les complotismes Préfacé par André Guérin, le député-maire PCF de Vénissieux, Tarek, une chance pour la France?? renoue avec l’ahurissant tableau décrit dans Kiffe la France, paru en 2011?: les élèves qui «?rouillent?» en cale sèche sur le port du collège unique, les échanges sur le vif («?Qui a dit?: “Vive l’Algérie”?? – Pas moi, M’sieur, j’suis marocain?!?»), l’inspectrice qui parle «?triangle pédagogique?», alors que le cours standard ressemble «?à la scène d’un théâtre shakespearien?». Mais voilà, 2011, c’était avant la série d’attentats commis par des jeunes Français passés par l’école de la République, qui ont pourtant enfilé sans hésiter les oripeaux du djihad. Le professeur-essayiste a donc resserré la focale, pour donner à voir d’un peu plus près où se fabrique l’attraction-répulsion qui unit ces élèves à la France?; un pays qui transpire tellement la haine de soi et l’auto-flagellation qu’il se rend difficile à aimer. [Clotilde Hamon , Famille Chrétienne ]
Sans enthousiasme, pas d'autorité
5/5 Salon Beige .
.----. Sans enthousiasme, pas d'autorité. Tarek-une-chance-pour-la-france- par jean-francois-chemain - Jean-François Chemain, diplômé de l'IEP de Paris, agrégé et docteur en Histoire, a exercé pendant une dizaine d'années le métier de consultant international, avant de devenir cadre dirigeant dans un grand groupe industriel français. Depuis 2006, il a choisi d'enseigner l'Histoire, la Géographie et l'Éducation Civique dans un collège de ZEP. Son dernier ouvrage sortira le 9 février 2017 aux éditions Via Romana : Tarek, une chance pour la France ?. À travers des anecdotes aussi glaçantes que désopilantes, on découvre une jeunesse de banlieue déchirée entre rejet de la France et le désir de l’aimer. Encore faut-il leur proposer d'aimer la France : comment cela peut-il arriver si l'on a honte de ce que l'on est ? "La "crise de l'autorité" ne serait-elle pas le fruit d'une faillite générale de l'enthousiasme ? Nous ne sommes plus enthousiastes, anesthésiés par le confort matériel, accablés par la désespérance, minés par l'inquiétude. La France ne croit plus en son avenir, rongée qu'elle est par le désespoir, le relativisme, la honte d'elle-même. Quelle autorité veut-on avoir sur des jeunes qui ont leur vie à construire, et des rêves plein la tête, et à qui on est payé pour expliquer qu'ils vivent dans un pays d'ancien esclavagistes, colonialistes et collabos, et d'actuels racistes, qui a tant contribué à polluer la planète que la catastrophe écologiste est imminente, et qui n'est plus qu'une goutte d'eau dans l'océan de la mondialisation ?" [ Le 10 février 2017 sur le Salon Beige, signé Michel Janva ]