Lectures Françaises - N° spécial, novembre 1958 : Daniel Mayer ou "Je vous hais !"

Pourquoi " Je vous hais ! "

5/5 Lectures Françaises / 1975.

.----. Un livre ( publié par un éditeur qui vient de déposer son bilan ) ! faisait grand cas d'une publication, aujourd'hui introuvable, parue il t a plus de trente ans et intitulée : " Je vous hais ! " . Hypocritement, l'auteur dudit livre laissait croire que cette phrase était imputable aux hommes qu'il attaquait. En fait, il s'agissait tout simplement de la fameuse apostrophe de Léon Blum, lancée en plein Palais Bourbon, à l'adresse des députés nationaux. Le " Je vous hais ! " jeté par Blum à la face de ses collègues et adversaires est demeuré célèbre dans les annales de la Chambre des Députés . ( numéro 221 - septembre 1975 ).

Candidat.

4/5 Lectures Françaises / 1973 .

.----. "Ordre Nouveau-hebdo" (1-2) mentionne la candidature de M. Daniel Mayer, le président de la " Ligue des Droits de l'Homme ", aux élections de mars. Il rappelle ces mots de M. Mayer, prononcés il y a déjà quelques lustres : " Il y a eu beaucoup de têtes tondues à la Libération. Mais il n'y a pas eu assez de têtes coupées ". Ah ! le brave homme !... ( numéro 191 - mars 1973 ).

Discret et terriblement agissant.

4/5 Lectures françaises-1958

.----. La démission de M. Daniel Mayer de l'Assemblée Nationale est passée à peu près inaperçue. N'est-il pas, après tout, un " personnage mineur " ? C'est du moins ce qu'ont pu penser les esprits superficiels. Mais si l'on examine d'un peu plus près le personnage, on s'aperçoit bien vite qu'il n'est pas aussi " mineur " qu'il parait être. Cet ancien POULAIN de Léon Blum, qui fut le chef incontesté du parti socialiste clandestin et le rédacteur en chef (et directeur effectif) du POPULAIRE également clandestin pendant l'occupation, puis le ministre de plusieurs ministères marxistes et bourgeois de la IVe, est l'âme du Front Populaire, qui se reconstitue lentement en même temps que son organisateur discret. Craignons qu'il ne soit demain le Fouquier-Tinville d'une nouvelle révolution " épuratrice " ! On se souvient des paroles haineuses qu'il prononça à la Chambre contre les fidèles du Maréchal Pétain : " Il y eut beaucoup de crânes tondus et pas assez de têtes coupées ". Et parlant du vieux maréchal qui se mourait derrière les murs de sa geôle battus par l'océan : " Le vieux, dit-il en Conseil des ministres, il peut crever ! ".----....---...--..-. C'est à ce personnage discret et terriblement agissant que nous avons consacré un numéro spécial important. Nous vous recommandons de le lire et de le faire lire autour de vous. ( numéro19-20 octobre-novembre 1958, la notice n'est pas signée mais elles étaient , le plus souvent, rédigées par Henry Coston ).