Attention, vous utilisez un navigateur obsolète ! Vous devriez mettre à jour celui-ci dès maintenant !

Besoin d'un conseil, un souci technique, nous sommes à votre disposition dans le "Tchat".

L´abbé Denis Coiffet - Zélé serviteur de l´Eglise

Référence : 105819
2 avis
Date de parution : 5 mai 2016
Collection : BIOGRAPHIE
EAN 13 : 9782918677390
Nb de pages : 256
20.00
+ d'éco-contribution

Tarifs dégressifs

Tarif par lot

  • -
    soit le lot
Expédié à partir du 22 avril
Voir la disponibilité en magasin

Description
L'abbé Coiffet a été prêtre. Un simple prêtre. Avec ses défauts d'homme. Comme tant d'autres avant lui. Mais il aura marqué probablement plus que beaucoup d'entre eux. Non pas qu'il fut meilleur. Dieu seul jugera. Mais la providence a voulu qu'il vienne à la vie peu de temps avant une période de grands désordres dans l'Église. Et qu'il ferme à jamais ses yeux à un moment où quelques signes annonçaient des jours meilleurs.
Un peu plus de soixante années se sont écoulées. C'est beaucoup pour la vie d'un homme. Mais tellement peu à l'échelle de celle du monde. Ses trente huit années de sacerdoce lui ont permis de jouer un rôle important au sein de l'Église. Il aura été l'inlassable défenseur de ce qui est au centre de celle-ci : la messe.
TitreL´abbé Denis Coiffet - Zélé serviteur de l´Eglise
Auteur BOUCLIER (Thierry)
ÉditeurTERRAMARE (EDITIONS)
Date de parution5 mai 2016
Nb de pages256
CollectionBIOGRAPHIE
EAN 139782918677390
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)150
Hauteur (en mm)200
Poids (en Kg)0.33
Biographie
Critique du libraire
Biographie de l'abbé Coiffet (1952-2015), ordonné prêtre en 1977 par Mgr Lefebvre, il est l'un des fondateurs de la Fraternité Saint Pierre et le premier supérieur pour le district de France.
Les avis clients
Un prêtre qui donnait envie d'être chrétien
5/5 Monde et Vie n° 924 20 mai 2016
Thierry Bouclier est avocat, journaliste, écrivain, auteur de plusieurs biographies, de livres juridiques et d'essais politiques. Cet ouvrage sur l'abbé Coiffet (1952-2015), prêtre catholique fidèle à la liturgie traditionnelle, mêle une évocation souveraine de la longue crise que traverse l'Église depuis la fin des années 50 à une évocation intimiste de ce que peut être le sacerdoce aujourd'hui. Thierry Bouclier, vous offrez la biographie de M. l'abbé Denis Coiffet, que vous avez connu durant quelques années à l'église Saint-Bruno à Bordeaux. Il était votre curé. Vous étiez son paroissien. Avez-vous découvert des facettes ignorées de ce personnage complexe au cours de vos travaux ? L'étude de sa vie m'a surtout permis de confirmer et d'approfondir ce que j'avais cru comprendre de lui. Malgré la rupture de 1988, qui fut la grande douleur de sa vie, il a toujours conservé de l'affection et de la reconnaissance pour Monseigneur Lefebvre. Dès son entrée à Écône, il a manifesté son double attachement à la messe traditionnelle et à Rome. Son attitude au moment des sacres, qui a été tellement incomprise par certains, était en germe depuis son entrée au séminaire. Le séminariste Coiffet n'était pas différent de l'abbé Coiffet. La même bonne humeur, le même entrain et le même goût pour la musique. Je ne l'ai pas vu au cours de sa longue agonie. Mais tous ceux qui l'ont assisté peuvent en témoigner : jusqu'au bout, il est resté le même. Il n'a laissé indifférent aucune des personnes qui l'ont croisé au cours de sa vie. Tous les témoignages que j'ai recueillis le démontrent. Malgré les reproches que certains peuvent lui faire, tous reconnaissent que c'était un personnage. Il ne s'agit pas de canoniser l'abbé Coiffet. Vous insistez sur son côté profondément humain. Auriez-vous une anecdote favorite à ce sujet ? L'abbé Coiffet, comme tout homme, avait ses défauts. Mais son côté humain est incontestable. Beaucoup l'ont vu, au cours de ses sermons, devoir marquer un temps d'arrêt en raison de l'émotion venant briser sa grosse voix. Je me souviens de cette nuit de Noël où il a souhaité la bienvenue à un bébé né prématurément qui, sortant de l'hôpital, assistait à sa première messe. Il en était ému parce que je sais qu'il avait beaucoup prié pour ce nourrisson. Il parlait toujours avec émotion et pudeur des quelques drames humains l'ayant marqué au cours de sa vie. Le plus douloureux est sans doute le jour où il a dû fermer les yeux d'une jeune fille de 19 ans écrasée par un engin agricole alors qu'il accompagnait un groupe de jeunes qui se rendaient en vélo aux Journées Mondiales de la Jeunesse. Parlez-nous de sa pédagogie. L'abbé Coiffet ne jugeait jamais. 