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Oeuvres romanesques complètes - Dialogues des carmélites - T2

Référence : 103151
2 avis
Date de parution : 15 octobre 2015
Collection : PLEIADE
EAN 13 : 9782070149261
Nb de pages : 1250
65.00
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Description
Un mauvais rêve
Journal d'un curé de campagne
Nouvelle histoire de Mouchette
Monsieur Ouine
Dialogues des Carmélites d'après une nouvelle de Gertrud von le fort et un scénario du R. P. Bruckberger et de Philippe Agostini.
En marge des oeuvres de Georges Bernanos : textes, lettres, documents et entretiens
Chronologie, Avertissement, Notices, notes et variantes, bibliographie .  
TitreOeuvres romanesques complètes - Dialogues des carmélites - T2
Auteur BERNANOS (Georges)
ÉditeurGALLIMARD (EDITIONS)
Date de parution15 octobre 2015
Nb de pages1250
CollectionPLEIADE
N° CollectionPLE 000606
EAN 139782070149261
PrésentationCuir
Épaisseur (en mm)33
Largeur (en mm)120
Hauteur (en mm)180
Poids (en Kg)0.52
Critique du libraire
Achevé d'imprimer le 16 septembre 2015.
Chronologie par Gilles Bernanos
Edition établie, pour ce volume par Jacques Chabot, Monique Gosselin-Noat, Sarah Lacoste,Philippe Le Touzé, Guillaume Louet et Andre Not.
Les avis clients
Journal d'un curé de campagne .
5/5 Culture et Lecture des Jeunes .
.----. Un jeune prêtre, d'origine modeste, est nommé curé d'Ambricourt, un pauvre petit village baignant d'ennui. Il tient son journal, pour fixer ses pensées ; note, sans choisir, ce qui lui passe par la tête. A travers ces pages, ses problèmes personnels et paroissiaux apparaissent. Il nous parle, avec simplicité, de ses projets, de ses faux pas, de ses démêlés avec les gens du château et les enfants du catéchisme. On partage les épreuves spirituelles accompagnant sa recherche assoiffée de Dieu, ainsi que les souffrances occasionnées par son estomac. Il transcrit ses discussions, en particulier avec le curé de Torcy, précieux ami et bon conseiller, ou avec le docteur Delhende, vieil anticlérical. Cependant son trop grand zèle, en plus de faire naître l'hostilité du village et la défiance de ses supérieurs, ruine sa santé. Il va en ville consulter un spécialiste, qui diagnostique la cancer. Il a une crise en rendant visite à l'un de ses anciens camarades de séminaire et meurt chez ce prêtre défroqué.Sa dernière parole, avant de rejoindre Dieu, est pleine d'espoir : " tout est grâce ". Ce récit montre les aspects naturels et surnaturels de la vie d'un prêtre en contact avec Dieu et ses frères. Il ne faut pas y chercher de thèse. Les conversations sur le rôle de l'Eglise, de la pauvreté, des saints, de l'armée ou de la petite bourgeoisie ne constituent pas des prises de position de l'auteur. Tout le livre est parsemé de remarques d'une grande profondeur spirituelle, p. 98, par exemple : " Le péché contre l'espérance, le plus mortel de tous, et peut-être le mieux accueilli, le plus caressé. Il faut beaucoup de temps pour le reconnaître, et la tristesse qui l'annonce, le précède, est si douce. C'est le plus riche des élixirs du démon, son ambroisie. P. 108 : " cette expression de "perdre la foi" comme on perd sa bourse ou un trousseau de clefs m'a toujours paru un peu niaise". Ou p. 127 : "le monde du mal ne sera toujours qu'une ébauche d'une création hideuse, avortée, à l'extrême limite de l'être". POUR QUI CE LIVRE ? : On pourra saisir dès 19 ans l'âpre beauté de cet ouvrage, mais il ne plaira pas à tout le monde. C'est une tranche de vie, celle d'un prêtre malade. C'est dire que le ton n'est pas joyeux. [ Numéro VIII - Noël 1968 de " Culture et Lecture des Jeunes " . Ce texte a été rédigé à partir d'un exemplaire de l'édition " Livre de Poche " numéro 103 ]
Monsieur Ouine .
1/5 Culture et Lecture des Jeunes .
.----. -Deux femmes, la mère et la gouvernante ( qui joue quel jeu avec son élève ? ) meurtries par les hommes vivent dans une solitude égoïste. - Un jeune garçon qui, en quelques jours, sort de son cocon, découvre la vie, se méfie des adultes et souffre de sa solitude. - Un vieux noceur qui n'en finit pas de mourir dans son château, épié par sa femme ( une folle ? ) et un vieux professeur mystérieux et troublant : Monsieur Ouine. - Un jeune valet trouvé étranglé au fil de l'eau... - Un maire qui a bien profité de la vie et que les remords et les scrupules portent peu à peu à la folie... - Un braconnier soupçonné de meurtre qui se tue avec sa femme. - Un prêtre qui n'y comprend pas grand chose et nous non plus... Et tout au long du livre d'interminables considérations philosophiques sur la solitude, sur les assassins ou leurs victimes, sur la dégradation des êtres, sur la pourriture des âmes et des corps et une perpétuelle obsession de la mort - anéantissement. QUE DIRE DE CE LIVRE ? Qu'on peut de temps en temps trouver quelques éclairs de fraîcheur dans la description du paysage flamand... à travers un fatras de personnages gris et las de tout, de pantins menés par quoi ? et de conversations filandreuses et pessimistes. ( Cette notice a été rédigée à partir de l'édition 1967 du " Livre de poche " et le rédacteur ajoute : La typographie accentue encore cette impression d'étouffement et de manque d'espérance. - Numéro XI - Noël 1968 )