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N°288 Fév 2001 - Mai 68 ou la mauvaise graine par G Dillenger

Référence : 64979
Date de parution : 1 février 2001
EAN 13 : 00003847
Nb de pages : 24
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Description
SOMMAIRE
- Mai 68 ou la mauvaise graine, de Georges Dillinger, par Claude Mouton-Raimbault.
- "Paris brûle-t-il ?". Actualité de la Médaille Miraculeuse, par Claude Mouton-Raimbault.
- L'orgueil et la charité, par Claude Mouton-Raimbault
- Mgr Gaillot, son vicaire épiscopal et l'abbé Montgomery, par André Figueras.
- Legenda (Le monde du livre et de l'édition)
- Eugenio Corti à l'honneur en Italie
- Entretien avec Henri de Fersan
- Nous avons reçu
- La Contre-Encyclopédie (Les hérésies dans le christianisme antique, par Gérard Bedel).
TitreN°288 Fév 2001 - Mai 68 ou la mauvaise graine par G Dillenger
Auteur LECTURE ET TRADITION
ÉditeurDIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
Date de parution1 février 2001
Nb de pages24
EAN 1300003847
Épaisseur (en mm)2
Largeur (en mm)148
Hauteur (en mm)210
Poids (en Kg)0.05
Critique du libraire
Mai 68 ou la mauvaise graine
Certains auteurs tendent à sourire de Mai 68, d'une part, parce que le mouvement leur a paru folklorique, sans idéal, sans doctrine, d'autre part, parce que la plupart des meneurs - à l'instar de Cohn-Bendit - se sont désormais embourgeoisés et siègent dans de bons fauteuils parlementaires. Ce qu'on avait cru une Révolution n'aurait été qu'un soufflé de fromage.
Tel n'est pas l'avis de Georges Dillinger qui, après son essai sur "Le politiquement correct", analyse le pourquoi du ras-le-bol alors exprimé, la violence de l'explosion et surtout ses retombées, plus de trente ans après.
Sur le pourquoi, l'auteur fait remonter le phénomène aux années 50, avec le désenchantement dû à la pseudo-Libération, à la guerre d'Indochine, à la décolonisation allumée par le gaullisme depuis le discours de Brazzaville, à ses répercussions sur l'Afrique du Nord, à la perte du sens du sacré et des valeurs religieuses. Processus démoralisant, qui aurait pu être stoppé par le sursaut salvateur de Mai 1958, mais qui, au contraire, ne fit que s'aggraver avec le retour du Guide au pouvoir. En fait, Mai 68 est la conséquence de l'échec de Mai 58, mouvement qui, lui, était animé d'un idéal et d'une doctrine de reconstitution spirituelle et de reconstruction sociale. Cette doctrine ayant été refusée, la destruction ne fit que s'accélérer, pour atteindre son paroxysme dix ans plus tard, d'un 13 mai l'autre, et entraîner non seulement la fin du gaullisme mais - si Dieu n'y veillait encore - la fin de la France elle-même dans un conglomérat apatride, appelé mondialisme. Car, Georges Dillinger le montre très bien, l'aboutissement de Mai 68, c'est le mondialisme.
(...)