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Une éducation en terres berbères 1940-1958. L´olive, le doum et l´orange

Référence : 71279
2 avis
Date de parution : 1 janvier 2012
Auteur : HOERNI (Bernard)
EAN 13 : 9782357910423
Nb de pages : 306
28.00
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Description
Cet ouvrage retrace la vie dans la plaine de Meknès-Fès et dans le Moyen Atlas à la fin du protectorat et au début de l'indépendance du Maroc. Dans le bled, dans la ville de Meknès, comme dans la forêt de cèdres, la vie était bien différente de ce qu'elle est devenue. Sans être facile, elle était formatrice. Sans complaisance ni omission majeure, elle est retracée ici en détail mais simplement. 
Né au Maroc, Bernard Hœrni est professeur émérite de cancérologie à l'université Victor-Segalen-Bordeaux 2, membre correspondant de l'Académie de médecine. Il a dirigé l'Institut Bergonié, centre de lutte contre le cancer de Bordeaux et du Sud-Ouest. Il a présidé le Conseil national de l'Ordre des médecins et l'Académie nationale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux. Outre de nombreux écrits professionnels, il a publié plusieurs ouvrages plus personnels.
TitreUne éducation en terres berbères 1940-1958. L´olive, le doum et l´orange
Auteur HOERNI (Bernard)
ÉditeurATELIER FOL'FER (EDITIONS)
Date de parution1 janvier 2012
Nb de pages306
EAN 139782357910423
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)25
Largeur (en mm)160
Hauteur (en mm)240
Poids (en Kg)0.50
Les avis clients
Une description colorée
5/5 Présent .
.----. Péroncel-Hugoz, qui a toujours un regard intelligent sur le Maroc (et pas seulement en le regardant par le petit bout de la lorgnette), a déjà eu l’occasion de nous dire l’intérêt de l’ouvrage de Bernard Hoerni, Une éducation en terres berbères 1940-1958, sous-titré « L’olive, le doum et l’orange. » Mais je voudrais y revenir car, beaucoup d’entre vous le savent, le Maroc n’est pas pour moi un pays « étranger ». D’autant que, même si Bernard Hoerni est plus âgé que moi, le Maroc des années qu’il évoque, je l’ai bien connu. Né au Maroc, Bernard Hoerni est professeur de cancérologie à l’université Victor Segalen-Bordeaux 2, et il a présidé le Conseil national de l’Ordre des médecins. Son préfacier, Marc Fumaroli, de l’Académie française, souligne bien sa personnalité et son écriture : « Récit d’éducation, ce livre est aussi une description colorée de la vie quotidienne de Français délocalisés de leur propre vouloir, dans une ferme créée dans un pays exotique (…). Bernard Hoerni n’idéalise jamais. Ce protestant a le sens hollandais du tableau de genre et des réalités silencieuses. » Tableau de genre, en effet. Avec Meknès et ses environs, Sebaa Aïoun, le Zehroun au loin (d’où l’expression « Le Zehroun et l’infini »…), la vie de tous les jours, les voisins, les vacances dans le bled, etc. Et regard(s) d’un protestant. C’est-à-dire un peu différent(s) de celui que nous autres, catholiques, de la région de Rabat-Salé, fidèles de la paroisse Saint-Anne de Salé, avons pu avoir sur ce Maroc, ce vieux Maroc où nos grands-parents s’étaient installés dans les années trente. Dans le titre de ce livre, le mot terres est aussi important que le mot berbères. Parce que les Hoerni vivaient à la campagne et qu’ils partageaient leur vie avec les voisins. Au point qu’il a un instant pensé intituler ses souvenirs La Ferme berbère. Car les vrais « indigènes » du Maroc, les autochtones, ce sont les Berbères, les Arabes n’y étant – comme en Algérie – que des envahisseurs qui se sont plus qu’incrustés. Je ne dirai rien de l’olive et de l’orange évoquées en sous-titre. Un mot du doum, en revanche. C’est un palmier nain qui pousse à l’état sauvage. Avec ses feuilles, qui présentent des fibres, on faisait naguère du crin. Nous, nous allions le dimanche dans la forêt de la Mamora ou dans celle des Zaërs. Eux, les Meknassi, ils allaient dans le Zehroun, pour redescendre par Moulay Idriss et les ruines romaines de Volubilis. Jours tranquilles. On aurait dit le Sud, le temps du longtemps qui aurait pu durer plus d’un million d’années (et toujours en été). Mais l’avenir n’est écrit nulle part. Les Hoerni comme les Potier, les Ghnassia, les Bonavia, les Van Hout, les Ducroux, les Missichini, ont dû parti un jour. Ainsi va la vie. N’empêche : le Maroc ne sera jamais pour nous un pays « étranger ». [ Signé : Alain Sanders dans " Présent ", n° 7638 du samedi 7 juillet 2012 ]
Avec tendresse !
4/5 L’écrivain combattant .
.----. Ce livre de souvenirs d'enfance et de jeunesse rassemblés avec tendresse par Bernard Hoerni s'inscrit dans une langue et une prestigieuse tradition de littérature mémorielle. Il pense à nouveau que le passé des êtres et des choses disparues demeure présente et vivant par ce miracle permanent qu'est l'écriture. A une époque dominée par l'éphémère et l'instantanéité des communications qui ne laissent plus de traces, il est réconfortant de lire un récit à la fois simple et concret, aux détails instructifs et savoureux, retraçant la vie quotidienne des colons en zone berbère du Maroc. De ce travail exemplaire deux leçons ressortent. D'abord que, contrairement aux clichés idéologiques sur le protectorat français, c'est la réalité du développement éducatif, culturel et économique promu par la République qui a été le vecteur décisif de l'accession légitime du Maroc à l'indépendance. Ensuite que les relations entre Européens et autochtones, loin d’être celles d’exploiteurs sur des dominés, ont été empreintes de respect mutuel et souvent de témoignages de solidarité fraternelle. Rien d’ailleurs ne pouvait mieux signifier l’attachement à la terre berbère que la dispersion des cendres des parents de l’auteur sur les pentes de l’AntiAtlas. [ Signé : Bernard Dumortier dans " L’écrivain combattant ", n° 126, février 2013 ]