À la Fromentière, vivent les Lumineaux, vieille famille de métayers maraîchins depuis tant de générations qu'on ne sait plus les compter. Il y a d'abord Toussaint Lumineau, le père, attaché à la terre qu'il cultive par un amour viscéral. Courageux et fier, il a bien du mal avec ses enfants. Mathurin d'abord, l'infirme, amoureux transis, mauvais à force de malheur, François et Lionore, paresseux, éternels insatisfaits qui vont quitter la terre pour une vie qu'ils pensent meilleure à la ville.
Le vieux Toussaint espère encore. N'y-a-t-il pas Driot, le beau chasseur d'Afrique qui doit revenir reprendre les rênes ? Mais Driot saura-t-il résister au chant des sirènes d'Amérique ? Qu'adviendra-t-il de la fraîche et généreuse Rousille qui a "donné son amitié" au valeureux Jean Nesmy, un "dannion", un Boquin, valet de surcroît que le fier Toussaint a chassé ? L'intrigue se déroule sur fond d'abandon de la terre par ses propriétaires aristocratiques et d'implacable exode des fils de fermiers et métayers vendéens.
René Bazin nous livre là un témoignage poignant de la vie paysanne à l'entrée du XXe siècle, dans ce merveilleux marais vendéen secret et mystérieux, qu'il sait si bien dépeindre.
Né à Angers en 1853, René Bazin devient professeur de droit à l'Université Catholique d'Angers. Journaliste au Figaro et à L'Écho de Paris entre autres, il est avant tout connu pour son œuvre romanesque. Prolifique, il a publié une cinquantaine d'ouvrages allant du roman paysan au roman ouvrier, du roman d'amour au roman de voyage en passant par le roman patriotique à tendance pacifiste. Tous ses romans exaltent les valeurs traditionnelles ; les plus connus restent La terre qui meurt, Les Oberlés, Le blé qui lève, Donatienne. Bazin décrit des aspects de la vie de régions françaises aux détours des XIXe et XXe siècles.
Amoureux de son pays, il dépeint la vie rurale de la France profonde en exprimant son amour de la nature et des valeurs authentiques. Observateur sagace et sensible des âmes, peintre délicat des paysages, son écriture simple et élégante se lit avec plaisir. Élu à l'Académie française en 1903, il meurt en pleine gloire littéraire en 1932.
Un grand classique ! .----. Un grand classique de la grande littérature française ; les rapports de l'homme avec sa terre, et ce qui se passe lorsque s'en vont tous les fils.
POUR QUI CE LIVRE ? : 15-16 ans. [ Plaisir de Lire " , numéro 97 - septembre 1993 ]
Plaisir de Lire . - 10/02/2018
- ISBN : 9782365751568
- Titre : La terre qui meurt
- Auteur : BAZIN (René)
- Editeur : MARIVOLE (EDITIONS)
- Collection : MARIVOLE TERROI
- Nb Pages : 184
- Présentation : Broché
- Epaisseur : 18
- Largeur : 140
- Hauteur : 225
- Poids : 0.29Kg
René BAZIN (1853-1932)
René Bazin est né à Angers en 1853, dans une famille d'origine angevine et parisienne, et manifeste très vite son inclination pour l'écriture. Après une licence en droit à Paris, et obtient son doctorat en 1877 à l'Université catholique d'Angers. Dès 1883, paraissent ses premiers romans qui connaissent aussitôt un grand succès. Il publie également des récits de voyages, dont Terre d'Espagne qui lui vaut le Prix de l'Académie française en 1895. En 1899, La Terre qui meurt, roman emblématique de l'exode rural, et Les Oberlé, en 1901, portent sa notoriété au plus haut. Il est élu à l'Académie française en 1903. En 1921, sa biographie sur Charles de Foucauld révèle au grand public cette grande figure encore méconnue.
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