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N°145 Mars 1989 - CCFD et Amnesty international, éditions Elor, livres de jeunes

Référence : 64869
Date de parution : 1 mars 1989
EAN 13 : 00003623
Nb de pages : 32
3.50
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Description
Sommaire : 
  • Editorial : Le non de Janus, par J.-B. Geffroy 
  • La révolution humanitaire, le CCFD et Amnesty International sur la sellette, par J.-B. Geffroy  
  • Philosophie des droits de l'homme, à partir du livre de Michel Villey, "Le droit et les droits de l'homme", par Françoise Huet  
  • Les Editions Elor, par Valérie Aubreuil  
  • Guy de Larigaudie ou l'aventure intérieure de Jean Peyrade, par Jean-Pierre Hamblenne  
  • Spahis et veneurs : l'univers romanesque de Jean Busson  
  • Nous avons reçu, par Jean Auguy  
  • Le concile de Florence de Joseph Gill, par A. Deproost  
  • Bulletin d'abonnement et de commande des numéros disponibles
  • TitreN°145 Mars 1989 - CCFD et Amnesty international, éditions Elor, livres de jeunes
    Auteur LECTURE ET TRADITION
    ÉditeurDIFFUSION DE LA PENSEE FRANCAISE
    Date de parution1 mars 1989
    Nb de pages32
    EAN 1300003623
    Épaisseur (en mm)3
    Largeur (en mm)150
    Hauteur (en mm)210
    Poids (en Kg)0.05
    Critique du libraire
    Editorial (extrait) par Jean-Baptiste Geffroy :
    Le non de Janus.
    Vous ne connaissez pas Janus, et c'est bien dommage. Je connais pour ma part cet universitaire de haut vol, historien de talent, qui m'honore de son amitié, professe un anti-socialisme sans concession et témoigne sur bien des points d'une réelle sympathie pour notre combat. Observateur attentif des joutes électorales du printemps dernier, il a cédé à la tentation de consigner dans un petit ouvrage son point de vue sur cette période, ses aberrations, ses mesquineries, ses incohérences et sur le résultat de la victoire de la gauche et de son grand-prêtre Mitterrand. "Le non de la rose" est bien évidemment un pamphlet avec son ton railleur et ses caricatures réjouissantes. C'est aussi une réflexion lucide quoique parfois naïve sur les causes de ce lamentable échec.
    Il y a d'abord incontestablement un problème d'hommes et même un problème d'homme. La droite libérale est en réalité infestée d'hommes de gauche ou aux idées socialisantes ; de plus cette droite (si tant est qu'elle existât) ne pouvait se donner de pire chef que Jacques Chirac. Janus a beau lui concéder avec quelque charité d'imaginaires qualités de "courage", "d'honnêteté" ou d'"intelligence", il est bien obligé de constater qu'il lui manque une des qualités qui font les hommes d'Etat, ce sont les idées personnelles, la conviction politique profonde et la volonté de les assumer qui ont fait la force d'un Reagan ou d'une Margaret Thatcher. Janus définit d'ailleurs Chirac avec une excellente formule "un merveilleux cheval de course... mais qui en compétition ne vaut que ce que valent ses jockeys".
    Or, Chirac a été bombardé chef de l'opposition sans jockey sans une ligne doctrinale précise tout en donnant l'illusion qu'avec lui on allait voir ce qu'on allait voir. Pourtant dès le départ il se laisse dévorer par la cohabitation et par les coups de Jarnac (pardi) de Tonton. La droite au pouvoir est déjà malade d'une conjoncture qui la vide du peu de substance dont cinq années d'opposition avait pu la nourrir. Le retour dans les palais nationaux se traduit immédiatement par une sorte d'apathie, une paralysie devant les responsabilités.