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Félicie de Fauveau - Portrait d´une artiste romantique

Référence : 83263
1 avis
Date de parution : 11 avril 2013
Collection : DOCUMENTO
EAN 13 : 9782221136300
Nb de pages : 276
7.90
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Description
Comme ce fut le cas naguère pour Camille Claudel, ce livre révèle la destinée romanesque d'une femme marginale et d'une artiste d'exception tombée dans l'oubli. Morte en exil à Florence en 1886, Félicie de Fauveau fut considérée de son vivant comme une sculptrice étonnamment douée, appréciée par Balzac, Dumas et Stendhal. Mais son image de pasionaria et de rebelle a nui à sa reconnaissance officielle.
Félicie de Fauveau appartient à la caste sulfureuse des conspiratrices, des amazones et des aventurières. Portant en elle le rêve fou et anachronique d'une monarchie idéale en plein XIXe siècle, elle s'est battue pour une cause perdue d'avance dans le bocage vendéen.
Marginale, Félicie l'a été aussi dans son mode de vie et ses relations amoureuses. Une grande passion sentimentale l'a unie à une femme qui fut aussi sa compagne de combat. Félicie de Fauveau ne s'est jamais mariée. Elle a vécu de son travail, faisant le choix difficile de l'indépendance. Dans ses ateliers de Paris puis de Florence, elle a transformé les idéaux de sa jeunesse en une esthétique romantique qui lui a valu d'être comparée à un Benvenuto Cellini moderne.
TitreFélicie de Fauveau - Portrait d´une artiste romantique
Auteur WARESQUIEL (Emmanuel de)
ÉditeurROBERT LAFFONT (EDITIONS)
Date de parution11 avril 2013
Nb de pages276
CollectionDOCUMENTO
EAN 139782221136300
PrésentationPoche
Épaisseur (en mm)14
Largeur (en mm)123
Hauteur (en mm)184
Poids (en Kg)0.18
Critique du libraire
Journal du Comte de Chambord , hiver 1839, 1840, il avait 19 ans !
---"Pendant mon séjour à Florence, j'allai visiter plusieurs artistes renommés, accompagné du général Jassaud, bon peintre lui-même, et, de plus, royaliste utile et dévoué. Je me rendis d'abord à l'atelier de Mlle de Fauveau, dont le nom seul veut dire talent et fidélité. Son coeur est ardent et chaud; son costume est original : elle porte les cheveux assez courts coiffés d'une calotte rouge, et une robe noire taillée en amazone. Sa mère est avec elle, ainsi que son frère qui l'aide dans ses travaux et sculpte les ornements et les animaux.
Son atelier, charmant et rempli de sujets religieux ou chevaleresques, a l'aspect du moyen âge. Nous vîmes le modèle d'un saint Michel que Marochetti lui acheta pour le compte de la princesse Marie d'Orléans, un ange gracieux se mirant dans l'eau bénite qu'il couvre de ses ailes, un monument du Dante où elle a reproduit l'épisode de Francesca de Rimini, une sainte Elisabeth, délicieuse statuette que ma mère possède, etc... Elle me donna une épingle avec un saint Michel et le couteau de chasse qu'elle portait en Vendée. Ces présents me firent un vif plaisir. Je restai longtemps dans son atelier, causant de la Vendée, de la campagne qu'elle y fit comme aide de camp de Mme de Larochejacquelin (ndlr : La Rochejaquelein ? ), des travaux qu'elle exécute ou a exécutés. Elle a pour compagne une délicieuse levrette moyen âge qui fait un très bon effet dans cet atelier avec ses longues pattes et son museau effilé. [ Comte de Chambord . Voyage en Italie, 1839 à 1840, publié avec un avant-propos et des notes par le Prince Sixte de Bourbon aux éditions de France en 1933 ]
Les avis clients
5 étoiles à cause du sujet !
5/5 Jean Saumur 49.
Je n'ai pas lu ce livre car je ne suis pas attiré par l'auteur, c'est peut-être à tort ! Ajoutons que le sujet aussi ne me passionnait pas, pour moi ce n'était qu'un nom ! Mais l'extrait du Comte de Chambord fait évoluer mon avis et je vous félicite d'avoir publié ce texte ; je commande donc le livre dès aujourd'hui Merci.