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N°391/392 Septembre-Octobre 2009 - Jeanne Jugan

Référence : 65063
Date de parution : 1 septembre 2009
EAN 13 : 00111091
Nb de pages : 32
3.50
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Description
SOMMAIRE :
- Sainte Jeanne Jugan, par Claude Mouton-Raimbault.
Baptisée par un "constitutionnel" - Une longue préparation - Comment sont nées les Petites Sœurs des Pauvres - Mais le diable est à l'œuvre, lui aussi - Le prix Montyon - Les évêques servent la soupe populaire - La justice de Dieu.
- Jeanne Jugan, l'éminente dignité des pauvres
- Comment l'Algérie devint française (1830-1840), de Georges Fleury, par Jean de Saint-Herbot
- Quelle sortie de crise ? Par Michel Sarlon-Malassert 
La relance par la baisse spontanée des prix 
La relance pas la baisse décrétée des prix 
La relance par l'injection de la monnaie 
La relance allemande 
La relance anglaise 
La relance en France 
La relance américaine 
La relance par la guerre 
Conclusion
- Dans notre courrier : "Les derniers secrets de l'OAS"
- Vous et vos enfants
Critique du libraire
Sainte Jeanne Jugan
Morte le 29 août 1879, Soeur Marie de la Croix, née Jeanne Jugan, fondatrice des Petites Soeurs des Pauvres, a été déclarée vénérable le 13 juillet 1979 par le pape Jean Paul II, puis béatifiée le 3 octobre 1982 par ce même pontife qui, à la basilique Saint-Pierre de Rome, s'était exprimé ainsi : "Il est certain que la servante de Dieu Jeanne Jugan a pratiqué à un degré héroïque les vertus théalagales de foi, d'espérance et de charité, tant envers Dieu qu'envers le prochain, ainsi que les vertus cardinales et annexes". Elle a été canonisée pour ces mêmes raisons par le Saint-Père Benoit XVI Ie Il octobre 2009. Ainsi il a fallu 130 ans à la Sainte Eglise pour désigner définitivement à la ferveur populaire cette humble fille de Cancale, dont la charité a bouleversé le monde et que ses compatriotes appelaient alors "la grande Jugan" parce qu'elle était élevée en taille. Mais plus que par sa taille, ce fut par son âme que Jeanne était grande, comme le montre son premier biographe Mgr Trochu, dont l'ouvrage nous inspire cet article.
Baptisée par un "constitutionnel"
Née en pleine révolution, dans la nuit du 24 au 25 octobre 1792, Jeanne Jugan est placée dès le début sous le signe de la pauvreté, la vie dure. Dès le 25, on cherche un prêtre pour la baptiser et ce n'est qu'un curé constitutionnel que l'on trouvera. A six ans, elle voit son père, marin pécheur, mobilisé contre les Anglais, s'éloigner sur l'océan d'où il ne reviendra plus. C'est sur des ruines, près d'une église fermée, le long d'une côte balayée par le vent, aux calvaires profanés, que Jeanne, dont la main tient celle de sa maman, apprend à attendre et à espérer contre toute espérance. Et sa mère, sainte femme s'il en fut, lui faisait prier "la Maman suprême", Marie, l'étoile de la Mer.
(...)