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21 ans chez les Papous

Référence : 73792
1 avis
Date de parution : 1 janvier 2013
Auteur : DUPEYRAT (RP)
EAN 13 : 0000000737920
Nb de pages : 240
17.00
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Description
"Sévériano est devant moi.
- Te sachant de retour à Maria-Koume, me dit-il, ce matin, à l'aube du cochon, j'ai quitté le village pour venir te chercher. Viens, et tout de suite !
Les indigènes nomment la station de Fané - mot qui rappelle l'ancienne tribu du lieu - Maria-Koume, le Sommet de Marie : la Sainte Vierge, bien entendu. Quant à "l'aube du cochon", elle signifie les toutes premières heures du matin quand les porcs du village s'éveillent et grognent dans les maisons ou dessous, entre les pilotis.
- Mais, Sévériano, qu'y a-t-il donc ?...
- Il y a, que de nouveau, le diable prend possession de notre vallée. Des sorciers sont allés en voyage à la côte. Ils en ont rapporté de nouveaux menghés (objets et formules de sorcellerie). Ils se sentent plus puissants et ils ont proclamé que les gens doivent revenir aux anciennes coutumes païennes sous peine des pires calamités. Ils ont leurs représentants dans tous les villages. Ils menacent, ils crient, ils se font donner des richesses. Tout le monde a peur... Viens !
Diable ! Ce rapport était alarmant. Il fallait partir d'urgence.
Moins d'une heure après j'arpentais, avec Sévériano et ses deux compagnons, le long, long et ardu chemin qui mène dans la vallée de la Dilava. Nous étions pressés, mais tout en marchant le grand "Kis" me mit plus en détail au courant de la situation qui s'était soudainement développée dans son domaine. Elle était plus grave que je ne le pensais. Déjà, des chrétiens, par peur des sorciers, n'osaient plus pratiquer ouvertement leur foi.
En arrivant sur le sommet de la crête principale où je m'étais souvent arrêté avec mon curé, je jetai un coup d'oeil sur ce pays de l'autre bord qui était devenu le mien. La profonde vallée de la Dilava s'ouvrait à mes pieds avec un air de fête. L'orage avait purifié l'air. Le ciel était d'un bleu de lapis-lazuli. Les verts teintés des forêts lointaines, tout en bas, brillaient plus légers et plus frissonnants. Ici et là, des villages, que je connaissais bien, plaquaient une tache d'or dans toutes ces émeraudes. Mais je savais que, dans les cases, leurs habitants s'interrogeaient avec anxiété : Notre Père viendra-t-il ?
Titre21 ans chez les Papous
Auteur DUPEYRAT (RP)
ÉditeurAMIS DE SAINT JEAN BOSCO
Date de parution1 janvier 2013
Nb de pages240
EAN 130000000737920
Épaisseur (en mm)20
Largeur (en mm)145
Hauteur (en mm)206
Poids (en Kg)0.33
Critique du libraire
Une mission enthousiasmante racontée avec cœur par l'un des missionnaires.
Les avis clients
Présentation ancienne.
5/5 X.X.X.
.----. Dupeyrat et la littérature missionnaire L’œuvre du Père André Dupeyrat (1902-1982), écrivain-missionnaire et conférencier-explorateur n’appartient pas, à première vue, à la sphère romanesque, mais plutôt à celle des récits de voyage à forte connotation documentaire ou ethnographique. Ce n’en sont pas moins d’authentiques romans d’aventures qui se déroulent au milieu des « sauvages », dans un environnement constamment périlleux ou spectaculaire et dans un climat dramatisé, rappelant la tradition inaugurée par les célèbres Lettres édifiantes et curieuses, dont le caractère spécifiquement littéraire ne fait pas de doute. Ses récits constituent certainement une grande réussite de la prose missionnaire moderne, comme en a témoigné leur large diffusion auprès d’un public enthousiaste, fidélisé par les conférences d’« Exploration du Monde » dont Dupeyrat fut une figure marquante. Un de ses ouvrages en particulier, 21 ans chez les Papous (1952), a été un best-seller en France — où il obtint en 1953 le prix Juteau-Duvigneaux décerné par l’Académie française — et à l’étranger, où il a fait l’objet, sous des titres divers, de plusieurs traductions. En Belgique même, le livre fut présenté au public du Palais des Beaux-Arts au cours de la tournée organisée pour son auteur entre septembre et novembre 1957. Mais, surtout, il a bénéficié d’une promotion exceptionnelle due au parrainage de son préfacier, Paul Claudel, qui semble s’être passionné pour la tâche entreprise par les missionnaires de Papouasie