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Si Napoléon avait pris Londres...

Référence : 60113
4 avis
Date de parution : 26 mai 1970
EAN 13 : 0000275400000
Nb de pages : 160
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Description
Ed. La Librairie Française, 1970 - 14 x 21,5 - 160 p. non coupées. Histoire du plan napoléonien d´invasion de la Grande-Bretagne. Bon état. Article d'occasion, vendu dans la limite des stocks disponibles.
TitreSi Napoléon avait pris Londres...
Auteur BARBIER (Jean-Baptiste)
ÉditeurLA LIBRAIRIE FRANCAISE
Date de parution26 mai 1970
Nb de pages160
EAN 130000275400000
PrésentationBroché
Épaisseur (en mm)10
Largeur (en mm)140
Hauteur (en mm)215
Poids (en Kg)0.19
Les avis clients
Napoléon et la Marine .
5/5 Jacques Bordiot .
.----. Par ailleurs, loin de se désintéresser de la Marine comme on le lui a si longtemps reproché, Napoléon, dans un esprit de continuité, maintint l'amiral Decrès au ministère jusqu'à la fin de son règne pour l'exécution d'un plan ambitieux : formation des officiers, recrutement d'équipages et constructions navales. De cinquante-cinq vaisseaux et quarante et une frégates en 1801, la flotte française était passée à cent vingt-trois vaisseaux et cinquante-quatre frégates en mars 1814, dont la plus grande partie fut saisie par les Alliés. Il nous a plus de retrouver ici et de voir si élégamment confirmées les opinions de notre maître Johannes Tramond, ancien professeur à l'Ecole Navale, exposées dans son Manuel d'histoire maritime en 1916. Et nous sommes reconnaissants à l'auteur de battre en brèche avec une telle pertinence le sectarisme universitaire à l'égard de Napoléon et de sa Marine [ signé J.B. initiale de Jacques Bordiot, ancien officier de Marine dont c'était probablement le premier article signé dans " Lectures Françaises " ; vous trouverez une étude complète sur cet auteur , ami d'Henry Coston dans les numéros 684, 685, 686 de " Lectures Françaises ( avril-mai-juin 2014 ) sous la plume de Chritian Lagrave ].
Trafalgar .
5/5 Jacques Bordiot .
.----. On a soulevé l'objection que les Puissances coalisées auraient profité de l'absence de Napoléon et de son armée pour envahir la France. Mais, d'une part, la Coalition n'était pas encore constituée lors de l'établissement du second Camp de Boulogne ; et, d'autre part, le corps de débarquement ne représentait qu'une faible fraction de la Grande Armée, dont le restant était largement suffisant pour s'opposer à toute menace continentale. Enfin, des esprits chagrins ont voulu voir dans ce projet d'invasion la cause directe et du désastre de Trafalgar, et de la ruine définitive et totale de la Marine française. En fait, il n'y a aucune relation de cause à effet entre le projet et le coup de tête désespéré de Villeneuve qui était déjà relevé de son commandement et n'aurait donc pas dû engager la bataille. En outre, Trafalgar ne fut pas le désastre qu'on se plaît à décrire. Alors que la flotte anglaise, très éprouvée, se repliait sur Gibraltar sans chercher à détruire complètement la flotte franco-espagnole, celle-ci ralliait Cadix avec onze bâtiments de ligne et sept bâtiments légers, où ils ne furent pas inquiétés. [ suite ... ).
Le plan de Napoléon .
5/5 Jacques Bordiot .
.----. Le plan conçu par Napoléon jusque dans les détails, par son ampleur stratégique, son audace et son ingéniosité, abusa les Anglais au point que Nelson ne parvint jamais à s'opposer aux manœuvres des escadres françaises. Or le cabinet de Londres était persuadé et très inquiet du danger représenté par la flottille de Boulogne qui réussit, seule, à repousser facilement les attaques anglaises et même celle de Nelson. Mais Napoléon voulait-il vraiment envahir l'Angleterre ou n'était-ce qu'une feinte, comme l'ont prétendu certains ? Bainville a déjà répondu : " Les preuves abondent au contraire, qu'il y appliqua son esprit avec passion ". D'ailleurs Napoléon savait bien que toutes ses victoires sur terre ne suffiraient pas à empêcher l'Angleterre de susciter des coalitions aussi longtemps qu'elle n'aurait pas été vaincue dans son île. Et si le plan de l'Empereur a échoué, on ne le doit qu'aux lenteurs de l'amiral Villeneuve et à l'irrésolution incompréhensible dont il fit preuve après sa VICTOIRE -- et non sa défaite comme il en était persuadé ! --, sa relâche à Vigo et son repli sur Cadix au mépris de ses instructions formelles. [ suite ... ].
Quid des auteurs universitaires ?
5/5 Jacques Bordiot.
.----. Napoléon pouvait-il débarquer en Angleterre en 1805 ? Certainement pas, à en croire les manuels des historiens officiels, Malet et Isaac, Lavisse, Vast et autres. Mais peut-on accorder quelque créance aux opinions d'universitaires totalement ignorant des choses de la mer et adversaires idéologiques de l'Empire ? Dans son ouvrage très documenté, M. J.-B. Barbier réfute, preuves et témoignages à l'appui, les thèses de ces auteurs " engagés ". [ suite ... ]