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La maison de Matriona, suivi de L´inconnu de Krétchétovka et Pour le bien de la cause

Référence : 106562
2 avis
Date de parution : 10 mai 2016
Collection : PAVILLONS POCHE
EAN 13 : 9782221195802
Nb de pages : 290
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Description
La traduction de ce chef-d'oeuvre est venue révéler en 1966 aux lecteurs français un autre territoire du continent Soljénitsyne. On y découvre l'attachement viscéral de l'auteur aux racines les plus profondes de l'âme de son grand pays à travers la simple histoire de Matriona, femme "humble et juste" dans l'isba de laquelle le narrateur - un instituteur à peine sorti d'un camp, avec qui l'auteur semble se confondre - trouve le refuge auquel il aspirait. Dans cette campagne, certes collectivisée, prolétarisée, survit encore l'esprit de la paysannerie. On a pu dire de ce livre qu'il avait été écrit pour l'éternité et il est vrai que dans ces quelques pages, la force évocatrice de Soljenitsyne atteint une incomparable intensité.
"Un éloge de la vieille paysanne russe, aussi simple que sainte, un beau récit dans une veine campagnarde russissime." Libération
TitreLa maison de Matriona, suivi de L´inconnu de Krétchétovka et Pour le bien de la cause
Auteur SOLJENITSYNE (Alexandre)
ÉditeurROBERT LAFFONT (EDITIONS)
Date de parution10 mai 2016
Nb de pages290
CollectionPAVILLONS POCHE
EAN 139782221195802
PrésentationPoche
Épaisseur (en mm)15
Largeur (en mm)123
Hauteur (en mm)183
Poids (en Kg)0.19
Biographie
Critique du libraire
- - Dans ces trois nouvelles on retrouve ce qui fait la valeur de Soljenitsyne "La modestie du vrai courage, la retenue de ton, la gravité. Le goût infini de la vérité. L'art de dire le plus difficile. Et un cœur plus grand que tous les malheurs."
Les avis clients
C'est pour le bien de la cause !
5/5 Culture et Lectures des Jeunes .
.----. Dans l'Inconnu de Kretchetovka, Soljenitsyne restitue l'atmosphère de la guerre dans une petite gare perdue... Sotov personnage falot, est un bureaucrate sans malice qui rêve d'être envoyé au front, mais sa myopie l'a fait reléguer à ce poste de commissaire de gare. Un beau soir, il voit arriver un personnage étrange, qui tout d'abord lui inspire confiance par sa distinction. Mais l'homme éveille ses soupçons parce qu'il ne connait la ville de Stalingrad que sous son ancien nom de Tsaritsyne... Il n'en faut pas davantage pour qu'il le fasse arrêter. Mais Sotov reste perplexe : "l'image de cet homme qui avait ce surprenant sourire et la photo de sa fille en robe à rayures ne cessaient de le poursuivre... toute sa vie Sotov ne put oublier cet homme"... "Pour le bien de la cause" est un titre ironique. Les élèves d'un collège technique ont enfin obtenu qu'on leur construise un local décent... Ils y ont travaillé de tout leur cœur, se privant de vacances... Ils pensent avoir atteint leur but, ils en rêvent... Mais une "commission" de hauts fonctionnaires survient qui signifie au directeur que le local doit être donné à un "Institut de recherche"... En vain le directeur multiplie les démarches. La seule explication qu'il obtient est cette phrase "C'est pour le bien de la cause" vaine excuse derrière laquelle ils cachent les manœuvres des petits potentats avides d'honneurs ou d'avantages. Et Soljenitsyne par la bouche d'un de ses personnages conclut : "Dès l'instant que la justice et l'injustice se heurtaient de front, la nature avait doté la seconde d'un front plus dur..." Dans ces trois nouvelles on retrouve ce qui fait la valeur de Soljenitsyne "La modestie du vrai courage, la retenue de ton, la gravité. Le goût infini de la vérité. L'art de dire le plus difficile. Et un cœur plus grand que tous les malheurs." POUR QUI CE LIVRE ? Tous à partir de 17 ans. [ Notice rédigée à partir d'un exemplaire de l'édition de 1965 chez Julliard . " Culture et Lecture des Jeunes " , numéro XV - Pâques 1971 ]
"Avoir n'était rien, et qui se contentait "d'être".
5/5 Culture et Lectures des Jeunes .
.----. Ce livre est un recueil de trois nouvelles qui ont paru en Russie de même qu'une journée d'Ivan Denissovitch. Il porte le titre de l'une des nouvelles, la plus émouvante et la plus significative. Matriona est une pauvre paysanne moquée, trompée par tous. Elle vit dans un village misérable. Les traducteurs de ces nouvelles nous recommandent de ne pas voir dans "La Maison de Matriona" un pamphlet sur les kolkoses... Recommandation inutile... Ce qui est évident c'est que le kolkose ne semble pas avoir amélioré le sort du paysan russe. Soljenitsyne ne le dit pas... il se contente de décrire la vie de Matriona, de la faire parler .."Bon, avant on volait du bois au Seigneur, maintenant on fauche de la tourbe à l'entreprise..." .."Depuis qu'il n'y a plus de chevaux, ce qu'on ne charrie pas sur son dos, on s'en passe. Mon dos est à vif..." Surtout pour Matriona, le passé que le marxisme croyait avoir aboli, continue à vivre... "Elle commençait son travail par un "Dieu aide". Elle avait moins de péchés que son chat bancal ; lui il égorgeait les souris..." "Autrefois c'est dans l'entredeux saisons qu'on s'activait aux foins, de la Saint Pierre à la Saint Elie"... "Nous nous mariâmes à la Saint Pierre et à la Saint Nicolas, Faddeï s'n revint des camps de Hongrie"... Qu'on ne croit pas que Matriona soit bavarde ; au contraire. Elle parle peu et ses proches ne la comprennent pas. Après sa mort les langues vont bon train... "Elle était mal tenue, elle n'était pas économe, elle aidait les gens pour rien... et même la bonté et la simplicité de Matriona, sa belle-sœur en parlait avec une compassion méprisante..." C'est alors que le narrateur comprend. Lui non plus n'avait pas compris tout de suite qui était Matriona..."Ce juste dont parle le proverbe et sans lequel il n'est village qui tienne... "Matriona pour qui "avoir n'était rien, et qui se contentait "d'être". ( suite ... )