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La damnation, mode d´emploi

Référence : 85817
2 avis
Date de parution : 18 octobre 2014
EAN 13 : 9791090029880
Nb de pages : 356
14.00
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Description
"J'ai immédiatement été frappé par la justesse théologique de cette étude - sur le péché, sur la puissance du mal, sur l'endurcissement progressif qu'il crée en nous. De la part d'un laïc, un tel degré d'exigence est peu fréquent. La théologie reste hélas trop souvent un monopole de la gente cléricale, et c'est dommage ! Il m'a fallu rencontrer Jean-Pierre Fontaine pour comprendre la flamme qui traverse ce livre, cette ardente volonté de mettre en garde, de saisir les âmes insouciantes, de ramener les étourdis à notre commune réalité existentielle. Quelle passion ! Une passion, il faut le dire, qui est mise au service de la raison." G. de Tanoüarn 
Lorrain, Jean Pierre Fontaine est consultant en informatique. Pratiquant, il a longtemps enseigné la catéchèse en milieu lycéen.
TitreLa damnation, mode d´emploi
Auteur FONTAINE (Jean-Pierre)
ÉditeurVIA ROMANA (EDITIONS)
Date de parution18 octobre 2014
Nb de pages356
EAN 139791090029880
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)100
Hauteur (en mm)160
Poids (en Kg)0.16
Les avis clients
Puissance du mal .
5/5 Salon Beige .
.----. Les chrétiens sont appelés à être les athées du monde moderne .-------. Dans La Damnation, mode d'emploi, Jean-Pierre Fontaine analyse le péché, la puissance du mal, et plus particulièrement les structures de péché propres à notre époque et dénoncées par Jean-Paul II. En effet, au-delà du péché personnel, l'interdépendance des systèmes sociaux, économiques et politiques, crée dans le monde d'aujourd'hui de multiples structures de péché, une terrible force d'attraction du mal qui font juger «normales» et «inévitables» beaucoup d'attitudes. Le mal grandit et influence avec des effets dévastateurs les consciences, qui restent désorientées et ne sont même pas en mesure d'opérer un discernement. .-----. .********. .-----. Extrait : "Au début de l'ère chrétienne et pendant plus de deux siècles, les chrétiens ont été l'objet de persécutions parfois épouvantables. La raison de ces persécutions semble avoir été oubliée, pourtant les Romains, profondément légalistes, n'ont pas jeté les chrétiens aux lions sans un motif judiciaire précis. Rappelons-le, proclamons-le, c'est pour athéisme que les chrétiens ont été persécutés. Les Romains toléraient tout sauf l'intolérance, et l'intolérance dont les chrétiens faisaient preuve envers les idoles de l'empire était criminelle aux yeux des autorités. La multiplicité des dieux et leur coexistence semblaient assurer la stabilité de la société et la pérennité de l'empire. Refuser d'y faire son marché, de vénérer les uns tout en respectant les autres, c'était, pour l'empereur et son Sénat, vouloir plonger le monde dans le chaos. Les chrétiens sont appelés à être les athées du monde moderne comme ils l'ont été pour le monde antique ; ils doivent redevenir ceux qui refusent les faux dieux partout célébrés, ces faux dieux qui, loin d'assurer la paix entre les hommes et l'amélioration de leur condition terrestre, les mènent au désastre en ce monde et à la perdition éternelle dans l'autre. La ressemblance toute formelle de certaines idoles avec ce qui fut la morale des sociétés dites chrétiennes ne doit plus faire illusion, les idoles ne sont pas des idées chrétienne devenues folles qu'il conviendrait d'"encadrer", ou de remettre en ordre ; intrinsèquement perverses elles ne sont rien d'autre que des poteaux indicateurs sur la route de la perdition." [ Posté le 15 février 2015 à 07h18 par Michel Janva sur " Le Salon Beige ]
Crime financier .
4/5 Un extrait : ( p. 208-210 )
"Le crime financier est l’ingénierie du crime industriel et commercial: financer d’abord, recycler ensuite les profits au moyens d’obligations anonymes, d’actions anonymes et d’omissions encore plus anonymes. L’actionnaire du crime financier anime ou contrôle les entreprises peu regardantes sur les moyens qu’elles emploient et qui n’arbitrent jamais qu’en faveur de leurs profits, quels que soient les coûts humains en jeu: délocalisateurs qui jettent dans le désespoir ceux qui leur avaient voué leur vie, producteurs de faux médicaments qui sont de vrais poisons, empoisonneurs à l’amiante ou à la dioxine; et toux ceux qui, pour gagner plus accroissent le risque industriel et le font endosser par les salariés de leurs sous-traitants. Et tant d’autres encore provisoirement ignorés. .----. .********. .----. Mais le crime financier majeur, perpétré en catimini entre les crises qu’il provoque, est la gigantesque fabrique mondiale de monnaies fiduciaires qui ne correspondent à aucun produit mais seulement à des pyramides de dettes. Ces vraies-fausses monnaies accordent un sursis aux États Nations avant l’instauration de l’État mondial, elles permettent aux riches d’accaparer la Création, et de payer les pauvres en monnaie de singe pour leur voler jusqu’aux maigres riens qui les séparent du dénuement. Le dollar a perdu plus de 90 % de sa valeur or en moins d’une génération. Les sociétés financières ne font pas que détruire et piller, elles blanchissent aussi l’argent de la pègre, les organisations criminelles ont, elles aussi, besoin d’une logistique financière. Déjà, du temps de la prohibition US, les profits de la pègre dépassaient les émissions d’actions de Wall Street, et les sociétés écrans, qui depuis ont fleuri et prospéré, sont comme les camouflages des “speakeasys”, elles ne trompent personne. Au bout de la chaîne, le FMI révèle que, selon ses chiffres, 35 % de l’argent qui circule entre les pays est de l’argent sale. On n’ose imaginer ce que doit être la réalité. .----. .********. .----. Le système capitaliste libéral est bouclé, il est à la fois l’origine et la destination de l’argent du crime. Les dernières décennies ont donné plusieurs exemples de l’inextricable réseau de complicités qui s’est tissé entre ce qu’il est convenu d’appeler le crime organisé et ce qu’il est non moins convenu d’appeler la classe politique. On a vu les limites auxquelles se sont heurtées les opérations mains propres, il n’y a plus de place que pour les mains sales.” [ Jean-Pierre Fontaine, La damnation mode d’emploi, éd. Via Romana (2014), p. 208-210. Préface de l’abbé Guillaume de Tanoüarn. ].