11 prenait chacun avec ses qualités et ses défauts, avec son actif et son passif. Il ne s'offusquait de rien. Donc il pouvait être aussi à l'aise face à des athées invétérés, des bouffeurs de curés, des indifférents ou des personnes profondément croyantes. Sa bonne humeur et sa gouaille permettaient de faire passer un discours toujours ferme dans le fond. Il ne choquait personne parce que lui-même ne se choquait de rien. Dur avec le péché et tendre avec le pécheur. Il avait donc un grand succès auprès des jeunes, qu'ils aient leur casquette de collégiens, lycéens, étudiants ou scouts. Sans parler de son charisme auprès de tous ces enfants du pèlerinage de Chartres. il mettait en pratique la pédagogie de Don Bosco et du père Berto auxquels ils vouaient une grande admiration. Grâce à cette pédagogie, il a conduit des dizaines de garçons au séminaire et à la prêtrise. Dans cette biographie, vous alternez anecdotes et événements majeurs, en offrant un résumé magistral de la crise de l'Église. L'abbé Coiffet, qui est mort l'année dernière, était-il optimiste pour l'avenir de l'Église ? J'ai effectivement voulu replacer la vie de l'abbé Coiffet dans ce qu'on appelle « la crise de l'Église ». Pour faire simple, depuis les années 1960, Vatican II et ses suites. Les évènements s'éloignent et tombent dans l'oubli auprès des jeunes générations. Mais pour comprendre la situation actuelle, il faut se replonger dans le passé. L'abbé Coiffet était toujours optimiste, y compris sur l'avenir de l'Église. Il était habité par une réelle espérance. Malgré sa grande tristesse en 1988, il a transmis son espérance à ceux qui l'ont suivi : « Tenez bon les gars, on va y arriver ». Il avait tellement confiance dans l'Église qu'il ne pouvait jamais désespérer. Il ne cessait de dire : « Nous ne sauverons pas l'Église, c'est l'Église qui nous sauvera ». Que dire de plus après avoir entendu une telle phrase ? Propos recueillis par l'abbé G. de Tanoüarn <p align="right">Thierry Bouclier répond à l'Abbé G. de Tanoüarn <a href= http://www.monde-vie.com/ target=_blank>www.monde-vie.com</a>
Un ouvrage solide
5/5 Aletheia n° 247 5 juin 2016
L'abbé Denis Coiffet, qui fut en juillet 1988 un des fondateurs de la Fraternité Saint-Pierre, a disparu il y a à peine un an (le 3 juillet 2015). Après un numéro spécial de la revue Tu es Petrus qui lui a rendu hommage il y a quelques mois, une première biographie lui est déjà consacrée. On aurait pu tout craindre de cette précipitation. Pourtant le livre de Thierry Bouclier, avocat à la Cour et auteur de plusieurs essais et biographies, est un ouvrage solide, sérieux et intéressant, tout en étant plein d'empathie pour son sujet. Bien sûr, on pourra toujours relever telle ou telle scorie, par exemple la thèse de Cassiciacum du P. Guérard des Lauriers est évoquée dès 1974 (après la fameuse Déclaration de Mgr Lefebvre) alors qu'elle est postérieure de plusieurs années. Mais Thierry Bouclier a pu interroger beaucoup de témoins et examiner certaines archives. Les historiens de l'Église catholique en France et, en particulier, les historiens du traditionalisme devront se référer à son livre. La naissance de la Fraternité Saint-Pierre est racontée, pour la première fois, avec précision. Dès le 2 juillet, deux jours après les sacres accomplis par Mgr Lefebvre, l'abbé Denis Coiffet et 14 autres prêtres et séminaristes de la Fraternité Saint-Pie X qui refusent cette désobéissance au Saint-Siège, signent une déclaration d'intention. Une réunion similaire de prêtres et séminaristes de langue germanique avait eu lieu à Sankt Pôltken la veille. Le 5 juillet, l'abbé Coiffet, l'abbé Bisig, qui était jusque là assistant du supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X, quelques autres prêtres et le P. Louis-Marie de Blignières se retrouvent à Rome où ils sont reçus par le cardinal Mayer et le cardinal Ratzinger. Puis trois d'entre eux (les abbés Bisig et Coiffet et le P. de Blignières) peuvent saluer Jean-Paul II dans un salon. Le Pape les accueille en disant : « Voici les prêtres qui me sont restés fidèles. » Bientôt ils obtiendront un celebret signé des cardinaux Ratzinger et Mayer. Les prêtres issus de la Fraternité Saint-Pie X seront encouragés à fonder une nouvelle fraternité sacerdotale qui leur permettra de garder « les traditions de spiritualité et d'apostolat » auxquelles ils sont attachés. C'est Mgr Clemens, secrétaire du cardinal Ratzinger, qui suggéra le nom : Fraternité Saint-Pierre. Elle sera officiellement fondée le 18 juillet suivant, à l'abbaye d'Hauterive. J'ajouterai une considération. Après sa fondation, Mgr Lefebvre n'avait guère d'estime pour la FSSP (« Cette fraternité fantôme ! Ils ont copié nos statuts et tout ce que nous avons fait ») et lui prédisait une fin rapide : « Dans un an, un an et demi, on leur dira de rentrer dans leurs diocèses ». Aujourd'hui la Fraternité Saint-Pierre compte plus de 420 membres. Aletheia, Yves Chiron, 10 rue Racine, 85000 La Roche sur Yon